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Facebook facteur de dépression pour les adolescentes

Publié le 14 juin 2012 par Stephaneprior @informatiqueact

Facebook facteur de dépression pour les adolescentesLe docteur Leonard Sax est un psychologue américain auteur de « girls on the edge », spécialiste de l’étude des jeunes filles. Au terme d’une étude, il conclut que le réseau social Facebook pourrait avoir un lien avec le mal-être de nombreuses adolescentes, voire provoquer des dépressions.

Les filles sont la population dominante sur Facebook : 58%. Sur le réseau social, leur comportement apparaît quelque peu différent de celui des garçons : elles mettraient en scène leur vie, sous-lignant le positif à l’aide de clichés et de statuts soignés. Dans le même temps, elles passeraient plus de temps que les garçons à analyser les profils de leurs amis, à regarder dans le détail leurs photos… Et tout cela aurait des incidences sur leur bien-être moral.

D’après le docteur Sax, les adolescentes auraient plus de mal à faire la différence entre vie réelle et vie sur les réseaux sociaux. Ainsi, elles tiendraient pour acquis que tout puisse aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour leurs amis en faisant abstraction de ce qui pourrait réellement être. Elles pourraient ainsi considérer que la vie de leurs amis est tellement mieux que la leur. Le piège est que plus on passe de  temps sur des réseaux sociaux et plus on néglige sa vie réelle, ce qui pourrait constituer un cercle vicieux pour les jeunes filles fragiles.

Selon le docteur Sax, plus la jeune fille aura d’amis et plus elle passera de temps sur les réseaux sociaux, plus elle sera encline à souffrir de mal-être. Il préconise donc l’implication des parents dans la vie virtuelle de leurs enfants. Selon lui ils ne devraient pas permettre à leurs adolescentes de passer plus d’une heure ou une demi-heure sur les réseaux sociaux. Enfin il affirme que les parents devraient être au courant de tout ce que font leurs enfants sur internet, pour les protéger.

Le constat est alarmant, mais pas surprenant. En effet les réseaux sociaux peuvent être un merveilleux outil qui permet de prolonger la vie sociale là où elle s’arrête, mais ça peut également être une arme redoutable, un cache-misère propre à bercer des personnes fragiles dans une illusion de bonheur dangereuse. A chacun de savoir où il en est, mais quoi qu’il en soit, je ne pense pas que le jour où les enfants raconteront dans le détail leur vie à leurs parents soit prêt d’arriver avant longtemps. L’isolement, la fatigue chronique et le rejet de l’autorité sont des signes évidents de mal-être chez les adolescents, les parents attentifs y sont sensibles.


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