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Turkish Superman

Publié le 10 juin 2012 par Olivier Walmacq

turkish superman

genre: fantastique
année: 1979
durée: 1h05

l'histoire: Le journaliste Tayfun Kent est en réalité Superman. Ce sont ses parents adoptifs qui lui révèlent sa véritable identité. Ils lui offrent alors un morceau de kryptonite verte, renfermant les secrets de ses origines et de sa venue sur Terre.

la critique d'Alice In Oliver:

Après avoir revisité certains classiques et gros succès du cinéma américain à la sauce kebab, le cinéma turc décide de produire une version très personnelle de Superman, le film de Richard Donner, sorti en 1978.
Bienvenue dans Turkish Superman, réalisé par Kunt Tulgar en 1979. En vérité, cette version du pauvre reprend les ingrédients essentiels du film original.

Toutefois, certains éléments sont modifiés pour l'occasion. Par exemple, Clark Kent devient Tayfun Kent.
Après tout, la Turquie a le droit elle aussi d'avoir son Superman, un super héros plutôt mal en point par ailleurs.
Par là, comprenez que Turkish Superman reste un grand moment de pignolade ! Après une rapide introduction nous présentant les origines du super héros, l'action du film se déroule sur Terre.

turkish S

Journaliste de son état, Tayfun Kent doit composer entre sa vie de terrien et ses nombreuses envolées dans le ciel turc.
D'ailleurs, sur ce dernier point, Kunt Tulgar ne nous épargne rien. Il faudra donc se contenter d'une poupée filmée de loin pour les séquences aériennes.
Sans compter une photographie en arrière plan totalement saccadée.

Quant à Superman à lui-même, notre super héros de pacotille doit apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Aussi, aura-t-on le droit à une séquence de voyeurisme involontaire, la vision infrarouge de notre héros lui permettant de voir à travers les vêtements d'une belle jeune femme. Mais Tayfun Kent ne serait pas grand chose sans sa bien-aimée, soit Loïs Lane, revue à la sauce turque pour l'occasion.
Sur ce dernier point, le scénario ne se résume qu'à une série de bastons et de séquences aériennes mal foutues et filmées avec la jambe gauche du réalisateur.

turkish S

L'histoire pourrait donc se résumer ainsi. Le méchant, une sorte de Lex Luthor turc, kidnappe la fiancée de Superman et détient un morceau de kryptonite.
Superman doit intervenir et sauver une nation toute entière, donc, la Turquie ! L'homme de fer doit alors affronter la bande de Lex Luthor, défoncer des portes en mousse et réchappe de peu à un piège (une guillotine en bois !) tendu par son pire ennemi.
Heureusement, ce carnage dans les règles ne dure pas très longtemps, soit à peine une heure et cinq minutes de bobine.

turkish superman

Pour la dernière fois, ce n'est pas une poupée, mais bel et bien Superman ! Enfin... Turkish Superman !
Et je ne parle même pas de la musique du film. Sur ce dernier point, Kunt Dulgar varie les plaisirs et pompe la musique du film original.
Mais parfois, Turkish Superman est entrecoupé par des BO cacophoniques et pour le moins peu appropriées.
Par exemple, on reconnaît la BO de James Bond et celle de Midnight Express. Dans son genre, Turkish Superman vaut largement les nombreux pastiches involontaires du cinéma turc. Pour les amateurs, il faudra donc se préparer psychologiquement.
Donc, un gros nanar dans les règles mais toujours plus amusant que le dernier Superman en date, soit Superman Returns.

Note: impossible de noter ça !
Note nanardeuse: 18/20

 
Superman donuyor 1979 [extrait 1]


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