Magazine Culture

360, film de Fernando MEIREILLES

Par Geybuss

360, film de Fernando MEIREILLESSynopsis :

Relecture moderne et dynamique de la pièce La Ronde, d'Arthur Schnitzer. Une histoire d'amour chorale où les destins de personnages d'horizons différents s'entrecroisent.

Avec Anthony Hopkins, Jude Law, Rachel Weisz, Jamel Debbouze, Maria Flor...

  

-toile2.jpg

Mon humble avis : Une bande annonce allechante, qui semble promettre un film bien rythmé, avec une belle brochette d'acteurs. Pour ce dernier point, la promesse est tenue. C'est un plaisir de voir sur la même bobine Jude Law, Antony Hopkins, Jamel Debbouzze, Rachel Weisz, tous au diapason. Les comédiens moins connus méritent franchement de l'être. Alors, je dirais encore un film sauvé par les acteurs !

Car à ce film choral, il manque un chef d'orchestre qui aurait battu la mesure avec punch. Tout est lent, gris (forcément, l'histoire de passe en hiver). C'est l'histoire d'une personne qui rencontre / ou pas une autre personne et de ce fait, la personne suivante rencontre ou pas une autre personne et ainsi de suite. Mais en fait, le vrai sujet du film, ce sont les fautes que l'on commet (ou pas) et leurs répercussions sur nos vies et celles des autres. Notre libre arbitre, nos décisions concernent également l'autre. Des liens entre personnages sont bien trouvés et à un moment, notre rythme cardiaque s'accélère même quand la jeune Brésilienne, en rade dans un aéroport de Denver recouvert de neige, invite sans le savoir un déliquant sexuel dans sa chambre. Ces moments intenses ou délicats sont rares et rapides, alors il faut les saisir. Car, la rencontre entre d'autrespersonnages semblent vraiment trop tomber au moment opportun, cela manque de naturel, on n'y croit pas (par exemple, la femme au béret rouge et Antony Hopkins dans un groupe genre alcoolique anonyme à l'autre bout du monde par rapport à chez eux...) Bref, il eut été préférable de ne pas trop multiplier les personnages pour s'intéresser plus en profondeur à certains d'entre eux, ne pas avoir une suite de scénes trop courtes, qui laissent le spectateur plutôt sur sa fin, malgré l'impression de longueur, lenteur, de pesanteur qui émerge de 360.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Geybuss 1558 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines