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Le Mur de l'Atlantique

Publié le 23 avril 2012 par Olivier Walmacq

mur atlantique

genre: comédie
année: 1970
durée: 1h40

l'histoire: 1944. Léon Duchemin tient un restaurant avec sa soeur. Ses clients sont allemands, résistants et trafiquants. Léon devient malgré lui résistant quand un pilote anglais trouve refuge chez lui et quand il dérobe aux services d'Hitler les plans de ses missiles V1.

La critique d'Alice In Oliver:

Bien triste film ! J'ai nommé Le Mur de l'Atlantique, réalisé par Marcel Camus en 1970. Le Mur de l'Atlantique est le dernier film tourné par Bourvil, qui mourut juste après la sortie du film et du Cercle Rouge, sorti la même année.
Pour l'anecdote, Le Mur de l'Atlantique s'inspire d'une histoire vraie, celle de René Duchez, peintre en bâtiment et membre actif de la Résistance, qui dérobera par mégarde un plan secret concernant les missiles V1 de l'armée nazie.

En dehors de Bourvil, le film réunit également Peter McEnery, Jean Poiret, Sophie Desmarets, Jacques Balutin, Terry-Thomas et Reinhard Kolldehoff.
Certes, comme je l'ai déjà souligné, Le Mur de l'Atlantique s'appuie sur une histoire véridique. Pourtant, sur la forme, le film n'est qu'une pâle transposition de La Grande Vadrouille. Seule différence, et pas des moindres, Bourvil doit composer en solo et n'est donc pas accompagné par Louis de Funès.

Dans ce désastre, Bourvil est condamné à cabotiner, en sachant que les seconds rôles n'aident guère le film à relever le niveau.
En résumé, Le Mur de l'Atlantique tourne rapidement en rond. Incapable de délivrer le moindre gag, cette comédie accumule les quiproquos et les situations improbables. L'histoire se concentre alors sur le périple de Léon Duchemin (Bourvil).

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Attention, SPOILERS ! Léon Duchemin tient un restaurant dans lequel il accueille à la fois des allemands et des résistants.
Mais un jour, sa fille recueille un pilote anglais. Contre son gré, Léon décide d'aider le nouvel arrivant. Malheureusement, Léon accumule les bévues et vole par inadvertance les plans des missiles V1 à l'armée allemande.

Léon doit fuir en Angleterre et se retrouve prisonnier, le modeste restaurateur étant accusé d'espionnage. Pire encore, le pilote qu'il a recueilli est chargé de le faire marcher au pas. Qu'à cela ne tienne, Léon parvient à prendre la fuite et à rentrer dans son pays. Une fois sur place, il retrouve sa fille.
Cette dernière vient de mettre au monde un joli bébé. Hélas, le père n'est autre que le pilote anglais.

Léon pète un câble et atterrit à nouveau en prison et se retrouve dans la même cellule que son futur gendre. S'ensuit alors une baston interminable.
Voilà en gros pour les hostilités de cette comédie paresseuse et interminable. Certes, Bourvil fait de son mieux pour sauver ce film de la catastrophe.
Hélas, Bourvil n'y est plus. Nous non plus. Reste un petit nanar qui ravira peut-être les fans de l'acteur.

Note: 03/20
Note nanardeuse: 13/20


LE MUR DE L'ATLANTIQUE (Extrait)


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