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11, rue Campagne-Première, et cætera…

Publié le 10 juillet 2012 par Patrickmottard @patrickmottard
Le cinéma aime Paris. J’aime partir à la recherche des lieux de la capitale où ont été tournées des scènes mythiques de films célèbres. C’est ce que je viens de faire pendant un séjour aussi court que fructueux, vous allez pouvoir en juger.
Première étape dans le quartier Montparnasse, 11, rue Campagne-Première : Michel (Jean-Paul Belmondo), dénoncé par Patricia (Jean Seberg), sa petite amie, vient d’être abattu par la police dans la rue, précisément devant le numéro 11 qu’il venait de fuir. Il s’agit bien sûr de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard.
11, rue Campagne-Première, et cætera…MichelC’est vraiment dégueulasse !PatriciaQu’est -ce qu’il a dit ?L’inspecteur VitalIl a dit que vous étiez vraiment dégueulasse.PatriciaQu’est-ce que c’est «  dégueulasse » ?
Deuxième  étape : un peu plus au nord en plein quartier latin, place Sainte Geneviève : Saroyan vient d’exploser avec sa Rolls la frêle 2CV de Maréchal. On se souvient de l’inénarrable duo De Funes-Bourvil dans « Le corniaud ».
11, rue Campagne-Première, et cætera… SaroyanQu’est ce qu’il y a ?MaréchalComment, qu’est ce qu’il y a ? Ben, elle va marcher beaucoup moins bien, forcement !SaroyanC’est pas grave !MaréchalC’est pas grave ? Mais qu’est-ce que je vais devenir ?SaroyanUn piéton.
Troisième étape : près de l’Etoile, au dernier étage d’un immeuble situé au coin du boulevard de la Grande Armée et de la rue Tilsutt, Etienne est en fâcheuse posture, en peignoir, sur le rebord de la fenêtre de la chambre de sa maîtresse. Nous nous souvenons de Jean Rochefort dans « Un éléphant, ça trompe énormément ». Il a quand même la force de philosopher en voix off :
11, rue Campagne-Première, et cætera…
En cette matinée grisante, où, de la position privilégiée que j’occupais, j’entendais le chant des oiseaux précédé des bruits de la ville, je songeais à tout ce qu’il m’avait fallu donner de chance, d’audace et, oserai-je le dire ? d’ingéniosité pour en arriver là. Mon imagination pourtant très ambitieuse n’aurait jamais su m’y porter seul.
Quatrième étape : elle est due à ce bon vieux Forrest Gump qui n’a pas hésité à boucler un périple de 16 kilomètres pour photographier dès 6 heures du matin une église parisienne où a été tournée la scène finale d’un film très connu. Plagiant sans vergogne « Les jeux du week end » d’un blog ami, je vous demande donc : quelle église ? quel film ? 
11, rue Campagne-Première, et cætera…

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