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TOTAL RECALL- mémoires programmées: Critique du film

Par Pulpicons

TOTAL RECALL- mémoires programmées: Critique du film

La nouvelle lubie de la Dream Team (Wiseman+Beckinsale+Tatopoulos) de chez Screen Gems ?

Réinventer Total Recall en vachement mieux et renvoyer l’original de Verhoeven à l’âge de pierre.

On imagine d’ici les réunions de pré-prod enflammées : « on va mettre ça, ce sera cool ! » « ouais, carrément ! et si on ajoutait ça aussi, comme dans le film de machin chose… » . Comique de la part de Len Wiseman d’avoir louché sur Blade Runner, Matrix, Star Wars, Minority report et j’en passe…pour aboutir à un résultat plus proche de Highlander II.

Pas étonnant en même temps, de la part d’une bande de potes en roue libre qui finit pas s’égarer à trop s’auto-galvaniser.  Total Recall mémoires programmées transpire le manque de recul et l’ auto-satisfaction juvénile d’un enfant gâté fan de films, à qui on a donné les moyens de faire du cinéma. Le chef déco fait du Ridley Scott de Bazar avec parapluies et figurants asiatiques, et donne au film un look plus daté que référencé. A aucun moment, ce Total Recall n’a les moyens de ses ambitions ou plutôt de sa prétention. Kate Beckinsale traverse le film comme une Victoria Beckam de plus et dont on se passerait bien. Comme du film d’ailleurs, à boycotter sans remords.

Mais qu’est-ce que Colin Farrell est allé faire dans cette galère ?


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