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Euro 2012, une équipe de France sans capitaine

Par Jacquesh

Un match perdu contre la Suède, le geste déplacé de Nasri auront suffit  à  faire réaparaitre le spectre des mutins de Knysna en équipe de France.

Il semble clair aujourd'hui que l'équipe de France n'a pas guéri de la maladie qui la viciait sous l'ère Domenech même si un enchainement de victoires à pu faire croire que le mal était éradiqué.

Une équipe sous pression et le mal réapparâit.

Le problème n'est pas métaphysique, comme s'amuse à le faire croire le sphinx Domenech avec son ironie et sa désinvolture habituelle dans une intreview dans laquelle il tente de mystifier l'audience en exprimant son incompréhension. Le problème est simple et endémique.

Certains joueurs stars n'ont pas leur place dans le collectif et déservent l'équipe plus qu'il la servent. C'était Anelka sous Domenech. C'est Nasri et ben Arfa maintenant. Encore des arabes,  remarquent certains commentateurs sur Internet, par opposition à Zidane et Benzema qui sont Kabyles d'origine.

La race et l'éducation des joueurs joue t'elle sur les comportements ?

D'un point de vue sociologique, cette remarque apparemment raciste n'est pas dénuée de fondement. Les arabes de France sont souvent plus turbulents que les kabyles, moins éduqués, l'orgeuil et la prétention des premiers remplacant la fierté et le sens de la dignité des seconds. D'autre part, la manière dont les arabes sont stigmatisés dans les médias ne peut manquer d'avoir une répércussion sur les relations que les joueurs d'origine arabes entretiennent avec la presse sportive. Un relation tendax donc, dont les différents acteurs partagent la responsabilité.

Ce qu'il ressort néanmoins des vestiaires, c'est que Samir Nasri et Atem Ben Arfa  ne semblent pas avoir atteint la maturité la sagesse et l'abnégation nécessaire pour faire partie d'une équipe Nationale, équipe multicommunautaire au sein de laquelle se confrontent les égos et les clans, puisqu'il n'y a pas de capitaine capable de faire souquer tous les matelots dans le même sens.

Sur l'entraîneur aussi on peut se poser des questions.

Blanc a t-il assez d'autorité pour mettre tout le monde en rang. On le voit, ses choix sont hésitants. Nasri et Ben Arfa ont-ils leur place en EDF ? Lui même ne sait pas répondre.

Pour répondre à cette question, il aurait peut-être fallu mettre un type comme Jean François Jodar à la tête des bleus.

-Vainqueur du Championat d'Europe des moins de 19 ans en 97

-Champion du Monde avec l'équipe de France des moins de 17 ans à Trinité et Tobago en 2001.

-Au côté d'aimé jacquet en 98.

Mais le football bussiness se cherche aussi des séléctionneurs stars et des têtes d'affiche, on n'a donc pas fini de tourner en rond, entre affirmations d'égo, luttes de clans, et vanités.

Ce n'est cependant pas impossible que l'EDF fasse tomber l'Espagne samedi. Une équipe de France aussi irrégulière soit-elle et incertaine, somme de grands joueurs et par conséquent capable de résultat, rencontrera une Espagne soudé avec un jeu collectif accompli, mais qui manque parfois de résultat.
Jean Luc Toutlemonde


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