"Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, qui sont exposés, qui souffrent et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille " a déclaré Nicolas Sarkozy dans un souci de récupérer le vote ouvrier qui s'est catalysé sur Marine Le Pen.
Nicolas Sarkozy s'y connait en vrai et en faux. A n'en pas douter, il a appris aux cotés de Carla à distinguer une vraie Patek Philip d'une fausse, le vrai travail ( de ceux qui sont à l'usine) du faux (ceux qui sont au gouvenement ?), comme il sait qu'en politique il y a les promesses, et les "vrais" promesses...
Ce qui mentent souvent ajoutent souvent "je te jure", ou "la vérité..." avant d'ennoncer leurs mensonges comme si cela pouvait les conjurer.
Nicolas aura tellement fait cela qu'il ajoute maintenant sans s'en rendre compte l'adjectif "vrai" devant chaque nom commun.
Ainsi a t'il dit "vrai travail" tout le monde l'a entendu, même s'il le nie maintenant.
Un lapsus pas anodin, et volontaire bien sûr, qui traduit le fond de sa pensée. Nicolas Sarkozy n'est pas un homme qui rassemble, il adore séparer, diviser, le vrai du faux travail, le vrai du faux français... toujours à la poursuite de groupes, de minorités, de classes... comme si on pouvait les additionner, les diviser ou les multiplier, pour les besoins de la cause.
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