Législatives : les français sont des imbéciles

Le changement, c’est pas maintenant…

Ils pensaient certainement, ces veaux, qu’il suffisait de se débarrasser du psychopathe qui l’a précédé en choisissant quelqu’un de plus normal pour que la France aille mieux. Et donc, hier, ils se sont relâchés, estimant que le pire était derrière eux. Les cons. Masse de votants inerte et sans cervelle à laquelle on peut adjoindre une tonne d’abrutis (putain… 43 % d’abstention… Énorme!). De quoi gâcher la recette du changement. N’ont-ils donc pas réfléchi une seule seconde au fait qu’un Président n’est rien sans une majorité à l’Assemblée, et que ce sont ces députés qu’ils connaissent si mal qui font les lois qui changent ou non leur vie et la notre, au quotidien ?

Or, ceci étant posé, qu’ont-ils fait, hier ? La même chose que depuis trente ans : un coup le PS, un coup l’UMP, et vice versa…. Tu parles d’un changement ! Poursuivre avec les mêmes qui les ont foutu dedans depuis tout ce temps… Ils n’ont décidément rien compris. La rupture avec la politique austéritaire et antisociale, ce n’est pas pour demain.

Et en plus, cerise sur le gâteau, dans la onzième circonscription, ils ont préféré quelqu’un qui prône l’exclusion, le rejet de l’autre, plutôt que l’Humain d’abord, la voie démocrate et républicaine. Tout ce que le FN n’est pas. Et comme l’UMP prône des valeurs qui ne sont guère différentes, on peut compter sur eux pour ne surtout pas s’opposer à cette peste brune. Honte à ce pays, que je ne comprends pas, n’accepte pas, et n’excuse pas. A bas les fachos !

Constatant que l’action politique traditionnelle ne fonctionne plus, face à un parti xénophobe qui augmente de jour en jour et d’année en année son audience, et dont les idées se répandent de plus en plus tranquillement sans la moindre trace de remords ni d’état d’âme, j’ai décidé de prendre le maquis, et je rallie donc à présent des forces antifascistes plus souterraines… Mais plus efficaces.

Ras le front bas, moi, ce soir… Envie d’en découdre avec cette France que je n’aime pas : celle du passé et du repli sur soi, de l’égoïsme et des discriminations. Celle de la régression sociale.  Ce n’est définitivement pas la mienne. Et je me battrai contre jusqu’à mon dernier souffle.