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[AVIS CINÉ] Resident Evil : Retribution

Par Evilredfielduniverse

[AVIS CINÉ] Resident Evil : Retribution

[AVIS CINÉ] Resident Evil : Retribution

Resident Evil : Rétribiouchione

Et c’est reparti pour les tribulations d’Alice au pays des morts-vivants. C’est Paul W.S.Anderson qui est de nouveau derrière la caméra, après avoir réalisé le premier et quatrième épisode de la saga cinématographique Resident Evilienne. 

Que dire sur cet opus qui ne me motivait pas des masses, surtout après le ramassis de conneries du dernier épisode (voir ma critique ici) ? Qu’on fait mieux qu’Afterlife ? Oui. Que c’est un bon film ? Faut pas exagérer non plus. Reste que l’âge, ou peut être la déception des précédents, fait en sorte qu’un certain recul m’a permi de regarder ce Resident Evil sans dégout, mais sans réel plaisir non plus.

La construction scénaristique du film se base clairement sur les mécaniques d’un jeu vidéo : on est à un endroit A, rendez-vous au point B pour extraction au point C avant la destruction totale, et attention aux ennemis. Simple, et concis, comme tout bon film d’action. A défaut d’avoir un scénario plausible, le background scénaristique est un peu foutraque, nous donnant des informations contradictoires et confuses. Si la connaissance du jeu par Anderson n’est plus à démontrer, le bougre ne se soucis pas de créer un climat complémentaire aux jeux, comme le sont les films en CGI (RE Degeneration et Damnation). Non, il implique dans des évènements parallèles, des personnages issus des jeux mais sans relation ou si peu, et surtout sans réel intérêt, si ce n’est du fan-service. Fan-service aussi bien des jeux, que des films précédents, en faisant réapparaitre des personnages morts depuis belle lurette.

[AVIS CINÉ] Resident Evil : Retribution
Fan-service #1 : Barry mode Resident Evil 1 (magnum inclus)

Resident Evil : Fan-Service

Et comme pour nous convaincre de sa bonne volonté de mettre en avant son respect du jeu, on observe lors de l’intro ( une séquence d’action faisait directement suite à la fin d’Afterlife, mais monté en ralenti-reverse… assez originale pour le coup), le nom des acteurs avec en sous-titre « dans le rôle de… Wesker, Barry, Leon, Ada, Jill… » Preuve d’un profond respect ou justification coupable ? Aucune idée…

Reste que si les persos du jeu sont présent, le héros reste Alice, Alice et re Alice. Toujours présente, son rôle  n’évolue pas depuis les 4 films mais se débrouille toujours bien pour rosser du zombie/plagas/ganados… Après, voir Leon, Barry, et Ada, tels qu’ils le sont dans le jeu peut se réveler intéressant, leurs rôles ne restent qu’anecdotiques, voir même outrageant quand on voit la relation de certains (no spoil…). Mais bon, ça reste un cosplay de qualité. Après l’outrage en la personne de Wentworth Miller dans le rôle de Chris Redfield, Kevin Durand en Barry et Johann Urb en Leon sont bien plus crédibles. Et puis, les puristes s’amuseront à chercher les chorégraphies de combats issus des jeux… Et souriront en demi-teinte…

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Fan-service #2 : Leon mode Resident Evil 4

Et en terme de réalisation ? Anderson s’amuse et ça se sent. Il fait joujou avec tout ce beau monde et il en ressort des scènes d’action pas trop mal fichues et cela se laisse gentiment regarder. Bon, on ne refait pas le monde, mais ça distrait quelques instants, surtout que le film ne s’étale pas sur plus d’1 heure 30 et que les temps morts sont rares…

On évite pas les ralentis clichés, et les high-kick-dans-ta-face de Jovo, et les effets 3D restent assez agréables sans décoller la rétine non plus. Les SFX restent quant à eux globalement bons, et le mega-licker est assez bien fichu…

[AVIS CINÉ] Resident Evil : Retribution
Fan-service #3 : Ada « the bitch in the red dress » Wong

Conclusion : Beaucoup moins moisi que prévu car relativement efficace, à défaut d’utiliser intelligemment des personnages connus de la franchise, Resident Evil Retribution se laisse regarder, en gardant un recul vis à vis des jeux. Sa construction évoque clairement le jeu vidéo, avec ses ennemis, ses sous-boss, son climax (et son compte à rebours si chère à la saga), et son cliff-hanger qui évoque sans nul doute un sixième et dernier opus. Se dégage néanmoins une sensation de pèle-mèle un peu fourre tout, dans lequel des alliances entre personnages ne devaient, et ne doivent pas être fait, toute adaptation que ce soit… Allez, la moyenne, jour de fête !

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