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René Lévesque Vs Jean Charest

Publié le 07 août 2012 par Veritejustice @verite_justice

René Lévesque Vs Jean Charest LE COMBAT DES OPINIONS

À l’aube des élections qui s’en viennent au Québec le 4 septembre 2012, les Québécois devront faire un choix d’avenir pour nos générations futures.

En naviguant sur le Web j’ai trouvé une petit vidéo réalisé par un certain Zapatou et à ce moment je me suis aussi imaginé un combat entre Jean Charest et feu René Lévesque.

EST-CE QUE RÉNÉ LÉVESQUE AVAIT VU JUSTE ?

Je vous laisse vous faire votre propre opinion sur le sujet mais le montage est assez révélateur à l’effet qu’il est temps de reprendre le contrôle de notre destinée.

René Lévesque Vs Jean Charest

René Lévesque Vs Jean Charest
 L’emprise des Libéraux

À l’élection du 14 avril 2003, Charest mène ses troupes libérales à une victoire majoritaire, mettant fin à neuf ans de règne péquiste. Il affirme détenir désormais un mandat pour réformer les soins de santé, geler les frais de scolarité, baisser les impôts, réduire les dépenses et faire des réductions dans le rôle de l’État. Jean Charest est assermenté premier ministre du Québec le 29 avril 2003.

Jean Charest est un des participants à la construction de l’accord du lac Meech dès 1988 dont le résultat a exclu le Québec.

Ses deux premières années en tant que premier ministre sont marquées par une opposition féroce envers ses politiques de la part de divers groupes sociaux et des syndicats. L’antagonisme et la négativité entre le gouvernement et les employés du secteur public, ainsi que l’absence des baisses d’impôts promises qui se font toujours attendre, contribuent à rendre son gouvernement extrêmement impopulaire auprès du public.

Plusieurs crises importantes ont marqué le premier mandat du gouvernement Charest. La crise du C. difficile, la crise du logement, la crise du financement universitaire, l’effondrement du viaduc de la Concorde, la fusillade au collège Dawson, les accommodements raisonnables, la crise des algues bleues et le problème de démocratie municipale comptent parmi les événements difficiles qui ont marqué ces premières années.

Mais il ne faut pas oublier les nombreuses recherches de Genevieve l’Obstineuse et son remarquable travail dénonçant le Gouvernement libéral. Libéraux.net

Bonus: Chronologie des libéraux

Source: Wikipédia

  • 29 avril 2003 : assermentation du cabinet Charest devant le lieutenant-gouverneur Lise Thibault.
  • Mai 2003 : le gouvernement annonce la tangente qu’il prendra au cours des années suivantes. Des compressions budgétaires auront lieu dans tous les ministères sauf dans ceux de la Santé et de l’Éducation. Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale sera coupé de 100 millions $ cette année. De plus, l’universalité des garderies à 5 $ prendra fin bientôt.
  • 6 juin 2003: dépôt du projet de loi sur les défusions municipales.
  • 11 juillet 2003 : les premiers ministres provinciaux, réunis à Charlottetown, annoncent la création d’un Conseil de la fédération.
  • 14 septembre 2003 : Jean Charest annonce l’entrée de la sous-traitance dans la fonction publique.
  • 12 novembre 2003 : annonce que les frais de garderie passeront de 5 $ à 7 $ le 1er janvier.
  • 11 décembre 2003 : les syndicats manifestent contre la sous-traitance à Montréal et Québec.
  • 12 décembre 2003 : Paul Martin devient premier ministre du Canada.
  • 17 février 2004 : l’escouade anti-émeute lance des gaz lacrymogènes contre des étudiants qui manifestaient devant l’Assemblée nationale.
  • 27 avril 2004 : Marc Bellemare annonce son retrait de la vie politique.
  • 20 juin 2004 : référendum sur les défusions à Montréal, Québec, Gatineau, Longueuil, Shawinigan, Sherbrooke et Val d’Or. Montréal et Longueuil reviennent presque au statu quo ante. À Québec, seules L’Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures défusionnent. À Gatineau, la défusion de Masson-Angers est décidée par 3 voix. Les autres villes maintiennent le statu quo.
  • 4 octobre 2004 : Québec annonce des investissements de 2 milliards $ dans l’énergie éolienne en Gaspésie.
  • 10 novembre 2004 : les étudiants des cégeps et des universités manifestent à travers le Québec pour protester contre les coupes dans les prêts et bourses.
  • 7 mars 2005 : nouvelles manifestations étudiantes à Montréal et Québec. À Québec, les étudiants passent la nuit dans des abris de fortune en face de l’Assemblée nationale.
  • 2 avril 2005 : entente de principe entre les fédérations étudiantes et le gouvernement.
  • 20 avril 2005 : grève générale dans l’enseignement.
  • 25 mai 2005 : Yves Séguin annonce son retrait de la vie politique.
  • juin 2005 : Michelle Courchesne annonce des mesures plus sévère concernant l’indexation du coût de la vie pour les assistés sociaux. Des subventions sont promises aux organismes qui en embaucheront.
  • Juin 2005 : le taux d’insatisfaction du gouvernement Charest atteint 77 %.
  • 19 octobre 2005 : Lucien Bouchard et quelques personnalités lancent le manifeste Pour un Québec lucide. Selon eux, l’économie québécoise est sur le déclin et ils préconisent un programme de droite pour la relancer. Deux semaines plus tard, six personnalités dont Françoise David etLuck Mervil, lancent leur propre manifeste, Pour un Québec solidaire, prônant un avenir plus social-démocrate.
  • 15 novembre 2005 : À la suite de la course à la direction, André Boisclair succède à Bernard Landry à la tête du Parti québécois.
  • 16 décembre 2005 : le gouvernement Charest impose les conditions de travail aux fonctionnaires de l’État.
  • 23 janvier 2006 : le conservateur Stephen Harper remporte les élections fédérales et devient premier ministre du Canada.
  • 6 mars 2006 : le gouvernement Charest annonce son intention de privatiser une partie du Parc national du Mont-Orford.
  • 23 mars 2006 : Michel Audet annonce la création d’un fonds des générations dont le but est de faire diminuer la dette qui atteint maintenant 117 milliards $[réf. nécessaire].
  • 11 mai 2006 : adoption de la loi sur le mont Orford et de la loi spéciale réglant les conditions de travail des médecins spécialistes.
  • 20 juin 2006 : Monique Jérôme-Forget Annonce du règlement complet de l’équité salariale des employés de l’état, ce qui touchera plus de 327 000 employés, les syndicats sont heureux de cette accord, entièrement négociée.
  • 7 juillet 2006 : lors d’une visite en France, Jean Charest déclare que la souveraineté du Québec est réalisable mais qu’elle n’est pas souhaitable.
  • Octobre 2006 : un sondage Léger Marketing démontre que René Lévesque est le plus populaire des premiers ministres des cinquante dernières années avec 56 %. Il est suivi de loin par Robert Bourassa (14 %), Lucien Bouchard (7 %) et Jean Lesage (5 %).
  • 3 novembre 2006 : Benoît Pelletier fait un plaidoyer en faveur d’une reconnaissance constitutionnelle de la nation québécoise. Deux semaines plus tard, Stephen Harper fait adopter à la Chambre des Communes une motion reconnaissant la nation québécoise dans un Canada uni.
  • Décembre 2006 : le gouvernement Charest fait passer trois lois sous baîllon, sans pourtant la présence de contestation publique, dont une loi autorisant les épiceries à fermer plus tard et à garder plus d’employés.
  • 21 février 2007 : Le premier ministre Jean Charest déclenche les élections qui auront lieu le lundi 26 mars 2007.
  • 26 mars 2007 : le PLQ remporte les élections générales avec 48 sièges et 35 % des votes. L’ADQ devient l’opposition officielle avec 41 députés et 31 % des votes. Pour la première fois depuis 1970, le PQ récolte moins de 30 % des voix (28 %) et 36 sièges. Jean Charest est désormais à la tête d’un gouvernement minoritaire, le premier au Québec depuis 1878.
  • 18 avril 2007 : Jean Charest fait connaître la composition de son nouveau cabinet qui, pour la première fois depuis les débuts de la Confédération, comprend le même nombre d’hommes et de femmes.
  • 24 mai 2007 : Le discours du budget de Monique Jérôme-Forget annonce des baisses d’impôt de $950 millions pour la classe moyenne mais n’obtient l’aval ni du PQ ni de l’ADQ. Ceux-ci accusent le gouvernement de manquer de concertation et de souplesse et menacent de le renverser s’il ne change pas son fusil d’épaule. C’est la crise gouvernementale.
  • 1er juin 2007 : Le budget est finalement adopté suite à une entente de dernière minute entre Jean Charest et le Parti québécois. Celui-ci vote contre mais en s’organisant pour ne pas renverser le gouvernement.
  • 8 décembre 2008 : Le gouvernement libéral de Jean Charest est réélu pour un troisième mandat et obtient une courte majorité de 66 sièges sur 125 à l’Assemblée nationale du Québec. Le Parti québécois, sous la direction de Pauline Marois reprend son rôle d’opposition officielle avec 51 sièges. L’Action démocratique du Québec ne fait élire que sept de ses candidats et Mario Dumont annonce son départ prochain de la vie politique. Les électeurs de la circonscription de Mercier élisent le premier député de l’histoire de Québec solidaire, Amir Khadir.
  • 19 octobre 2011 : Le premier ministre Charest annonce la création de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction après avoir résisté aux demandes des québécois depuis plus de deux ans et demi1. La commission est présidée par la juge France Charbonneau et est chargée de faire la lumière sur les pratiques ayant cours dans le milieu de la construction au Québec ainsi que sur des liens qui pourraient exister entre l’attribution des contrats publics et le financement des partis politiques2,1.
  • 14 mai 2012 : Après 112 jours de conflit étudiant, la vice-première ministre et ministre de l’éducation Line Beauchamp démissionne de son siège évoquant son échec à régler la grève étudiante québécoise de 2012.

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