Magazine Cinéma

La Maison du Docteur Edwardes

Publié le 13 août 2012 par Olivier Walmacq

Maison_20du_20docteur_20Edwardes

genre: thriller, suspense
année: 1945
durée: 1h50

l'histoire: Constance, médecin dans un asile d'aliénés, tombe amoureuse du nouveau docteur. Cependant, elle s'aperçoit rapidement que l'homme qu'elle aime est en réalité un malade mental qui se fait passer pour le Docteur Edwardes. Quand il prend conscience de son amnésie, il croit avoir tué le vrai docteur et s'enfuit de la clinique.

la critique d'Alice In Oliver:

La Maison du Docteur Edwardes, réalisé par Alfred Hitchcock en 1945, n'est pas forcément le film le plus connu du maître du suspense.
Et c'est bien dommage puisque le cinéaste signe encore un excellent cru. Au niveau des acteurs, ce thriller réunit Gregory Peck, Ingrid Bergman, Michael Chekhov, Leo G. Carroll et Rhonda Fleming.
Attention, SPOILERS ! Le docteur Constance Peterson (Ingrid Bergman) travaille dans un établissement psychiatrique dirigé par le docteur Murchison.

Ce dernier est sur le point de partir en retraite et doit être remplacé par le docteur Anthony Edwardes. Une fois installé, le nouveau directeur s’avère être un amnésique du nom de J. B. (Gregory Peck), soupçonné d’avoir fait disparaître le véritable docteur Edwardes.
Constance Peterson, qui en est tombée amoureuse, va l’aider à retrouver son identité. Alfred Hitchcock est bien conscient de tenir un scénario en or, sur fond de psychanalyse freudienne.

Comme à son habitude, le maître du suspense se montre particulièrement inspiré au niveau de la mise en scène. Le réalisateur insiste largement sur le mystère qui entoure son personnage principal, donc, J.B., interprété par un Gregory Peck plus inquiétant et plus énigmatique que jamais.
Cet homme est-il un meurtrier ? Est-il innocent ? Est-il réellement amnésique ? Est-ce un mythomane ou encore pire, un psychopathe ?

A partir de là, Alfred Hitchcock entretient le suspense et se focalise sur le point de vue de la belle Constance Peterson.
Ce qui amène le spectateur à éprouver une certaine empathie et tendresse à l'égard de J.B. Alfred Hitchcock insiste alors largement sur les symboles et multiplie les gros plans sur les visages de ses différents protagonistes.
Plus que jamais, le regard de l'autre semble avoir une place prépondérante.

Il est question également ici de l'interprétation des rêves. Sur ce dernier point, comment ne pas évoquer la séquence du rêve dessinée par Dali ?
L'univers onirique se mélange alors aux fantasmes mais dévoilera également la véritable identité de J.B. Nul doute que Alfred Hitchcock est un grand admirateur de la psychanalyse et des travaux de Freud sur la question du conscient et de l'inconscient.
En ce sens, La Maison du Docteur Edwardes constitue une oeuvre à part dans la filmographie du maître du suspense. 
Il s'agit à la fois d'un film troublant mais vraiment fascinant même si personnellement, je lui préfère Psychose, soit l'un des plus grands chefs d'oeuvre d'Alfred Hitchcock.

Note: 16/20

La Maison du Docteur Edwardes
Un très bon cru de Alfred, d'ailleurs je ne trouve pas qu'on puisse le comparer avec psychose.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines