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American Pie 4 de Jon Hurwitz avec Jason Biggs, Alyson Hannigan, Chris Klein, Seann William Scott

Par Abcfilm

Vous reprendrez bien de la tarte ?

13 ans déjà que l’on découvrait pour la première fois  les Jim, Oz, Stifler et compagnie, qui allaient nous permettre de découvrir les occupations délirantes de la jeunesse américaine. Complètement déjantée et intelligemment drôle, le premier American Pie avait permis de redynamiser les teen-movies et allait à être l’initiative d’un renouveau de la comédie américaine avec nombre de films qui reprendront le postulat de départ (une bande de loosers cherchant à se dépuceler à tout prix), avec plus ou moins de réussite. Après des suites et spin-off pas à la hauteur de la matière originelle, on attendait beaucoup de ce retour aux sources, peut-être un peu trop…

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En effet, pouvait-on vraiment être rassasié après tant d’années d’absence ? Pourtant, les réalisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens, tout le casting original étant de retour (certains pour une dizaine de secondes seulement, notamment Nadia (Shannon Elizabeth)) et les références aux épisodes passés et péripéties rencontrées étant foison. Pour autant, même si certaines blagues sont de qualité et même si Stifler est toujours resté le même (s’imposant définitivement comme l’atout de la saga, autant par son humour, sa douce naïveté que par la qualité de jeu de Seann Williams Scott), il manque ce petit quelque chose qui permet au spectateur de ressortir avec le sourire jusqu’aux oreilles. 

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En voulant naviguer entre comédie pure et émotion, nostalgie du temps passé, le film se retrouve à nager en eaux troubles, vite submergé par la taille du défi qu’il attendait. Si certains ont évolué, tous sont encore, de manière plus ou moins évidente,  restés à l’époque du lycée et c’est précisément dans ces moments où les protagonistes renouent avec leur gloire d’antan, où ils acceptent de faire ressortir la frénésie juvénile qui sommeillait en eux, que le film est à son apogée. Les temps morts qui les entrecoupent et quelques intrigues secondaires dénaturent, malheureusement, substantiellement la qualité de l’œuvre.


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