Magazine Cinéma

Réflexions sur de la cinématographication

Par Munch

Nothing To Lose : J’ai vu ce film au cinéma il y a de ça des lunes et je me permets parfois de le réécouter car… il est divertissant et drôle. Au niveau du montage et des chansons, il a un peu mal vieillie (il faut dire qu’à l’époque je n’étais pas un fan de Scatman John) mais Nothing To Lose tient encore la route. Steve Oederkerk pré-Kung Pow, qui écrit et réalise le film se permet même un caméo débile mais amusant et vole presque la vedette. Tim Robbins, John C McGinley et Giancarlo Esposito sont amusant et Martin Lawrence nous offre sa seule performance sympathique et tolérable dans une filmographie qui compte que des navets (Black Knight!!)*. Les buddy movies ont été une sorte de gangrene dans les années 1990 (Bulletproof, Showtime, I Spy, The Hard Way, etc…(etc n’est pas un film)) mais je crois que Nothing To Lose est la seule comédie du genre à ne pas avoir comme protagonistes un policier. Ce qui ne fait pas automatiquement de Nothing To Lose un grand film, mais il permet de traiter de d’autres sujets importants, comme le racisme et le racisme mais jamais de façon condescendante comme on pourrait le croire avec un Martin Lawrence comme acteur principal. *Lawrence à aussi joué dans Do The Right Thing, mais c’est avant You’so Crazy, où il a commencé à se prendre pour Eddie Murphy. Nothing To Lose est donc le 2e film potable de sa filmographie.
There’s Nothing Out There : Sorte de Scream mais 6 ans plus tôt (c’est dumoins comme ça que Troma essaient de vendre le film maintenant), TNOT a beaucoup d’idées, très peu de budget et réussie à moitié à amuser, ce qui n’est pas mal du tout. Plusieurs idées visuelles et même au niveau du montage fonctionne presque mais étonnent car ce n’est pas le genre de film a vouloir essayer quoique ce soit sauf nous montrer des seins (oui, il y en a). L’humour fonctionne quand on sait qu’il s’agit d’une comédie et ce n’est pas toujours très clair. Le montage frôle parfois l’amateurisme mais ce n’est que parce que le cadrage, à la base, est une des faiblesses du film. Les acteurs ne sont pas mauvais, plutôt un peu mal dirigé et n’ont absolument pas l’âge de leur personnage, ils sont supposé être à l’école, donc avoir entre 18 et 19 ans mais le plus jeune du lot à facilement 37 ans, ce qui rend ses actions un peu débiles puisqu’il semble beaucoup plus mature que ce qu’il nous montre. Il n’y a pas d’âge pour avoir peur dans le noir mais il y a un âge où crier comme une fillette ne fait pas tellement 37 ans.
Contraband : Remake de l’honnête thriller islandais Reykjavik-Rotterdam, Contraband est une version plus pesante, plus hard rock radiophonique. Contraband se prend pour Nickelback, mais il est en fait Sloan. On allonge l'intrigue inutilement et le film fait donc du surplace au lieu d'aller droit au but.  Tout est filmé et monté avec urgence comme si notre vie en dépendait ou comme si on croyait avoir affaire avec Jason Bourne ou Michael Mann. Le résultat est assez ordinaire, aussi bien écouter l'original.  
Footloose : Le premier truc qui frappe dans Footloose The Remake, c’est que l’histoire de l’original (un pasteur interdit toute musique et danse dans un village) qui est un peu farfelue, est encore une fois utilisé dans un contexte où des ados sont morts après une soirée dansante. On peu comprendre que si des jeunes écervelés sont morts, le pasteur ou prêtre ou celui qui s’occupe des écrit des apôtres, veut responsabiliser les jeunes du patelin.Mais ce qui est encore plus farfelue que l’histoire original de Footloose qui est reprise ici, et c'est là que je veux en venir, c’est que les jeunes qui sont mort dans l’accident de voiture au début du film, dansaient sur une version 2.0 de la chanson Footloose. Autrement dit dans l’univers de Footloose The Remake, Footloose existe. Alors est-ce que le prêtre s’est inspiré du film pour passer sa loi anti-musique dans le village? Si oui, il a bien dû s’apercevoir que ça ne marcherais jamais puisqu’un ado rebelle allait chambouler le village avec ses pas de danse électric-boogaloo-esques. Avec la génération Iphone, combien de temps le pasteur pensait-il qu’il allait garder les ados en otage? Il aurait dû interdire le cinéma au village plutôt que l amusique et ainsi éviter aux jeunes de voir des classiques des années 80 sur Netflix et leur donner des idées de rebellion, comme dans le film Footloose par exemple. Comme les jeunes ont été happé par un gros semi-remorque, il aurait pu, à la place, interdire l’accès aux semi-remorques dans son village entre 22h et 6h. À moins bien sûr que le film ne soit une métaphore sur le sexe. On remplace sexe par danse, alors le pasteur leur interdit les soirées de sexe entre ados dans la salle communautaire du village. Et on sait tous que des ados plein d’hormones dont on interdit le copulage finit toujours par dégénérer… mais je ne pense pas que soit ça. C’est simplement que Lori Singer dans l’original passait pour une sainte-nitouche qui ne voulait que s’émanciper alors qu’ici Julianna Hough à tout de la fillette qui a perdu son hymen à plusieurs reprises avec tous les garçons du village. Autres temps, autres moeurs
The Woman In Black : Le retour de la Hammer dans le paysage horrifique britannique ne nous a donné rien de bien intéressant jusqu’ici mais voilà que The Woman In Black est leur meilleur effort et s'apparente à tout ce qui avait donné à la compagnie ses titres de noblesses dans les années 1960-1970. Le film de James Watkins est visuellement sinistre et inquiétant et l’ambiance est horrifique à souhait, dommage que l’intrigue soit inexistante. Bien que le récit soit tiré d’un roman c’est surtout du côté de la J-horror que l’on va chercher cette simili-intrigue de fantômes. Harry Potter y tient le rôle principal et je dois dire qu’il s’en tire très bien dans un registre tout en intériorité par contre il est beaucoup trop jeune pour être crédible dans le rôle d’un père de famille. De toute façon et c’est bien connu, les magiciens n’ont pas de vie sexuelle.
Wise Guys : Ma fascination pour Danny DeVito n’a d’égal que celle que je porte à Joe Piscopo. Meilleur ami jaloux d’Eddie Murphy aux temps de SNL, Piscopo à complètement disparu du paysage humoristique ou cinématographique lors de son départ de SNL. À moins que l’on compte Dead Heat comme étant sa plus grande réussite au 7e Art, réussite qu’il peut partager avec Treat Williams qui n’en menait pas large lui non plus à cette époque. Wise Guys est un simili-retour à la comédie pour Brian De Palma. Le film est comique dans son ton et son ambiance. Comme la comédie se passe en milieu mafieux, rien n’est tellement menacant tout le monde est gentil à la limite de l’imbécillité. Piscopo et DeVito sont de minables comptables pour la mafia mais rêvent de diriger la ville un jour ou dumoins avoir un rôle moins éffacé. Autrement dit, ils ne veulent plus être les têtes de turc de la pègre. En gros, ça ressemble à ça, avec un humour très Blues-Brothers-on-fait-exploser-des-trucs-pis-toute. DeVito porte une perruque pour ceux qui trouveraient ça drôle!
Going Ape : Ma fascination pour Danny DeVito n’a d’égal que celle que je porte aux singes et autres primates en tout genre. Going Ape est donc un chef-d’œuvre par défaut puisque Devito, trois singes en plus de Tony Danza se partagent la vedette de cette comédie complètement poche. Dans un humour très Blues-Brothers-on-fait-exploser-des-trucs-pis-toute, Going Ape n’a pas une once d’humour, on est à l’opposé de Every Wich Way But Loose. De Vito porte une barbichette et joue un russe pour ceux qui trouveraient ça drôle.
My Best Friend’s Girl : Dane Cook n’est pas Ryan Reynolds non pas dans le sens que Dane Cook n’a pas d’abdominaux mais plutôt dans le sens où Reynolds n’a pas une peau ravagé par des années et des années d’acné. Ce qui fait de Cook l’acteur parfait pour jouer le rôle d’un coureur de jupons. Il nous prouve qu’une extreme confiance en soi et une arrongance à toute épreuve mêlé à une attitude bad boy est la meilleur façon de faire mouiller l’entrejambe de la gent féminine. Le film nous explique également qu’il n’y aura jamais une fille plus belle dans tout l’univers que Kate Hudson. My Best Friend’s Girl est donc un film qui nous ment en plein visage sans arrêt. Mais c’est bien sûr le dernier de nos soucis. Il y a pire. On ne comprend pas le film. Cook joue le rôle d’un trou du cul qui est payé pour sortir une fille, lui faire passer la pire soirée au monde pour qu’elle retourne en pleurant dans les bras de son ex. Le meilleur ami de Cook, Jason Biggs, lui demande donc ses service pour que sa copine, Kate Hudson, lui revienne ou pour qu’elle le trouve beau ou je ne sais trop. Autrement dit Jason Biggs, baise encore des tartes. Cook tombe en amour avec Hudson et il doit s’arranger pour tout faire foirer. Le film ressemble un peu à ça mais il est incroyablement mal raconté. L’humour est assez vulgaire, ce qui n’est pas du tout un problème. On ne comprend jamais si Hudson et Biggs sortent ensemble ou si tout ça est dans l’imagination de Biggs. Biggs disparaît pendant plus de la moitié du film ce qui nous fait douter du titre et de l’amitié qui le lie à Cook puisque celui-ci est incroyablement irrespectueux. Cook n’a aucune valeur rédemptive ce qui nous empêche de le trouver cute, drôle ou remplie de remords. On est supposé croire que Kate Hudson est la plus belle fille au monde alors que sa coloc est Lizzie Caplan. Hudson est incroyablement antipathique et froide et aucunement sexy et le fait qu’elle joggue ni change absolument rien, mais bon, si elle se laisse pèter la cenne par Cook, on est supposé croire qu’ils vont bien ensemble puisqu’ils sont tous deux des pervers. Bravo Hollywood!
Father’s Day : Avec le succès noble de Hobo With A Shotgun, voilà Father’s Day du collectif déjanté Astron-6. Avec un budget risible de 10 000 patates, le collectif en met plein la vue. Le film est gore et crasse et drôle. Dommage qu’on doit utiliser les pires taboos pour essayer de faire rire : inceste, viol, pédophilie, etc… Le film est soigné au niveau du montage, des costumes et du visuel, les effets spéciaux laissent parfois à désirer. Le film utilise encore l’excuse de l’humour bidon pour cacher ses ambitions, son manque de budget et nous faire croire que le viol et le meurtre peuvent être drôle avec la bonne dose de gore. Amusant quand même.
Sexual Parasite : Aussi connu sous le titre Killer Pussy, Sexual Parasite est un moyen métrage et une excuse pour nous montrer des seins en trop grande quantité. Une scène prend environ 12-13 minutes où un garçon joue avec les mamellons d’une fille. C’est long! Il y a des « crotch shot » terme que j’ai inventé pour expliquer un POV de l’intérieur d’un vagin où l’on peut voir le fameux parasite sexuel. Il s’attaque exclusivement au pénis sans aucune raison apparente et ensuite, avec l’aide d’effets spéciaux un peu pas super résussies et/ou gênants, on peu voir un vagin avec des dents. On est loin de Teeth, on est plutôt en mode Wicked City(le film d’animation, pas son adaptation live). Donc ça se résume pas mal à ça : des asiatiques qui baisent dans une usine vide parce que c’est plus facile d’y tourner un film. Il y a du sang et des boyaux mais on ne comprend jamais comment un pénis coupé entraine automatiquement une extériorisation des intestins. À mon avis il n’y a que dans City Of The Living Dead où l’on peut roter nos intestins.  
Imago Mortis : Imago Mortis est un film d’horreur qui prend place dans une école de cinéma italienne. C’est un peu comme Urban Legend 2 mais sans Eva Mendes. Le film a un visuel très soigné. Voilà! C’est tout! Pour ceux qui trippent sur les visuels soignés Imago Mortisva vous donnez des wet dreams tandis que ceux qui trippent sur le cinéma en général que ce soit The Magnificent Amberssons ou Terminal Velocity ou n’importe quoi avec James Stewart ou Wesley Snipes, Imago Mortis va vous faire sacrer parce que c’est plate en tabarnak.
Stuck : Stuck est le dernier film, je pense, de Stuart Gordon. J’adore tout ce que Gordon nous a donné au cinéma (je n’ai jamais vu Castle Freak). Stuck est le pire truc qu’il a fait. Ce n’est pas que le film soit terrible, c’est qu’il est beaucoup trop long autant pour son histoire que pour la morale qu’il nous donne. Stuck aurait dû être un court métrage. Plus le film avance et moins on y croit. Gordon est avant tout un metteur en scène de théâtre et Stuck est ce qu’il a fait de plus théâtral. Une suite de scènes dialoguées qui finissent par lasser car elle nous éloigne de la réalité du film : une fille (Mena Suvari avec des corn rows) qui frappe un sans abris qui reste pris (stuck, l’a pognes-tu?) dans son pare-brise. Elle se sent coupable puisqu’elle avait bu  et décide de le laisser mourir dans son pare-brise, dans son garage puisqu’après tout, il s’agit d’un sans abris. Voilà que plusieurs scène de sexes plus tard, Suvari et son copain n’ont toujours rien fait pour débarasser le sans-abris, toujours vivant. C’est là que les nombreuses scènes de dialogues viennent ralentir le tout parce que peu importe si le ton est humoristiquement noir, que l’on voit les seins de Suvari et qu’elle doit faire avec l’infidélité évidente de son copain, on finit par perdre le sens de la réalité : un homme est pris dans le garage, dans le pare-brise. On finit le tout par une suite de revirements par dessus revirements assez inutiles. La théâtralité de l’ensemble ne dérange en rien, c’est le fait qu’on s’éloigne beaucoup trop de la raison du pourquoi on est dans cette situaton qui nous fait décrocher.
Eaters : Un moment donné les films de zombies qu’ils soient tournés ou non par Uwe Boll, il y en a marre. Sapristi!
The Bleeding House : The Bleeding House malgré son budget risible, ses éclairages moins que presque professionnels (on parle d’éclairages à la limite du film étudiant) et sa mise en scène pas toujours très professionnel (moins pire que les éclairages) réussi tout de même à aller au bout de ses ambitions grâce entre autre à un acteur principal convaincant (on dirait Charles Berling mais du mid-west américain) et un scénario pas mauvais qui nous laisse souvent dans l’intérogation, ce qui est bien pour un suspense, je pense.
The Thing : Le gros problème avec les prequels et je ne cesserais jamais de le dire, c’est qu’il n’y a pas d’intérêt puisqu’on sait comment tout ça va se terminer. D’autant plus que l’on force toujours un peu la note pour faire coincider les éléments du ou des films précédents pour boucler une boucle qui n’a pas tant besoin d’être boucler. Les geeks trippent au boutte car ils peuvent reconnaître les éléments qui vont boucler cette boucle de façon plus souvent qu’autrement artificielle et ça donne toujours l’impression d’être intélligent. Je ne sais pas comment on calcule l’intélligence mais j’ai toujours eu l’impression que ce n’était pas en comprenant que la mort de Jango Fett allait entrainer l’ascension de son fils Boba. The Thing The Remake fait parte de ses films où même moi, j’ai de la difficulté à accepter. Non pas que le film de Carpenter (et avant celui-de Hawk) soit parfait mais le suspense fonctionne, les effets spéciaux MAGISTRAUX n’ont jamais été égalé et la partition musicale donne des frissons. Autrement dit un film réussi où Carpenter à soigné son suspense. La première chose qui étonne (pas vraiment) après le visionnement de son remake c’est qu’il n’a aucun suspense, le film est un copier-coller de l’original en y changeant ça et là quelques éléments (la lampe de poche dans la bouche au lieu du fil de fer chauffé sur le sang pour reconnaître la créature). Au lieu de nous expliquer un peu plus le mystère de la créature, on nous montre la même chose que dans l’original et encore moins. Comme si on se disait qu’on a pas à expliquer puisque les gens comprennent. Donc, on a pas à faire tout un plat avec un chien qui capote puisque l’on sait, après avoir vu le film de Carpenter, que les chiens capotent avec la créature à proximité, on n’a pas à créer un suspense puisque les gens savent que la créature va sortir de nul part, on a pas à nous faire aimer les personnages puisqu’on sait qu’ils vont mourir, etc… Le film gagne des points puisqu’il n’essait pas de boucler une boucle (le norvégien attaché sur une chaise, les veines coupées découvert dans le film de Carpenter et le chien survivant, sont absent) mais il perd aussitôt ses points puisque cela veut dire qu’il doit y avoir une suite en préparation. Les effets spéciaux, mélange de CGI et de latex, n’arrivent évidemment pas à la cheville de l’original et on semble ne plus trop comprendre ce que la créature veut et/ou fait lorsqu’elle assimile un humain. Dans l’original elle tentait de devenir l’être humain parfait alors qu’ici elle se contente de les manger. Il y a même une scène dans la soucoupe volante de la créature. Non, mais qu’est-ce qu’on s’en fout!
Thor : Thor c’est un peu comme Green Lantern mais en beaucoup moins idiot. Il n’y a  pas grand chose à dire sur le film à part que les effets spéciaux sont pas pires. Sinon le film est une excuse pour nous donner une introduction aux personnages (Thor et Loki) avant The Avengers. Si Anthony Hopkins avait eu cette barbe et cet eye-patch dans The Edge, il aurait été encore plus badassquand il s’adresse à l’ours en disant : Come on motherfucker!
Prometheus : Le gros problème avec les prequels et je ne cesserais jamais de le dire, c’est que bla, bla, bla… Prometheus est un prequel à Alien même si Ridley Scott nous dit qu’il est un film en soit, pas nécéssaire de l’associer à la saga alors qu’il fait tout pour boucler la boucle et nous donner un alien avant le générique de fin. La première partie du film est incroyablement soignée, les décors, les costumes même le mystère de l’intrigue nous tient en haleine. On nous raconte une histoire sur l’origine des humains intrigante et puis à peu près tout s‘écroule en 2e partie. Comme si tout d’un coup, le temps manquait pour expliquer toutes les questions que l’on pose depuis le début. Comme si tout à coup on voulait faire un film d’action. La première partie est intéressante parce qu’on semble vouloir nous raconter quelque chose d’inédit, on semble vouloir prendre des risques puis petit à petit on s’apercoit que le film refait exactement Alien mais dans un décor différent et en prenant un peu moins son temps et en multipliant les idioties. Si on met de côté tout le côté scientifique du film qui est d’un ridicule abrutissant (des scientifiques de pacotilles s’envolent pour une mission dont ils ignorent les enjeux, on touche à tout sans stérilisation, on part à la recherche de quelque chose puis lorsqu’on le trouve on n’est pas plus heureux que ça, on touche à un étrange serpent en se disant qu’il veut un calin, etc) si on oublie vraiment tout ça, il ne reste finalement pas grand chose. On passe la 2e partie du film à multiplier les ellipses de temps, les gens se mettent à multiplier les comportement étranges et les personnages unidimentionnels meurent à gauche et à droite sans que cela n’affecte, l’histoire, le suspense, notre plaisir. Il y a un problème dans les prequels où étant donné que tout se passe avant l’original, la technologie semble toujours plus avancé avant qu’après. David, le cyborg-machin est mis en évidence alors que dans l’original on ne savait pas que Ian Holm en était un puis dans Aliens, Bishop était une forme avancée de cyborg, quelqu’un de gentil, de simili-humain. Prometheus se passe facilement 100 ans avant Aliens, et David est encore plus humain que Bishop. David est également plus vilain que Bishop et il semble connaître d’avance les résultats de son plan diabolique. Comme si le mythe de Prométhée apartenait intrinsèquement à David, alors que l'on s,éfforce de nous montrer que la métaphore-mythico-machin à plutôt un lien avec le(les) space jockey. En 2e partie, le film multiplie les hypothèses de lorigine de l’homme mais dans des dialogues un peu lourds, un peu clichés qui servent en même temps de dévellopement de personnage de façon plaqué et inutile. Le personnage de Charlie se met à bouder en buvant de la vodka pour aucune raison et il devient tout à coup antipathique et la mission devient tout à coup de moins en moins crédible puisqu’on passe le reste de la durée du film à essayer de boucler une boucle de façon artificielle et qu’on met de côté toutes les questions que le film s’est posé depuis l’ouverture. On doit donc se contenter de logique toute simple et incroyablement décevante. Charlize Theron ne sert à rien sauf déblatérer la ligne de dialogue la plus stupide du film. Idris Elba pis sa gang ne servent à rien non plus et lors de son suicide-kamikaze on ne peut que se demander pourquoi tout d’un coup il veut jouer les héros et on ne peut que penser à Randy Quaid qui faisait la même chose dans ID4. À partir du moment où Noomi Rapace s’auto-césarienne le ventre, le film perd toute la logique qu’il avait essayer très fort de mettre en place. Je n’ai jamais eu de césarienne et je touche du bois en ce moment mais j’ai l’impression qu’on marche drôle pendant un petit bout après. Noomie court avec difficulté, oui, mais elle grimpe, court, se débat contre une pieuvre(longue histoire, la pieuvre c’est son bébé, en tout cas ça serait long à tout expliquer) et porte sans difficulté aucune David sur son dos. À la surprise générale, Wyland qui a financer la mission se cache sur le vaisseau et décide d’aller se faire arracher la tête sans que cela ne nous affecte. On avait, dans le minable Alien VS Predator, expliqué que Wyland était en vérité Bishop, mais dans Prometheus, il s’agit de Guy Pearce avec du maquillage de vieux. Lance Henriksen à aujourd’hui l’âge du personnage joué par Pearce, on aurait pu économiser sur le maquillage, je dis ça de même. Il y aussi l’histoire des hologramme-flashbacks qui ne sont pas super bien expliqués, on comprend qu’il s’agit de pseudo-poussière d’étoile d’ADN qui nous montre ce qui a bien pu se passer à un endroit X mais il me semble que les endroits visiter ne sont pas vierge d’une seule visite, on devrait en principe voir des millier de flashbacks surimposés l’un sur l’autre et ne rien comprendre à se qui s’y passe. À moins bien sûr, qu’il ne s’agisse en fait que d’un monde en 3D. J’ai vu le film en 2D classique je me suis dit que de toute façon le 2D était la dimension et l’épaisseur des personnages mais j’ai perdu quelque chose dans la traduction, il semblerait. Les dernières minutes essaient avec beaucoup d’effort de boucler la boucle avec Alien mais comme on n’est sur une autre planète et que le space jockey n’est pas celui du premier film, on ne peut que se dire qu’il y aura donc une suite pour expliquer encore plus ce qui n’est pas vraiment expliquer  qu’on va encore plus approfondir le lien entre le space jockey, le vaisseau, le alien, alors qu'il n'y a plus rien à dire. S’il y a suite, pourquoi nous avoir montrer à la toute fin un alien? S’il n’y avait qu’un seul space jockey de vivant où en trouveront-ils dans une suite subséquente? Pourquoi nous montrer que David peut lire les rêves alors que cette idée est oublié aussitôt et qu'elle est à l'origine du débat de l'homme vs Dieu vs machin? Je crois que si j’avais eu mes lunettes 3D je n’aurais pas plus compris. Ridley Scott semble être intéressé par des aspects du film que les fans de la saga n’ont rien à battre, alors le film fini par poser plus de questions que de trouver de réponses. Je ne serais pas surpris si dans 10 ans, Ridley Scott réécoute le film et décide d'y ajouter des licornes pour éclaircir le tout.
Comedian : Documentaire sur les stand-ups comedians américain, c’est un peu un behind the scene d’un univers méconnu sauf lorsqu’on habite au Québec puisqu’il y a 3 humoristes par pied carré. Le film se concentre sur le retour sur scène de Jerry Seinfeld et d’un inconnu méprisable Orny Adams. On peut y voir la camaraderie entre humoristes et parfois y sentir la jalousie. Du point de vue de Seinfeld, puisqu’il est connu, il est donc apprécié partout où il passe même s’il doute sans arrêt sur son métier, sur son matériel, sur son avenir. Il se met constament en danger pour douter encore plus de lui. Mais comme j’ai toujours pensé et que François Debellefeuille à déclaré récement, les humoristes connus peu importe la blague qu’il raconte, les gens vont toujours rire. Tant que l’amour du public est là, l’humoriste n’a pas à s’en faire. Ce qui explique souvent la piètre qualité des textes de certains humoristes mais qui n’empêche pas la vente de billets et les rates dillatées alors que les même textes mis dans la bouche de finissants de l’école de l’humour peuvent paraître tout d’un coup malaisants. Orny Adams, lui, est l’humorsite inconnu du documentaire, celui dont les gens ne rient pas de ses blagues puisqu’ils ne le connaissent pas. C’est un peu 50/50, il peut donner un spectacle acclamé alors que le lendemain personne ne rient. Et tout ça met Orny en beau tabarnak. Parce que voyez-vous Orny Adams est un être incroyablement arrogant, chiant, détestable et prétentieux. Il a de grandes ambitions mais la première d’entre elle est de devenir une vedette ce qui nous donne un impression de superficialité chez l’homme qui se considère un excellent humoriste, un être incroyablement drôle qui n’a rien que les autres n’ont pas. Après 10 minutes de l’entendre se vanter qu’il est un être génial et un génie incompris on n’a un peu le goût d’avoir le pouvoir d’entrer dans notre téléviseur et de lui donner 2 ou 3 coups de crowbar dans les dents. Mais la violence ne règle rien. Il faut voir sa réaction lorsque quelqu’un lui explique qu’il est trop arrogant et qu’il devrait se calmer un peu. Le film est sortie en 2002, nous sommes en 2012 et je n’ai toujours jamais entendu parler de Orny Adams, il y a donc une justice!
Jack And Jill :  Jack and Jill est une idée, sur papier, qui a dû faire rire Adam Sandler et toute sa gang. C'est ensuite devenu un film qui n'a fait rire personne, Gad Elmaleh peu maintenant se vanter, s'il le veut bien, d'avoir perdu son temps dans un film d'Adam Sandler.

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