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Salvador Dalí, de Barcelone à Portlligat

Publié le 14 septembre 2012 par Cardigan @onlyapartmentsF

Tous ceux qui sont un peu intéressés par l’art, surtout par le surréalisme, auront entendu parler de Salvador Dalí. Ce peintre catalan, considéré comme un génie, mais qui a fait également beaucoup d’ennemis, a laissé une brèche artistique, surtout en Catalogne, pays qui l’a vu naître et mourir, après avoir passé de fructueuses années entre l’élite artistique intellectuelle du moment.

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Nous n’allons pas vous raconter la vie et l’œuvre de Dalí ici et maintenant (lecture très recommandable, pour sûr), mais plutôt vous proposer quelque chose de beaucoup plus amusant. Si la figure de cet artiste capable de faire des affirmations comme “(vous ne pouvez pas me renvoyer du surréalisme), je suis le surréalisme”, vous fascine, vous impressionne, vous intéresse ou simplement éveille la curiosité, nous vous proposons une excursion qui sort du typique tour en bus touristique dans Barcelone.

Le parcours commence à Cadaqués, sur la Costa Brava. On peut y arriver depuis l’aéroport de Girone, celui de Perpignan ou celui de Barcelone, d’où il y a aussi des trains ou des bus. Même si on peut arriver aussi à Cadaqués par la mer.

Cadaqués est un village de pêcheurs comme ceux des cartes postales et qui n’ont pas besoin d’aucune retouche. Il est tellement joli que les chinois (sérieusement) sont en train de construire une réplique exacte de la ville dans le sud-est de leur pays.

Et bien, c’est à Cadaqués que vivaient les parents de Dalí. Sa mère est morte lorsqu’il avait seulement 16 ans et cela a été, comme l’artiste l’a affirmé postérieurement, “le coup le plus dur de sa vie”. Après cette mort, son père s’est marié avec la sœur de sa mère, fait que Dalí n’a jamais approuvé, de la même manière que son père n’approuvait pas sa relation avec Gala ni avec le surréalisme. À partir de là leur relation s’est détériorée. Au point qu’une goute d’eau a fait déborder le vase a en 1929, lorsque le père a lu dans la presse que son fils avait exposé à paris une œuvre intitulée Sacré Cœur de Jésus Christ dans laquelle figurait la phrase suivante: «Parfois, je crache sur le portrait de ma mère pour m’amuser» et il lui a interdit de revenir à Cadaqués.

C’est alors que Dalí et Gala, sa concubine, ont loué une maison de pêcheur à Portlligat, dans une baie très près de Cadaqués. Ensuite ils l’ont acheté, puis d’autres, jusqu’à former ce qui serait sa maison jusqu’à la mort de Gala en 1982.

Cette maison est maintenant un musée qui peut être visité, plein de souvenirs et d’obsessions de deux personnages plus que particuliers, probablement des génies. Dans un cadre qui est possiblement le plus charmant de ce petit pays.


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