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Charlotte Bousquet, La Peau des rêves (tome 1 : Nuit Tatouée)

Par Grazyel

14-mai-2012---5.jpg Me revoilà enfin sur le blog pour parler d’une de mes dernières lectures : Nuit Tatouée, le premier tome de La Peau des rêves de Charlotte Bousquet. En introduction, je dirais que j’ai beaucoup apprécié ce roman, mais je vais expliquer tout de suite pourquoi.

 

Résumé : Être libre de son destin. Venger ses parents massacrés par des chimères, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Telles sont les ambitions de Cléo, orpheline élevée par le clan du Passage, ennemi juré des créatures hybrides. Jusqu’au jour où, combattant l’une d’elles, Cléo voit ses certitudes voler en éclats. D’où vient son tatouage au poignet, étrangement semblable à celui de la chimère ? Que signifient ces visions terribles liées à la mort des siens ? Convaincue que son adversaire connaît la clef de son passé, l’adolescente se lance sur ses traces. En chemin, elle affrontera la haine, la trahison… et son désir pour Axel, un ténébreux ailé.

 

Comme je l’ai expliqué sur mon blog de lecture, j’ai eu du mal à entrer dans le roman au départ. Je l’avais commencé plusieurs semaines plus tôt, et j’ai lu quelques autres trucs avant de m’y mettre vraiment, puis le coup de cœur s’est déclenché tout seul. De fil en aiguille, j’ai aimé suivre les aventures de Cléo et découvrir son univers, qui elle était, etc. Sa quête est passionnante, elle est à la recherche de son passé dans un monde où le futur est assez laid. Cléo est donc une héroïne que j'ai beaucoup aimé, pourtant, j'ai toujours eu un problème avec les personnages féminins (comme je le répète trop souvent sur mes blogs), mais elle, elle a du caractère, elle est forte et humaine à la fois. Et puis, la couverture du roman influence un peu : sa beauté brûlante est à l'image de ce qu'elle est dans l'histoire, et son côté gothique m'a poussé à beaucoup l'aimer. Je me serais bien identifiée à elle si je n'étais pas une sorte de molusque presque roux et dénoué de détermination (chose qui est une grande qualité chez Cléo).

Donc, pour le moment, on ne découvre vraiment que Cléo ainsi que sa « fausse » sœur Tania, que je n’ai pas aimée du tout. Pour moi, c’était une future peste, et ça se sent dès les premières pages. C’est souvent qu’on la voit avoir un regard sombre, négatif, la jalousie la ronge et du coup, elle est rapidement détestable. Pourtant, Cléo est d’une grande douceur avec elle, quelque part, on dirait qu’elle est un peu son point faible et je pense que les seuls moments où l’héroïne est naïve, c’est lorsqu’elle est en compagnie de la jeune fille. L’autre personnage que je n’ai pas aimé, c’est Tybalt, je pense que c’était voulu et sa violence est désagréable. Il est hargneux, possessif, décourageant et le fait de ne pas en savoir beaucoup sur lui nous pousse à vouloir lui arracher les… et les lui faire bouffer. Vraiment. Je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit qui puisse justifier son comportement, donc il n’est pas attachant du tout.

Par la suite, on rencontre aussi Lyn, et Lyn est géniale. Elle m’a vraiment fait craquer. La relation qui se créée entre elle et Cléo est magnifique. C’est assez rapide, mais je trouve que cette rapidité est très bien expliquée et logique, elle va avec l’histoire, avec l’évolution de l'intrigue. L’autre personnage qui sera sans doute attachant, c’est Axel, mais pour le moment, on l’aperçoit seulement au début et un peu plus à la fin, donc il n’y a pas grand-chose à en dire, si ce n'est que sa noirceur me semble déjà être une carapace à lumière (enfin, c'est ce que je suppose...).

Sinon, d’un point de vue plus général, j’ai adoré l’écriture de l’auteur. Au début, j’avais un peu de mal, puis je me suis habituée à son rythme, sa façon de faire vivre l’histoire. Elle lui donne du relief et par rapport à certains autres livres que j’ai pu lire, c’est une écriture vraiment belle que l’on découvre ici. Et c’est sans doute cela qui peut être perturbant sur le coup : les romans « jeunesses », on ne s’attend pas forcément à ce qu’il soit écrit d’une façon originale, et ça peut désarmer sur le moment. Puis après, on capte la qualité de l’écriture et ça nous plonge encore plus dans le récit. Bref, j’ai adoré.

 


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