4 FANTASTIQUES débarquent en DVD

Aprčs une premičre impression mitigée lors de sa sortie sur grand écran, "Les 4 Fantastiques et le Surfer d’argent" passe au format DVD &, parallčlement, me laisse de meilleures vibrations. Une chose est sűr : plus que jamais, cette aventure fantastique, trčs Pop-corn, se présente comme l’une des meilleures "symbioses" entre action - rehaussée par de bons effets spéciaux - et humour sacripant. Un pur divertissement anti-prise de tęte ! Comme quoi, la premičre impression n’est pas toujours la bonne…
L’ambiance n’est pas au beau fixe pour la supčre équipe des "4 Fantastiques" : Reed Richards, alias Mr. Fantastic (Ioan Gruffudd), et Sue Storm, alias La Femme invisible (Jessica Alba), vont tenter de se marier pour la cinquičme fois ; la presse People est continuellement sur le dos des deux tourtereaux et, comme si ça ne suffisait pas, d’étranges bouleversements climatiques frappent plusieurs régions du monde. Mr. Fantastic et son équipe sont contactés par le Général Hager (Andre Braugher) pour tenter de comprendre ce qui arrive ŕ la plančte… L’emblématique Surfer d’Argent (Doug Jones), venu d’une lointaine galaxie, serait-il ŕ l’origine de ces étranges phénomčnes ? Entre leur vie privée et leur vie professionnelle, les "4 Fantastiques" vont devoir résoudre bien des conflits…

Le premier film, basé sur les personnages créés par le légendaire Stan Lee, mélangeait agréablement action et effets spéciaux sympas, humour bon enfant & petits tracas de la vie quotidienne de super héros. A cela, "Les 4 Fantastiques" premier du nom exposait, avec une certaine ironie et légčreté, les avantages ŕ ętre muni de supers pouvoirs. Exemples : un homme élastique a des facilités pour se raser ; un homme de feu a des facilités pour draguer les "minettes" ; une femme invisible a des facilités pour s’adonner au nudisme en pleine rue new-yorkaise ; etc.

Le réalisateur Tim Story rempile pour prolonger ce charmant cocktail qui sent bon l’Eté et le film pas prise de tęte pour un sou… Faites pleuvoir les pop-corn !!! Durant la premičre demi-heure, on se demande un peu quel est l’intéręt de suivre la vie (trop) ordinaire de nos "4 Fantastiques" ? Les cinéphiles qui apprécient les comédies romantiques, traitant des embűches anténuptiales, seront sans doute agréablement surpris. Les autres devront patienter quelques dizaines de minutes avant que le film ne "chavire" résolument dans le divertissement explosif. Heureusement, pour passer le temps, il reste, pour vous Messieurs, le joli minois de Jessica Alba &, pour vous Mesdames, le torse musclé et le regard sexy de Chris Evans...

Si les farces sont de mise dans cette histoire, écrite par Don Payne, Mark Frost et John Turman, on peut féliciter ces hommes pour avoir assez bien introduit le Surfer d’Argent et la belle "mythologie" qu’il traîne derričre son surf aux pouvoirs colossaux. Nous avons ainsi droit ŕ un bon récapitulatif de l’aventure tragique du personnage ayant promis allégeance au cruel "Galacticus".

Autre renversement de situation séduisant (qui vient redonner de l’intéręt ŕ une histoire assez mince) : le retour aux affaires de l’obscure Fatalis, toujours joué avec brio par le beau ténébreux Julian McMahon. Chris Evans nous avait démontré, dans "Sunshine", qu’il était capable de jouer des personnages ŕ la psychologie plus fouillée. Pour ce nouveau "4 Fantastiques", son personnage, "La Torche", est plus emprunt aux doutes. Fini donc le super super-héros qui enflamme les filles ŕ la pelle, voici venu le temps du héros en crise qui pense ŕ se caser pour de bon. En voilŕ, une belle progression !

On aurait pu penser que, pour ce deuxičme film, Tim Story et sa bande choisiraient d’augmenter la dose prescrite : plus d’action, plus d’effets visuels renversants, plus de bagarres,… Au final, on ne peut pas dire que "Les 4 Fantastiques et le Surfer d’Argent" surpassent en tout point le premier opus. Il s’agit juste d’une (belle) continuité avec les męmes ingrédients, honorablement bien malaxés. Aprčs tout, Tim Story n’est ni Sam Raimi, ni Christopher Nolan.

Bref, si le premier film vous avait séduit, ce deuxičme opus ne devrait pas trop vous déplaire. Il est vrai qu’on ne change pas une équipe qui gagne !

La bande-annonce...

Un extrait...