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Curse The Swamp Creature

Publié le 19 juin 2012 par Olivier Walmacq

curse swamp creature

genre: horreur, épouvante (interdit aux - 12 ans)
année: 1966
durée: 1h20

l'histoire: Dans son laboratoire enfoui au fin fond de la Louisiane, le Docteur Simond Trent mène des expériences étranges et se débarrasse des cobayes humains dans les marécages, faisant le bonheur des alligators locaux.

la critique d'Alice In Oliver:

On cite souvent Bruno Mattei, Cetin Inanç et Ed Wood parmi les plus mauvais réalisateurs de l'histoire du cinéma.
Mais il ne faudrait pas non plus oublier un certain Larry Buchanan. L'air de rien, ce cinéaste est tout de même responsable de gros nanars et navets aux titres évocateurs: Zontar: The Thing from Venus, Le Monstre est Vivant, Mars Needs Women, The Loch Ness Horror ou encore Creature of Destruction, pour ne citer que ceux-là.

Indéniable, Curse of the Swamp Creature, réalisé en 1966, fait partie de cette catégorie de nanars parfaitement indéfendables.
Ici, pas d'acteurs connus si ce n'est pas la présence de John Agar, un grand habitué des films d'horreur et de science fiction.
Au hasard, nous citerons Le Cerveau de la Planète Arous, Attack of the Animal People, Tarantula ! ou encore La Revanche de la Créature.

curse swamp c

Au niveau de ses influences, Curse of the Swamp Creature pourrait s'apparenter à un mixte entre Frankenstein et L'Etrange Créature du Lac Noir.
Malheureusement, la comparaison s'arrête bien là. Pour le reste, le scénario est de facture classique. Il est donc question ici d'un savant fou qui mène des expériences farfelues sur des cobayes humains.
Hélas, toutes ces expérimentations sont un véritable fiasco.

Les cobayes sont donc jetés en pâture dans le lac du coin et font le bonheur des crocodiles. Sur ce dernier point, Larry Buchanan n'hésite pas à utiliser des stock-shots de documentaires. En fin de compte, Curse of the Swamp Creature pourrait presque être considéré comme un film de crocodile !
Les reptiles apparaissent souvent, très souvent... Et ce, plus notre plus grand bonheur !

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En vérité, Curse of the Swamp Creature passe totalement à côté de son sujet. Quant à la créature de service, il faudra patienter jusqu'à la fin du film pour que cette dernière révèle son véritable visage.
Pour le nanardeur de service, il faudra donc prendre son mal en patience. Toutefois, la nanardise est bel et bien au rendez-vous, le monstre humain étant affublé de deux yeux en forme de balles de ping-pong !
Mais bon, en dehors des dernières minutes et de quelques séquences avec des crocodiles, Curse of the Swamp Creature se révèle rapidement ennuyeux.

Note: 0/20
Note nanardeuse: 12.5/20


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