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Survivre à 66 heures de vol avec bébé

Publié le 07 mai 2012 par Caramelyne

Survivre à 66 heures de vol avec bébé

Avec 12 voyages en avion (soit un total de 54 000 km et 66 heures de vol) à son actif à 21 mois, Poulette est une habituée.
Alors voilà un petit récapitulatif de ses voyages, aventures et mésaventures à bord.

Son baptême de l’air a eu lieu pour ses 3 mois. Nous rentrions en France présenter le bébé à nos familles.
Rétrospectivement, c’est le meilleur moment pour voyager avec un bébé. Tétée au décollage, dodo, tétée, dodo, tétée à l’atterrissage et hop on était déjà arrivé. Papa et maman ont pu profiter du plateau repas et regarder 1 ou 2 films (ils étaient bien loin de se douter que regarder un film en entier allait bientôt devenir un luxe) pendant que Poulette, bercée par les vibrations de l’avion, dormait dans le petit berceau accroché à la paroi devant nous.

Survivre à 66 heures de vol avec bébé

 Le voyage suivant eu lieu quand Poulette avait 8 mois. Les moments d’éveil sont plus importants et la diversification se met en place tout doucement. Les hôtesses me proposent tout un assortiment de petits pots mais on se contentera d’une tétée et de quelques cuillerées piochées dans mon plateau repas où Poulette découvre la vache qui rigole (le début d’une longue histoire d’amour qui vient de s’achever au profit des fromages à pâte dure). Un peu plus « sport » que le premier voyage mais plutôt sympa. On me complimente à la sortie sur la sagesse et la mignonnerie de ma Poulette

:)

10 mois… le quatre-pattes entre en jeu et mets un peu de piment dans nos voyages. On arpente l’allée de l’avion de nombreuses fois sous le regard attendris des passagers. La diversification est maintenant bien en place et les hôtesses se font un plaisir de réchauffer le petit pot prévu pour l’occasion. Poulette mange de bon cœur sans oublier de goûter mon plateau repas.
Son petit gabarit lui permet d’être encore bien à l’aise dans le petit berceau (qu’on ne peut malheureusement plus réserver à l’avance, voir les détails pratiques ci-dessous).

2 mois plus tard (Poulette a donc 12 mois), nouveau voyage, très similaire au précédant car Poulette ne marche pas encore. Rien n’à reporter si ce n’est qu’une cacastrophe est un vrai bonheur à gérer dans ce grand espace que sont les toilettes d’un avion.

A 18 mois, ça y est la marche est acquise, ma Poulette parade dans les allées en faisant coucou à tous les passagers avant de s’attaquer à mon plateau repas et de faire une sieste dans le berceau dans lequel elle rentre toujours !

Elle y tiendra d’ailleurs jusqu’à ses 21 mois, les jambes un peu pliées certes mais ça reste confortable.
Mon plateau repas n’est maintenant plus qu’un vague souvenir et j’ai vraiment hâte qu’au prochain voyage Poulette ait son propre siège et surtout son propre plateau repas.

Survivre à 66 heures de vol avec bébé

Ces voyages se sont donc tous bien déroulés. Sans doute car avec la pratique on développe quelques automatismes et réflexes de survie comme prévoir un nouveau jouet pour le voyage, des gâteaux ou autres autocollants.

Pour ceux que l’aventure tenterait voilà quelques détails pratiques toujours bons à savoir.

Jusqu’à 2 ans, bébé voyage gratuitement ou ne paie que 10% du prix du billet adulte et voyage sur les genoux de ses parents. Sur les longs courriers, il est possible de réserver un berceau lors de l’achat des billets jusqu’aux 8 mois de l’enfant. Passés 8 mois cela va dépendre de la bonne volonté du personnel à bord.  Mais à moins qu’une demi-douzaine de bébés voyagent sur le même vol que vous, un berceau devrait être disponible (les points d’ancrage des berceaux sont situés sur la paroi au premier rang) . Toutefois la limite de poids du berceau est de 11 kg et ses dimensions sont à peu près de 70x30x25 centimètres. L’inconvénient principal de ce petit berceau c’est qu’on ne peut y laisser bébé pendant les périodes de turbulences, elles sont faciles à reconnaître ce sont généralement les périodes où bébé dort comme un bienheurex!
En contrepartie, il y a bien souvent un peu plus de place au niveau des pieds au premier rang ce qui permet d’y faire jouer bébé tranquillement (avec des nouveaux joujoux prévus pour l’occasion!).
Pour connaître la configuration des sièges d’un avion, j’utilise ce site qui est très bien fait.

Survivre à 66 heures de vol avec bébé

Les restrictions de bagages varient d’une compagnie à l’autre (voir ce comparateur) mais généralement il est admis qu’un bambin a droit a un bagage en soute d’à peu près le même poids que ceux de ses accompagnateurs ainsi qu’un bagage à main d’une dizaine de kilos (son Trunki par exmple: la valisette/porteur à la mode dans les aéroports) en plus d’une poussette ou d’un siège auto (pour les enfants ayant leur propre siège). J’ai toujours gardé la poussette jusqu’à l’embarquement dans la cabine et je la récupère ensuite aux bagages spéciaux ou hors format, pas une éraflure à ce jour.

Enfin je finirais ces recommandations par l’importance du timing. C’est un élément crucial, mieux vaut prendre un vol où le rythme de bébé s’adaptera sans difficulté. Par exemple un décollage à 11h garantit un repas vers 12h suivit d’une bonne sieste.
Le vol de nuit est également pratique, cependant il est bon de s’assurer (sur le vol aller par exemple) que bébé dort bien dans le berceau.

Et pour finir n’oubliez pas de mettre dans vos valises un élément essentiel : la patience !
Car bien sûr un bébé pleure, chouine et râle, c’est normal et en 66h de vol je n’ai vu personne nous en tenir rigueur. Alors ne vous stressez pas en pensant que votre enfant gène les autres passagers car la plupart du temps les enfants sont bien plus sages (sauf cas exceptionnel du bambin qui crie 8h non-stop) que certains adultes…

Bon vol!

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