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Août à Paris : mode d'emploi

Par Plumesolidaire

 

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Le tapuscrit de "Sur la route" de Jack Keourac

Les parisiens empressés de valoriser leur choix - ou l'habillage verbal de leur obligation  - de vivre à Paris au mois d'août vous affirment avec un large sourire que c'est un moment privilégié de vie à Paris. On y jouit très justement du calme de la circulation automobile, travailler y est plus doux qu'à l'accoutumée en l'absence des chefs et des collègues difficiles à fuir en temps normaux tant ils parviennent à s'imposer...

C'est en partie une construction de l'esprit : vivre à Paris en août comporte aussi des inconvénients.

C'est la période des grands travaux urbains, vous êtes coupés de vos amis qui rôtissent sur du sable et se trempent dans de l'eau salée, beaucoup de commerces ne présentent que leurs rideaux de fer barboullés par les artistes locaux, les dentistes font de la voile sur la Méditerranée, les jeunes - ah ces sacrés jeunes ! - vivent jusqu'à tôt le matin dans la rue sous vos fenêtres, la chaleur est plus difficile à supporter que dans un chalet à 1500 mètres d'altitude, il y a les pics de pollution...

Il faut trouver les antidotes qui font de votre séjour estival, la continuité naturelle de votre plaisir de vivre ordinaire.

Voici les miens.

D'abord se munir d'une besace,  y poser au fond une bouteille thermos remplie d'eau fraîche, ajouter le livre que vous être en train de lire, et un pull léger.

Dans les poches latérales, placer quelques bonbons à la menthe avec ou sans sucre, la panoplie du fumeur si, comme moi vous savez rester loin des conventions qui vous interdisent les petits plaisirs de la vie dont vous usez avec modération (rouleuse, tabac, papier, filtres, briquet).

Ranger dans une autre poche un plan de Paris, votre carte nationale d'dentité en cours de validité, et votre carte d'inscription au Pôle Emploi si vous avez la chance de ne pas travailler. Autrement dit : tout titre ouvrant à une réduction dans les lieux culturels encore subventionnés, ou non.

Si vous êtes l'heureux propriétaire d'un MP3, munissez-vous du dit appareil et de ses accessoires.

Chausser lunettes de soleil, ajuster chapeau de paille sur le sommet du crâne.

Auparavant vous aurez choisi une destination qui vous permettra de conjuguer fraîcheur de l'air ambiant : cinéma, musée, parc ombragé, et quartier à arpenter loin des touristes...

Et, après la sieste qui sied à la période du zénith du mileu de journée après un repas léger, vous partez vers la plus proche station de métro ou l'arrêt de bus.

C'est parti, pour une balade aoûtienne à Paris par temps chaud.

Et pour une série d'articles qui récapitulent quelques unes de mes pérégrinations urbaines estivales.

Plume Solidaire


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