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Maciste contre le Cyclope

Publié le 18 mai 2012 par Olivier Walmacq

maciste contre cyclope

genre: péplum
année: 1961
durée: 1h40

l'histoire: Bien qu'après Ulysse ait aveuglé le Cyclope Polyphème et déjoué les plans de la reine Circé, les deux créatures cherchent vengeance. Maciste va déjouer leurs plans.

la critique d'Alice In Oliver:

Comme je l'ai déjà souligné dans un précédent article, dans les années 60, Hercule, Samson, Maciste et Ulysse se disputent la couronne du plus courageux demi-dieu, via plusieurs productions nanardeuses et/ou kitschissimes, la qualité étant rarement au rendez-vous. Malheureusement, Maciste contre le Cyclope, également connu sous le nom de Maciste dans l'enfer du Cyclope, et réalisé par Antonio Leonviola en 1961, n'échappe pas à la règle.

Cette fois-ci, c'est un certain Gordon Mitchell qui interprète Maciste. L'acteur convient parfaitement à ce personnage surhumain.
Il s'agit encore d'un bodybuilder, certes impressionnant par les muscles, mais beaucoup moins au niveau expressif.
Inutile de revenir sur la prestation de ce dernier. En même temps, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux.

Au niveau de la tonalité, Maciste contre le Cyclope joue davantage la carte du péplum. Ici, peu ou prou de fantastique, qui est aussi la marque de fabrique de la saga. Seule exception: l'apparition du Cyclope, le design de ce dernier laissant sacrément à désirer ! Au niveau du scénario, pas grand chose à signaler non plus.
En vérité, Maciste contre le Cyclope pourrait s'apparenter à une suite d'Ulysse, réalisé par Mario Camerini. Ulysse a déjoué les plans de la vil reine Circé et a battu le cyclope Polyphème en combat singulier.

maciste contre C

Tout du moins, le guerrier demi-dieu a réussi à lui crever un oeil. La reine Circé et Polyphème réclament vengeance.
Mais cette fois-ci, c'est Maciste qui prend la relève. Hélas, Maciste contre le Cyclope est loin de posséder l'énergie et l'inventivité du film de Mario Camerini.
Il s'agit d'une production fauchée qui doit composer avec les moyens du bord, soit trois francs six sous.

Ensuite, la réalisation d'Antonio Leonviola n'aide guère. Ce cinéaste fait vraiment figure d'un petit tâcheron: mise en scène plate, acteurs perdus dans une production bancale et séquences d'action qui se comptent sur les doigts d'une main atrophiée. Voilà pour le menu fretin ! Même pas le charme d'un bon vieux nanar ! 
Même les amoureux du genre risquent d'être déçus par ce cru ennuyeux et des plus dispensables. Bref, un bon vieux navet !

Note: 04/20
Note naveteuse: 15/20


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