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Ondes nucléaires

Publié le 07 juillet 2012 par Georgesdimitrov

Ondes nucléairesFraîchement arrivé de Rome, nous avons reçu le mois dernier le premier album “officiel” de Newclear Waves. Derrière ce jeu de mots plutôt mignon se cache la facette créatrice d’Alessandro Adriani, personnalité connue des milieux électroniques alternatifs en tant que dirigeant de l’étiquette italienne Mannequin. Après avoir travaillé dans l’ombre pour promouvoir nombre de talents contemporains – et nous ayant fais redécouvrir des classiques via des compilations comme Danza Meccanica -, le musicien s’est adjoint les services de Oksana Xiu, claviériste estonienne expatriée, donnant naissance à ce projet personnel.

Sans titre et relativement courte (neuf chansons et une introduction instrumentale), cette aventure sur disque n’étonnera guère les fidèles de son travail éditorial et, sans être extraordinaire, contient son lot de bons moments. Fort d’une collection impressionnante de matériel analogue, Adriani bidouille drum machines et pulsations synthétiques pour nous offrir une production léchée aux tendances gothiques marquées. Les tempos sont généralement lents; les ambiances, lourdes. Nous regrettons toutefois un peu l’absence de matériel neuf : six des dix pistes ont en effet déjà été publiées en cassette en 2009 sur un split partagé avec Opus Finis… Ce premier disque tient donc davantage de la réédition que de l’inédit, donnant certes l’occasion à un public plus large de découvrir le travail du duo (remastérisé comme il se doit, évidemment), mais laissant les fans de la première heure sur leur faim.

Ondes nucléaires

Nous connaissions ainsi déjà Gods of War depuis trois ans : ses sonorités lancinantes et sa voix d’outre-tombe en avaient déjà fait une piste favorite de nos sets aux soirées Cold War Nightlife. La qualité de la chanson ne se dément pas ici, et si elle reste un des points les plus forts du disque, la même formule donne lieu aussi aux jolies The Black Hand (premier extrait) et The Path of Spiders’ Nest. Les silences se heurtent même aux sons dans l’encore plus épurée Dust, digne du désespoir des ballades de Bauhaus. Si l’ensemble lorgne vers l’atmosphérique, Fading (présentée ici en “Extended noise version“) se détache par son rythme rapide et robotique et apporte, sinon une touche de lumière, du moins un changement de tempo bienvenu. Le groupe nous ayant autorisé à vous  offrir le single en téléchargement, nous y ajoutons cette piste en écoute. Pour le reste, direction Desire Records, qui publie la musique en version digitale ou en vinyle (édition limitée à 300 copies).

newclearwaves-fading.mp3Newclear Waves – Fading (Extended Noise Version)


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