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Le retour au bureau

Publié le 20 août 2012 par Nathpass

 Ce qui change la vie et des collègues aussi.La radio, un livre, un film, une pièce de théâtre (cette dernière allie tous les sens puisque l'alter ego est sur la scène en simultané avec votre présence à le regarder en costume un peu de héros)  ces média tant décriés, peuvent quelquefois plus changer votre vie que tous les enseignements de vos professeurs.... J’ai entendu qu’on a trouvé l’algorithme qui permet de déterminer  avec une marge d’erreur de quelques centaines de mètres grâce aux infos collectées sur FB etc., de seulement 400 mètres, où vous serez le lendemain.Je dis bien l’enseignement des professeurs, car il faut aller au moins jusqu'au collège pour la base. Sinon après,  on peut avoir eu la haine de l'école parce qu'ion n’a senti y avoir aucun plaisir ou parce qu’on est mis en échec,  et qu’on n’était vraiment pas apte à capter le rythme ambiant, à se faire des amis.... Et rien ne remplace la fréquentation d'autrui amicale amoureuse... Des collègues ! aussi ? Par ex : dans ce dernier cadre, vous partez en vacances, vous avez plus de temps, vous pensez à des tas de choses que vous pourriez faire à la rentrée, vous revenez et avec décalage, vous retrouvez vos collègues de retour depuis une semaine et c'est eux qui ont déjà amorcé votre mutation, ils vont régulièrement à la piscine, ont modifié un je ne sais quoi, qui les rend plus beaux, parlent un peu plus, en vous regardant un peu plus longtemps et surtout ne vous coupent pas la parole en haussant le ton. C’est vrai que le collègue qui dit, à peine vous vouliez finir, et reprendre le fil de votre exposé : « j’ai pas fini, pourquoi tu me coupes toujours la parole ! » est plutôt du genre taiseux, vie publique, vie privée séparées : à se demander ce qu’il fait de ses loisirs quand il retourne chez lui, voir s’il a même une femme……  Timide, en un mot mais souriant.Voilà ! Vous rentrez et ce collègue là non seulement, il va à la piscine, il a mis  un short long et un polo de couleur plus vive,  son bronzage doux  fait ressortir son sourire et il vous montre une photo, car vous ça fait 2 ans au moins que vous lui montrez les vôtres. Et il raconte toute une ballade.Surtout ne pas faire la réflexion qui casserait ce fil d’ange appelé la confiance en lui sortant : « dis donc ! Tu ne deviendrais pas un peu pipelette comme certaines. » Même si c’est très tentant.Et on vous serine qu’il faut tisser des liens de confiance avec le client, mais une chose qu’ils oublient, c’est pas une maladie virale : la confiance, il faut beaucoup de temps avec les plus touchés, les méfiants.  Et messieurs les audits et/ou les faiseurs d’open-space : l’esprit d’équipe ça ne se construit pas sans la confiance.Le retour au bureau
Je raconte cela car l’été dans les bureaux, il y a le ravissement de la venue des étudiants ; en général , ceux à qui on donne le boulot accumulé en retard de toute l’année et le plus chiant possible : classement. Eh bien notre dernier venu : Clément, veut devenir journaliste. Et peu respectueux de ses envies et de ses connaissances, mes collègues toutes contentes disent comme il travaille très efficacement et avec le sourire : « Nous on veut Clément l’année prochaine ! » et moi de préciser qu’il serait peut-être plus content de faire un stage à Radio-France. Et mes collègues de répondre : « oui, mais il n’aurait pas d’aussi bons collègues ! » et là je me retourne (on m’a placé de dos à presque tout le monde, vue l’implantation générale : il y en a 3 de dos sur 9 les 2 seniors restructurés et la noire) je la regarde bien droit dans les yeux et doucement je lui dis : « ô que oui, il aurait d’aussi bons collègues et j’en connais quelques uns ».

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