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Pirates des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl

Publié le 13 juin 2012 par Olivier Walmacq

pirates des C

genre: aventure
Année: 2003
durée: 2h20

l'histoire: Dans la mer des Caraïbes, au XVIIème siècle, Jack Sparrow, flibustier, voit sa vie basculer le jour où son ennemi, le Capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl, puis attaque la ville de Port Royal, en levant au passage la fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L'ami d'enfance de celle-ci, Will Turner, se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine.

la critique d'Alice In Oliver:

Ce premier épisode, intitulé Pirates des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl, sorti en 2003, annonce une grande saga à venir.
Pourtant, à la base, le pari tenté par Gore Verbinski et Jerry Bruckheimer, réalisateurs du film, était loin d'être gagné.
Il semble que le cinéma et les pirates ne font pas bon ménage. Preuve en est avec le même Pirates, réalisé par Roman Polanski au milieu des années 80, qui sera boudé par le public lors de sa sortie dans les salles obscures.

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Heureusement, ce premier volet remportera un vif succès à travers le monde. En même temps, Walt Disney est le producteur du film.
Le budget est donc au rendez-vous de ce blockbuster et réunit plusieurs acteurs bien connus du grand écran: Johnny Depp, Orlando Bloom, Geoffrey Rush, Keira Knightley, Jack Davenport, Jonathan Pryce et Kevin McNally.

Comme je l'ai déjà souligné, Pirates des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl réunit les gros moyens. D'ailleurs, Jerry Bruckheimer fait appel à Hans Zimmer pour signer la bande originale du film.
Ce qui obligera ce dernier à refuser sa participation au Dernier Samouraï. Pour le reste, ce premier opus suscite quelques craintes.
N'oublions pas que Gore Verbinski est tout de même responsable de Kangourou Jack, Cody Banks ou encore Charlie's Angels 2.

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Voilà donc le réalisateur aux commandes d'un gros blockbuster. Pourtant, les pirates sont devenus très rares au cinéma.
Il faut donc renouer avec le succès. Avec Pirates des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl, Gore Verbinski a le mérite de renouveler le genre.
Le cinéaste varie les plaisirs et oscille entre film d'aventure, fantastique, morts-vivants, humour et divertissement grand public.

Avec ce premier Pirates des Caraïbes, Johnny Depp incarne un pirate, Jack Sparrow, qui va lui coller à la peau.
Indéniablement, ce personnage hauts en couleurs, à la fois insolent, flibustier et romantique, est l'atout charme de ce premier opus, et plus largement, de la saga. Quant aux autres acteurs, ils font le job mais ne délivrent pas non plus une grande prestation, à l'exception peut-être de Geoffrey Rush, plutôt convaincant sous le costume du bad guy de service, le capitaine Barbossa.

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Certes, au niveau de la tonalité, le film respecte le cahier des charges mais vient apporter un nouveau souffle au genre pirates.
L'aventure est donc au rendez-vous. Ce premier volet est parfaitement rythmé et varie les hostilités. Si bien que l'on ne voit pas les deux heures et 20 minutes s'écouler. Ensuite, ce premier chapitre peut s'appuyer sur un Johnny Depp charismatique, plusieurs séquences d'anthologie, des personnages attachants, de très bons effets spéciaux et un humour omniprésent. Comme quoi, il est possible de réaliser des blockbusters divertissants. Au moins, Gore Verbinski ne prend jamais son public pour un imbécile. Une leçon qu'aurait dû retenir Michael Bay avec la saga Transformers.

Note: 16/20


PIRATES DES CARAIBES, LA MALEDICTION DU BLACK PEARL - Bande-annonce VF


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