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ROMY, beauté intemporelle et fatale…

Publié le 22 mai 2012 par Etv @etvonweb

ROMY, beauté intemporelle et fatale…

Elle a tiré sa révérence voici trente ans, le 29 mai 1982. A 43 ans. Laissant un vide qu’aucune comédienne, à ce jour, n’a réussi à combler.

Née Rosemarie Magdalena Albach le 23 septembre 1938 à Vienne, de parents tous deux comédiens, Romy Schneider s’est essayée au cinéma à 15 ans, dans «Les Lilas blancs». Entre l’adolescente et la caméra, un échange magique s’est mis à opérer. L’étincelle est devenue une flamme dans laquelle son immense besoin d’absolu la projetée corps et âme. Avec les résultats que l’on connaît.

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Romy Schneider dans «Les Lilas blancs»

Entre le joli visage joufflu qu’elle prêta à Sissi, le temps de trois films, et le masque tragique de Elsa/Lina dans «La passante du sans souci», il y eut… les choses de la vie. Des films dont la plupart sont devenus cultes. Et des drames personnels qui l’ont anéantie. Christine, son premier film français, l’a jetée dans les bras d’Alain Delon lequel desserra son étreinte cinq ans plus tard… Entretemps, Romy s’était illustrée sur scène dans «Dommage qu’elle soit une putain», avouant que Luchino Visconti lui avait tiré tout ce qu’elle avait dans le ventre ! Entretemps, Hollywood s’était entiché d’elle lui offrant d’être dirigée par Orson Welles («Le procès»), Otto Preminger («Le Cardinal»), Clive Donner («What’s new pussicat») et David Swift  qui lui fit danser un cha-cha endiablé avec Jack Lemon dans «Good neighbor Sam»…

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Côté cœur, l’actrice renoue avec le bonheur : son petit David vient au monde en 1966 né de son union avec le metteur en scène allemand Harry Meyer. Elle met sa carrière en veilleuse jusqu’en 1968 où elle apparaît lumineuse de beauté dans «La Piscine» aux côtés d’Alain Delon. Dans les années ’70, elle devient l’égérie de Claude Sautet qui lui offre quelques-uns de ses plus beaux rôles : Hélène dans «Les choses de la vie», Lily, la troublante prostituée de «Max et les ferrailleurs», la Rosalie forte et sensible de «César et Rosalie»… Son premier César c’est pourtant à Andrzej Zulawski que Romy le doit pour son interprétation terrifiante de vérité dans «L’important c’est d’aimer», en 1974.

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Romy Schneider dans «L’important c’est d’aimer»

De film en film, elle en vient à personnifier l’évolution de la femme dans la société, à y mettre tant de fougueuse conviction qu’elle touche toutes les femmes dans ce qu’elles ont de plus personnel, de plus secret, de plus profond. «Une histoire simple», son deuxième César en 1978, nous la livre émancipée, fidèle en amitié, libre de ses désirs et de ses sentiments, émouvante à force d’assumer ses exigences et ses contradictions. C’est Marie, une femme à son image.

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A la petite Sarah qui vient illuminer sa vie en 1977 fait suite, en 1979, le suicide de Harry Meyer dont elle a divorcé en 1975. Les années suivantes seront marquées par le signe de la mort : elle se suicide dans «La mort en direct», elle est assassinée dans «La Banquière» et abattue par les nazis dans «La Passante du sans souci», le film quelle tourna quelques mois à peine après le mort accidentelle de son fils David, le 5 juillet 1981. Elle repose près de lui dans le petit cimetière de Boissy-sans-avoir, une petite commune des Yvelines où elle venait d’acheter une maison, s’imaginant y vieillir parmi ses arbres fruitiers, son potager et  toutes les fleurs qui accepteraient d’y pousser… Ce fut une de ses dernières interviews. Vidéo

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Romy Schneider dans «La Passante du sans souci»

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