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La Fiancée du Gorille

Publié le 30 juin 2012 par Olivier Walmacq

bride og G

Genre: épouvante, horreur
Année: 1951
Durée: 1h10

L'histoire: Barney Chavez travaille dans une plantation au coeur de la jungle sud-américaine. Il tue son employeur afin d'épouser sa jeune veuve, Dina. Mais il ignore qu'un autochtone a été témoin de son crime et lui a jeté un sort. La nuit venue, Barney se transforme alors en gorille.

La critique d'Alice In Oliver:

La Fiancée du Gorille, en anglais, Bride of the Gorilla, réalisé par Curt Siodmak en 1951, est un long-métrage que vous pourrez retrouver chez Bach Films, un éditeur spécialisé dans les raretés, les curiosités et les films introuvables.
Dans les années 40 et 50, de nombreuses productions proposeront des scénarios dans lesquels l'homme se retrouve confronté à sa nature primale et animale.

Indéniablement, La Fiancée du Gorille appartient à cette catégorie. Attention à ne pas confondre cette série Z fauchée avec le film d'Ed Wood, donc, Bride of the Beast, un autre film d'horreur avec un primate amoureux d'une belle jeune femme.
Pourtant, au niveau de la tonalité, les deux films se ressemblent. Au niveau du casting, La Fiancée du Gorille réunit Lon Chaney Jr, Barbara Payton, Tom Conway, Paul Cavanagh et Gisela Werbisek.

Au niveau de la tonalité, La Fiancée du Gorille hésite entre aventure, magie vaudou, épouvante et décors exotiques.
Doté d'un budget minimaliste, soit trois francs six sous, La Fiancée du Gorille se déroule presque exclusivement dans la cabane du coin.
Le réalisateur, Curt Siodmak, ne parvient jamais à pallier l'absence de budget et signe un petit nanar dans les règles.
Il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose dans La Fiancée du Gorille !

bride og G

L'ennui est donc souvent au rendez-vous. Le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Barney Chavez, un aventurier, s'éprend d'une jeune femme, la belle Dina. Pour parvenir à ses fins, ce dernier tue son mari.
Mais une sorcière assiste au meurtre et lui jette un mauvais sort. La nuit tombée, Barney se transforme alors en gorille.
Curt Siodmak ne révélera le visage de sa créature que dans les ultimes minutes du film.

Impossible de ne pas sourire devant le costume ridicule du monstre poilu de service ! Ensuite, les décors sont terriblement mal foutus.
A aucun moment, Curt Siodmak ne parvient à retranscrire une ambiance tribale et d'épouvante à son long-métrage.
Enfin, le film n'est guère aidé par ses acteurs, unanimement mauvais. Bref, au mieux, La Fiancée du Gorille pourra provoquer quelques sourires.
Au pire, le film inspirera un ennui poli. Heureusement, cette production ne dure pas très longtemps, soit à peine une heure et 10 minutes de bobine.

Note: 0/20
Note nanardeuse: 12/20


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