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Federer préfère ne pas se mouiller

Publié le 06 mai 2012 par Rene Lanouille

Madrid et sa terre battue bleue font beaucoup parler Madrid et sa terre battue bleue font beaucoup parler Alors que Rafael Nadal et Novak Djokovic ont déjà exprimé leur déception avant même d'avoir disputé leur premier match au tournoi de Madrid, Roger Federer s'est voulu diplomate auprès des organisateurs. Le suisse a donné une conférence de presse ce matin, dans les locaux du tournoi. Voici les meilleurs moments:

Q. On va vous poser une question au sujet de la terre battue bleue. Quelle est votre impression après votre premier entraînement?
J'ai joué dessus depuis 2 jours. C'est un peu différent de la terre battue rouge, je ne sais pas s'il s'agit avant tout de l'aspect visuel. Il a fait froid et il a plu ces derniers jours et on sent la différence. Cela va être intéressant de voir comment réagit le court quand il fera sec et chaud. Je n'ai pas pu m'entraîner sur le court central et il faut attendre mon premier match pour que je vous livre vraiment mon opinion.

Q. Si on veut donner une chance au tennis de changer, pensez-vous qu'il faut vraiment bousculer les traditions et faire en sorte que les jeunes s'intéressent à ce sport?
La question est: est-ce que les jeunes ont besoin d'une terre battue bleue pour s'intéresser au tennis? Je n'ai pas la réponse, il faudrait que je parle aux milliers d'enfants qui sont présents ici. On verra à la fin de la semaine. Nous aurons alors récolté les avis des joueurs, des journalistes, et des fans de tennis. On devra réfléchir après le tournoi et voir ce qu'on fait la saison prochaine. Cette année, c'est en quelques sorte un test et on verra vraiment le résultat dimanche prochain.

Q. La terre battue n'est pas votre meilleure surface même si vous avez fait un super Roland-Garros l'an dernier. Mais avec le nivellement des surfaces, peut-être que la terre battue est meilleure pour votre service?
Oui, c'est sûr et avec les courts en dur que nous avons aujourd'hui sur le circuit, cela devient très dur de venir à la volée. Sur terre, s'il fait chaud, cela devient rapide et cela permet de développer tous les types de jeu. Même quand il pleut, si vous avez une bonne intelligence de jeu, vous pouvez davantage varier. Parfois, j'ai plus de chances de varier mon jeu sur terre alors que sur dur, les jeux ont tendance à se neutraliser. Le seul truc, c'est que sur terre, il y a des gars qui liftent bien et qui te font jouer haut dans les angles. Alors, c'est sûr, la terre est un sacré challenge après qu'on ait disputé 9 mois consécutifs sur des courts en dur. Mais moi, cela me va bien, j'ai grandi sur terre battue, je me sens à l'aise dessus et j'ai bon espoir de faire une très bonne saison sur terre.

Johnny Utah

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