Après toutes les accusations que la gauche bien pensante a lancées contre N. Sarkozy, qui aurait une totale emprise sur les medias, la lettre ouverte du président du SPQR (syndicat de la presse quotidienne régionale) Michel Comboul a de quoi faire rire.
Il y explique n'avoir subi aucune pression de la part de N. Sarkozy et de son équipe : Le SPQR, écrit-il, "a été délibérément l'instrument d'une campagne orchestrée", mais "non, Mme Royal, il n'y a pas eu de pressions de Nicolas Sarkozy. En revanche, il y en a eu de très fortes de votre côté, exercées directement par votre équipe et, aussi, par vous-même, à travers vos déclarations".
La gauche est donc à l'origine de la manipulation. Je n'en suis pas surpris. L'intérêt de ce débat, pour madame Royal, était de souligner son sens du dialogue, mais sur le fond, la discussion ne pouvait pas tourner à son avantage, et le PS a donc tout fait pour que le débat n'ait pas lieu sur une chaîne de grande audience, afin de ne toucher qu'un minimum de gens. Il ne restait plus qu'à accuser le vilain Sarkozy. La médiocrité et la bassesse n'ont plus de limite à gauche.
Le président du SPQR fait également part de la réponse que lui avait fait sur le moment l'entourage de N. Sarkozy sur le principe de l'organisation d'un tel débat : "changer les règles établies en commun n'[est] pas très fair-play et [...] quelle que soit la décision du Syndicat, le candidat viendr[a] de toute façon le lendemain à 9h". Voilà donc quelles furent les fameuses pressions de Sarkozy !
Je ne doute pas que la gauche va accuser le président du SPQR d'être pro-sarkozyste. Quoi de plus normal que de faire passer la neutralité et la dignité de journaliste pour du partisianisme ! On ne sera plus à un mensonge près. Lamentable !
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