Les personnes atteintes par le psoriasis sont des malades à part entière.

Globalement, on estime qu’environ 1% à 2% de la population mondiale souffre de psoriasis. Alors que cette maladie de la peau n’est ni mortelle (sauf en de rares cas) ni contagieuse, elle n’est pas sans induire, pour certaines formes, des douleurs insupportables.

Il est indéniable de devoir considérer les patients atteints de psoriasis comme des malades à part entière. Ces personnes souffrent de plusieurs façons, en fonction du type de psoriasis ainsi que de la capacité psychologique qu’a le malade d’accepter son état.

Une enquête de 2008 de la National Psoriasis Foundation aux États-Unis a constaté que, sur 426 volontaires (tous les patients atteints de psoriasis), 71% affirment que la maladie est un problème important dans la vie quotidienne.

Environ 63% perdent l’estime d’eux mêmes et pour 58% l’activité principale consiste à dissimuler les stigmates de la maladie. Un peu plus d’un tiers  reconnaît éviter les activités sociales en raison de la peur du rejet et des préjugés qui entourent le psoriasis.

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Plusieurs études montrent également que le psoriasis affecte la vie quotidienne des malades. Des pathologies chroniques comme la dépression, l’hypertension infarctus, diabète de type 2, l’insuffisance cardiaque congestive, et du myocarde sont consécutives à un état psoriasique.

Les personnes atteintes  manifestent de l’inconfort physique et un certain niveau de handicap, en fonction de la localisation et de la sévérité des poussées de psoriasis.

Les effets les plus fréquents du psoriasis concernent la douleur et les démangeaisons. De nombreux patients souffrent de crevasses qui rendent la maladie très affligeante car cela provoque des démangeaisons inévitables.

La douleur peut aussi être causée par l’inflammation des articulations, comme dans le cas de l’arthrite psoriasique.

Tous ces soucis et désagréments affectent ou entravent les activités de base des personnes touchées par le psoriasis.

Beaucoup de patients souffrent également du manque de sommeil à la suite de poussées de psoriasis.  Cela oblige les malades à recourir aux somnifères pour espérer passer une nuit de repos.

De telles situations conduisent à un stress supplémentaire, qui à son tour, accroît encore  le psoriasis.

Les plaques de psoriasis apparaissant sur le cuir chevelu sont source d’embarras. Les squames se détachant du crâne et étant confondues avec les pellicules cela  laisse à penser que la personne concernée manque d’hygiène.

Les plaques se manifestant sur les mains et les pieds,  empêchent  un individu de travailler dans des conditions spécifiques et dans des professions particulières.

Le malade peut être réticent à l’idée de pratiquer plusieurs sports. Il  rencontre aussi des difficultés dans les tâches liées aux soins de la maison et au bien être de la famille notamment en ce qui concerne l’utilisation de certains produits et la réalisation de certains travaux qui imposent des positions inconfortables (arthrite psoriasique).

Les personnes souffrant de cette maladie de la peau  acquièrent une mauvaise image d’eux mêmes car le psoriasis induit une forme de honte qui  mene au rejet ou à tout le moins à la méfiance.

Des préoccupations psychosexuelles sont également envisageables surtout, phénomène aggravant,  si les zones génitales sont touchées. La détresse psychologique s’installant, elle conduit à l’isolement social et à la dépression.

Même si le psoriasis ne fait pas la une des médias, cette maladie est néanmoins bien présente et n’est toujours pas, à ce jour, curable.

De nouveaux traitements sont proposés et se révèlent efficaces pour soigner les effets mais on oublie de ‘intéresser aux causes de cette affection.

Les méthodes naturelles représentent aujourd’hui une solution de plus en plus prisée car elles peuvent s’attaquer à la racine du mal.

En outre, les effets à long terme des médicaments n’étant pas connus, les moyens naturels s’imposent pour des traitement au long cours.