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Cosmopolis (2012)

Par Tix @ThierryTix
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Cosmopolis (2012)

France/Canada - 2012 - 1h48

  • PRÉCISIONS

- VO: Cosmopolis
- Réalisateur: David Cronenberg
- Avec: Robert Pattinson, Jay Baruchel, Paul Giamatti, Kevin Durand, Juliette Binoche, Mathieu Amalric
- Musique: Howard Shore
- D’après: Cosmopolis, roman de Don DeLillo

  • DE QUOI ÇA PARLE ?

Éric Packer, vingt-huit ans, multi-milliardaire, se rend chez le coiffeur en limousine le jour d’une visite présidentielle à Manhattan à New York et de l’enterrement d’une star du rap soufie.

  • SOYONS BREF, SOYONS PRÉCIS

Cosmopolis est un film qui ennuie, par ses dialogues indigestes et sa mise en scène monotone. Bon nombre d’éléments semblaient pourtant réunis pour nous faire passer un bon moment, que ce soit l’équipe du film, le pitch de départ et son semi huis-clos dans un futur proche ou bien la bande originale. Mais la sauce ne prend pas et le film se perd dans son désir de dénoncer des choses qui semblent simplement incompréhensibles pour le commun des spectateurs à travers symboliques et raisonnements verbeux. Retour sur quelques points.

  • VRAIMENT ? VOUS VOULEZ DES DÉTAILS ?

Mickdeca :

Voici un film dont la bande annonce me faisait entrevoir un semblant d’Orange Mécanique de mon réalisateur préféré (ndlr, Kubrick) sous la main d’un réalisateur que j’apprécie, mais qui ne fût que le choc de la lenteur ou l’impression d’être dupé par cette bande annonce rythmée sans temps mort, donnant un goût amer après visionnage.

Tix :

De mon côté, je m’attendais clairement à un coup de cœur. Je pensais inexplicablement à Fight Club en apercevant quelques images, j’y espérais la même ambiance incroyable, les mêmes performances dans les interprétations, etc… mais ceci est une critique de Cosmopolis. Alors retournons sur ce film, sélection officielle au Festival de Cannes 2012.

Cosmopolis (2012)

Mickdeca :

Le long métrage nous plonge dans un futur proche, où l’on voit la fin du capitalisme par les yeux d’un golden boy ruiné qui se prend à jouer avec la mort pour simplement aller se couper les cheveux de l’autre côté de la ville. Mais éclatent des émeutes, qui ne le font pourtant pas vaciller de son but. Sous les trait de ce personnage, on a un Robert Pattinson d’une antipathie extrême dont on ne comprend pas ce qu’il veut ni ce qu’il cherche, on se retrouve donc bloqué avec ce personnage et ses questions métaphysiques. De là naît la lenteur des dialogues avec différentes personnes qu’il croise, que ce soit son médecin, sa femme, sa collègue de travail ou autre. Les dialogues restent souvent énigmatiques étant donné leur rapidité, et dans la mesure où l’on ne comprend rien (et j’exagère à peine), on trouve le temps long, très long.

Tix :

On a une évolution palpable durant le film. De la première image et son personnage principal très propre et classe, bien habillé bien coiffé (quoique pas assez apparemment) à la dernière qui nous montre un homme abîmé par son road-trip, on ressent le désir de montée en puissance. Les émeutes qui s’aggravent, les dialogues qui se font moins posés (et plus incompréhensibles tant qu’à faire), le jeu de Pattinson qui n’a rien de comparable avec les défauts de ce film… Pourtant, rien ne se passe, rien ne se produit. Le spectateur est complètement passif. Passif et ennuyé, je dirais même. Hormis durant quelques bonnes séquences, ne soyons pas médisants, grâce notamment à d’intéressantes guest stars.

Mickdeca :

Mention spéciale à Juliette Binoche, qui joue le rôle d’une quarantenaire qui couche avec le jeune golden boy, et Paul Giamatti, le dernier personnage rencontré par ce dernier.

Tix :

Rajoutons aussi généreusement Mathieu Amalric dont l’apparition m’aura beaucoup plu. Ce sont typiquement le genre de rencontres qui redonnent vie au film. Et qui redonne espoir au spectateur, qui commence à regarder sa montre plus souvent. Mais le tout est bien trop éphémère, pour nous sortir de cette impression de faux que j’ai personnellement ressenti une bonne partie du film, dans pas mal de dialogues surtout (il n’y a quasiment que ça de toute façon). Peut-être y a-t-il quelque chose à interpréter ! Peut-être pas. Peut-être aussi que la personne qui a payé sa place n’en a plus vraiment grand-chose à faire. Et ne tiens plus en place, devant cette limousine tout confort.

Cosmopolis (2012)

Mickdeca :

Quant à la mise en scène, on ne quitte pas Robert Pattinson des yeux, collé à la limousine où il fait l’amour, travail, écoute et se fait même faire un check up médical. Cette limousine blanche est le lieu principal du long métrage et c’est plutôt bien trouvé, toutefois le lieu étant clos l’action s’avère monocorde sans folie sans excès. Le point le plus positif de ce film est la bande originale qui suit bien les péripéties du personnage (si on peut dire ça), permettant de diminuer un peu l’ennui qui nous submerge, nous noyant dans des paroles incompréhensibles, qui nous enfoncent un peu plus vers les abysses.

Tix :

Nous sommes malheureusement unanimes à la rédaction quant à l’impression que nous aura laissée ce film. Peut-être serez-vous d’ailleurs étonné par rapport à la note qui va suivre, pourtant je vous assure qu’il y a quelques éléments à sauver. Même s’il ne font pas le poids devant le scénario éperdument bavard. Pour finir et résumer,…

Mickdeca :

Je ne conseille pas ce film, et ceci est mon résumé.

  • NOTE GLOBALE :

1,51.5
–> 1.5 / 5

  • LE FILM ET MONDE


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