Cela faisait longtemps que nous n’avions pas parlé de Kim Dotcom (plus de douze heures !), et le voilà une fois de plus sur le devant la scène. En effet, l’audience initiale qui devait décider du sort de Kim Dotcom, prévue au mois prochain (6 août), a été repoussée en 2013. La raison ? L’accumulation d’erreurs et de vices de procédures qui ont eu lieu ces derniers jours.
La haute cour de nouvelle Zélande a donc décidé de repousser l’audience au 25 mars 2013. En cause notamment le transfert de preuves vers les États-Unis par les services américains. Or, ces transferts ne sont pas autorisés par la justice Néo Zélandaise, et ont donc joué en faveur de Dotcom. Bien que les avocats du désormais célèbre allemand ont accepté l’audience, ce dernier s’indigne sur Twitter, accusant le gouvernement Néo Zélandais de ne pas lui donner le droit de se défendre, et de laisser le temps tuer l’affaire :
L’extradition est relayée en mars prochain. C’est une sale tactique des États-Unis. Ils ont détruit mon business. Pris tout ce que j’avais. Le temps va faire le reste.
Le gouvernement Néo Zélandais refuse à un résident Néo Zélandais une procédure et une défense équitable. Honte à vous, John Key (1er ministre Néo Zélandais), pour avoir laissé l’affaire se faire. Honte à vous.
Dans le même temps, Kim Dotcom avait accusé Joe Biden (vice-président des États-Unis) d’avoir ordonné lui-même la fermeture de MegaUpload, lors d’une réunion avec les membres de la Motion Picture Association of America (MPAA). Le gouvernement du pays du hamburger et la MPAA ont formellement réfuté ces accusations. Selon eux, la réunion de 2011 citée par Dotcom a effectivement bien eu lieu, mais il n’était pas du tout question de MegaUpload. Il semblerait donc que Kim Dotcom n’était pas assez important pour monsieur Biden.
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