Le cerveau humain compte mille milliards de neurones.
Chacun des dizaines de milliards d'entre eux a des possibilités de connexions de l'ordre de 1 suivi de 24 zéros.
Si on voulait chiffrer le nombre total de combinaisons/permutations du cerveau, il serait de 1 suivi de 10,5 millions de km de zéros.
Il n'existe aucun être humain capable d'utiliser tout le potentiel de son cerveau: il est illimité !
Forts de cette excellente nouvelle, amis cérébrés, qu'avez-vous projeté de faire du vôtre aujourd'hui ?
J'aime autant vous le dire: la réponse "Rien" n'est pas recevable.
Au mieux, un "Je ne sais pas" mais pas davantage.
Bon, mais prenez votre temps (et le mien aussi, si ça vous fait plaisir): il arrive que, tout performant qu'il soit, il freeze sur une question simple.
En fait de simple, pas tant que ça, n'est-ce pas ?
Encore faut-il d'une part qu'il ne se soit pas ligué d'une seule voix contre vous.
D'autre part, qu'il vous soit loisible de vous en servir comme vous l'entendez (et entendez: comme il a besoin de l'être !).
Son propre cerveau qui se ligue contre soi, qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Suspense inutile: ça ressemble à s'y méprendre à cette vilaine petite voix qui répète à l'envi ces "Laisse tomber, tu n'y arriveras pas", "Ok, tu as réussi ça. Mais si tu as réussi, n'importe qui peut y arriver aussi !", "La faute à pas d'chance, hein!", "N'essaie même pas, peine perdue !", "Et voilà, encore un échec: quelle surprise !" etc.
La voix du petit juge rabat-joie rabougri tout de noir vêtu, corbeau de malheur, qui prend un malin plaisir à vous saper le moral sitôt une épreuve sous le nez ou une passée !
Je vous invite à relire les premières lignes.
Allez-y, prenez votre temps, je vous attends …
……………………
Ca y est ?
Bien bien bien..
Petite voix de petit juge ne peut toujours se passer de vous malgré la puissance de feu abritée sous votre boîte crânienne ?
Ce n'est pas grave: on va se passer de lui.
C'est bien gentil, me direz-vous, ce "quoi faire". Mais comment ?
Eh bien ma foi, si l'austère personnage s'est installé à demeure et que vous ne parvenez pas à vous en défaire, rien ne vous empêche d'inviter son contraire.
Forcez la cohabitation du "plus" avec le "moins".
Faites dans l'auto-indulgence.
Pas dans l'auto-complaisance ! On n'est pas là pour creuser !
Visualisez le bureau de Poste le plus proche de vous.
Visualisez le chemin pour vous y rendre.
Vous y êtes ?
Bien.
Maintenant, catastrophe, mauvaise nouvelle: effondrement du sol, travaux de voirie etc: le chemin est bloqué.
Un courrier pour vous de la plus haute importance vous y attend pourtant !
Que faites-vous ?
Demi-tour, patienter pour revenir plus tard ?
Ou trouver un autre chemin ?
Demi-tour : Ca peut être long. Et le courrier repartira à son expéditeur. Vous ne saurez jamais ce qu'il contenait …
Libre à vous de vous contenter d'un tiède "Bof..", il est vrai.
A ces "Bof"-là, je livrerai un "message subliminal" en fin de ce post.
Trouver un autre chemin. Voire plusieurs.
Oui, possible que ça vous allonge le temps de trajet.
Et même que ce soit plus fatiguant.
Mais ne serez-vous pas arrivé à destination en fin de compte ?
Votre précieux courrier entre les mains ?
C'est exactement ce que fait votre cerveau.
Tout le temps.
Ses bureaux de Poste à lui s'appellent:
Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Quand ? Pourquoi ?
Chaque jour, il tente de répondre à ces questions-là.
Et tant qu'il ne trouve pas, il cherche !
Ses réponses peuvent aller de la milli-seconde à plusieurs mois.
Tout dépend des réponses qu'il cherche et veut.
Des options qu'il apprend, examine, évalue, calcule, assemble, désassemble, coordonne, désapprend, synchronise, projette, simule etc.
Il est par essence perpétuellement en mouvement.
Notez qu'une fois une destination atteinte, il recommence vers une autre.
Calcule même plusieurs destinations simultanément !
Allez le petit juge austère: tais-toi, observe et admire …!
Au passage, remarquez que s'il y a allégorie avec le fonctionnement de notre cerveau humain, celle-ci est aussi valable pour le fonctionnement d'une entreprise:
N'avez-vous jamais remarqué cette propension d'attente en demi-tour sur elle-même de l'organisation qui n'arrive finalement jamais à destination ?
Transition sur le fait qu'il vous soit loisible ou non de vous servir pleinement de votre super-calculateur biologique.
Le monde de l'entreprise et ses carcans..
Qui tente parfois de circonscrire la portée d'un potentiel par nature illimité !
Cette fois, ce n'est plus seulement votre frustrante et castratrice petite voix intérieure qui vous la joue en La Majeur.
Ce sont de multiples tristes sires qui préfèrent encore couler le navire et l'équipage que de vous tolérer à écoper avec eux..!
Retournez donc nettoyer le pont en assistant vous aussi au naufrage !
Fierté et orgueil mal placés ?
C'est malheureux, vous n'y pouvez pas toujours grand chose mais c'est ainsi.
Bien, tant pis pour l'entreprise: après tout, chacun est libre de choisir sa destination.
Si la sienne est d'aller sciemment, volontairement et fièrement droit dans le mur, ne culpabilisez pas inutilement, ne les écoutez pas à planter leurs pics perfides dans votre peau tendre: non, ce n'est pas vous qui abandonnez, ce n'est pas la facilité que vous choisissez, non, vous ne vous posez pas trop de questions pour votre plus grand malheur personnel et non, il ne s'agit pas de votre échec.
Passez-vous un Requiem: la litanie des Cassandre ne gagnera pas en profondeur mais au moins, vous limiterez sérieusement le risque d'hémorragie de vos écoutilles.
Après tout, Darwin ne nous a pas appris que ce sont les plus forts qui survivent.
Ce sont ceux qui s'adaptent (et acceptent de changer ce qui doit l'être).
S'ils refusent ne serait-ce que de vous entendre, comment leur faire comprendre ?
Vous n'êtes pas immortel après tout.
Et vous le "sentez" bien, là, que vous n'êtes pas à votre place, que vous valez mieux que "ça".
Ne les laissez pas vous faire perdre votre temps (de vie) !
Le faire seul est votre affaire. Votre droit.
Pas le leur.
Vous jouez chaque jour, à chaque seconde, une partie d'échec contre un adversaire sans pitié: le Temps.
Au revoir Mesdames, Messieurs.
Bonne chance et au plaisir !
Bon alors, à part ça, le pont du bateau, ça vous avait plu ?
On se les relit à nouveau, les petites phrases du début ?
Illimité …
Ca fait rêver, vous ne trouvez pas ?
Exactement: ça fait "rêver" !
Imaginer.
Croire.
Faire.
Echouer.
Recommencer.
Echouer encore.
Recommencer.
Réussir …
Tout est affaire [de choix] de destination…
Ne vous fustigez pas d'échouer.
C'est de ne pas essayer qui est criminel.
Contre vous-même..
Vous êtes d'abord votre propre Leader !
Ci-dessous, le "message subliminal" pour les réponses "Bof".
Je vous laisse y songer :
Tags : cerveau, Entreprise, Motivation, réussite
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