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Kiki La Petite Sorcière

Publié le 05 mai 2012 par Olivier Walmacq

Comme toutes filles de sa famille, Kiki, une jeune sorcière, part en pélerinage dans une petite ville près de la mer. Là, elle ne tardera pas à trouver un travail chez une boulagère qui la loge également...

Kiki la petite sorcière sur CineMovies.fr

La critique de Borat:

On le sait: avant la sortie de Princesse Mononoké au cinéma, tout le monde se foutait bien de ce maître de l'animation qu'est Hayao Miyazaki.
Roger Corman massacrera NausicaÄ (et le mot est faible) au point que le réalisateur n'acceptera pendant longtemps que ses films soient touchés; si bien que les rares films à sortir finiront en direct to VHS (Porco Rosso et Mon voisin Totoro).
Il faudra attendre l'explosion de Mononoké et surtout du Voyage de Chihiro pour que certaines de ses pépites sortent au cinéma.
Kiki la petite sorcière, datant de 1989, finira par sortir en mars 2004 en France (!). Autant dire que ça fait une trotte.
Avec ce film, Miyazaki continue dans l'enfantin comme son premier film (le film d'aventure Le château de Cagliostro) et ses deux précédants films (Le château dans le ciel et Totoro). On retrouve l'idée du conte, effet très présent dans sa filmographie. Il nous dévoile l'histoire d'une famille où on est sorcière de mère en fille.

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Kiki (pas de vannes graveleuses hein ?!) a donc treize ans et doit partir vers une destination inconnue.
Elle finit par arriver dans une ville très méditerranéenne, type Côte d'Azur. D'ailleurs rappelons que le réalisateur aime beaucoup l'Europe preuve en est avec Porco Rosso (l'Italie des années 20 magnifiée), Le château ambulant et son petit dernier Ponyo sur la falaise. Miyazaki nous offre donc de magnifiques paysages avec la mer, les plaines et la ville typiquement Sud de la France (on imagine Nice ou Marseille).
Petit à petit, notre héroÏne se fait une réputation de livreuse de colis en balais (non, ce jeu de mots n'est absolument pas volontaire) et commence à se faire un petit business. Mais la pression est très dure pour une jeune fille de treize ans et elle commence à perdre ses pouvoirs. Commence alors une certaine dépression.
Derrière cet air terriblement guimauve, Miyazaki veut nous montrer autre chose. En fait par cela, Kiki va apprendre la vie, ses épreuves, l'amitié et aussi la confiance en soi.

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Pour cela, elle peut être aidé par son chat noir parlant, toujours prêt pour consoler sa maîtresse. Un aspect sympathique pour un film loin d'être formaté. De plus, Kiki est véritablement attachante et on prend à ses difficultés.
Il faut dire qu'elle est en plein passage de l'adolescence et quitte donc l'enfance. Un passage que chacun des lecteurs de cette chronique doivent comprendre. Sans compter l'absence de ses parents, malgré le modèle de la mère présent avec elle, vu que la petite possède les pouvoirs héréditaires de sa mère.
Miyazaki ose également une nouvelle fois le générique animé, avec la suite des aventures de Kiki en compagnie de son ami à lunettes.
Le réalisateur signe donc un film loin d'être gnan gnan et dans la lignée du mythique Totoro. Clairement, on passe un bon moment avec la petite sorcière. Néanmoins certains de ses films suivants seront encore meilleurs.

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Un superbe film de Miyazaki san avec des décors radieux et une héroÏne qui mériterait à être plus connue.

Note: 17/20


Kiki la petite sorcière Bande annonce


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