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RIGOLBOCHE : Marguerite Badel dite.

Par Bernard Vassor

Par Bernard Vassor

medium_RIGLBOCHEdames_03_Rimg3628.jpg Une de ces trois grâces est Rigolboche au sommet de sa gloire   Photographie de Pierre Petit et Trinquart, 31 rue Cadet, de 1860 au plus tard extraite du livre "Ces Dames" "Oeuvre de jeunesse" du futur journaliste membre de la Commune de Paris 1871, Auguste Vermorel mort d'une blessure à la cuisse, lors de son transfert à Versaille pendant la semaine sanglante.     medium_ces_dames_SEPIA_5.jpg   "Marguerite la Huguenote-qui sous le nom de Rigolboche a fait courir tout Paris au Petit théâtre des Délassements où l'administration de monsieur Sari avait utilisé ses talents chorégraphiques. Marguerite était une petit blonde à la figure pleine, au teint coloré, à la bouche souriante et à l'oeil joyeusement bridé. Sa coiffure à la chinoise et la simplicité de sa mise révèlent la préoccupation de l'artiste qui ne veut pas être gênée    Née en 1842 à Nancy, morte dans l'oubli, mais dans l'opulence à Bobigny en 1920. Marguerite Badel fut une danseuse très célèbre. Elle fut la reine  du Casino-Cadet, son portrait était étalé à toutes les vitrines de marchands de tableaux. Engagée aux Délassements- Comiques, à l'époque, son surnom était Marie (ou Marguerite) la Huguenotte, mais cachait en réalité celui que l'on prononçait tout bas : Marie la Gougnott(elle fut la "tribade" de Suzanne Lagier).Publiée en 1860, son "autobiographie" écrite en réalité par Ernest Blum et Louis Huart, la fait figurer dans la presse à côté des plus grands personnages. Ses amants étaient choisis dans la haute société. Elle en avait plusieurs à la fois. Vers 1865 elle prit énormément de poids, ce qui ne l'empêcha pas de fréquenté la salle de bal de Markowski rue Buffault où elle avait ses débuts. Elle vécut rue de Belfond, 24 rue Fontaine (Saint-Georges), 15 rue Moncey. Les Goncourt, comme vous pouvez le deviner, ne sont pas tendres avec elle 14 mai 1860 : "Le grand succès du jour : Rigolboche, à cause de la photographie où elle montre ses jambes dans toues les positions. Cela tourne à la littérature de mauvaiis lieu. Voici jjusqu'où une tyrannie abaisse le public"  15 juillet 1860 : "Il pleut partout des petits livres, des Rigolboches tolérées, autorisées, encouragées par le gouvernement, qui se  garde bien de les poursuivre. Il réserve la police correctionnelle pour les gens comme Flaubert et comme nous. Je viens d'en lire un intitulé CES DAMES, où le mot "miché" est imprimé en toutes lettres, ce qui peut donner une idée de la suite reste"
Un sursaut  de pudeur qui étonne de la part des auteurs du Journal !!!   Sortie de l'oubli en 1936 par Christian-Jacques dans un film interprété par Jules Berry et Mistinguett. http://www.youtube.com/watch?v=5aLBBPcOhtQ&feature=re... MISE A JOUR LE 23/07/2012

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