La Pâtisserie des Rêves

Allez ! Je me motive à écrire un article ! Je suis tellement à la masse faut dire, j’attends avec une immense impatience que les deux semaines qui arrivent passent à la vitesse de la lumière.

Bref.

J’ai profité du passage de S. dans la capitale pour l’emmener à La Pâtisserie des Rêves. Depuis le temps que je voulais y aller, mieux vaut tard que jamais. Nous nous sommes rendus à celle qui se trouve dans le 16è, rue de Longchamp, pour profiter du salon de thé, petit havre de paix baignant dans la lumière et quand il fait beau, la terrasse est ouverte. Revenez donc cet automne !

J’ai choisi l’infusion fraîche de juillet et mon cher camarade s’est dirigé vers un thé blanc (mais il a fini par me rejoindre avec la même infusion) : un goût de pastèque pas du tout désagréable, servi dans un service en verre. Je savais ce que je voulais goûter comme pâtisserie. Je ne prône pourtant pas le traditionnel, mais depuis que j’avais vu le Paris Brest de Mr. Conticini (oui, la pâtisserie est à lui), ce Paris Brest en forme de rosace, fourré à la crème pralinée et son coeur coulant de praline… *silence*. Un panneau indique « Meilleur Paris Brest de Paris ». N’ayant aucun point de comparaison, je ne peux pas vous dire si c’est effectivement le meilleur, en tout cas, il était divin. Nous l’avons choisi tous les deux, il était léger, pas écœurant, délicat. Une petite merveille.

Autre spécificité du lieu, le bar à choux. Je n’avais pas spécialement mangé le midi, il me restait encore un peu de place pour tester ce bar. J’ai demandé à voir la préparation, j’ai pris quelques photos et là, la charmante pâtissière me demande : « Vous voulez essayer ? ». Comment vous dire ? Fourré mon chou de crème vanillée et de coulis de citron vert, à la poche à douille, à La Pâtisserie des Rêves, c’est un honneur que l’on ne refuse pas. J’ai eu un peu « peur », car autant je manie pas trop mal la poche chez moi, autant là, devant une pâtissière, j’appréhendais de rater mon fourrage. Chanter sous la douche, c’est facile, chanter devant du monde c’est autre chose (petit clin d’œil à To Rome with Love). Donc précautionneusement, j’ai coupé un chapeau à mon chou, je l’ai tout doucement rempli de crème, puis j’ai inséré du coulis dans celle-ci, toujours avec délicatesse et je l’ai refermé. Il était joli, moins fourni en crème et c’était mieux ainsi, il y a trop de crème dans les leurs. Il n’empêche que les associations : vanille-citron vert, vanille-framboise et pistache-framboise sont un pur délice. J’ai eu un peu de mal à finir les choux avec toute cette crème, j’ai néanmoins apprécié qu’ils soient réalisés devant moi et surtout, que je puisse y participer.

PS : Oui, c’est bien moi sur les photos et non ce n’est pas mon décolleté, seulement le fruit de votre imagination. Et oui, je tiens mal la poche, mais j’avais un peu peur de me rater, chez moi j’ai beaucoup plus de classe.