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Les vacances de Christine Angot

Par Sergeuleski

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Après celle de Monsieur Hulot, ce sont les vacances de Christine Angot qui nous sont proposées mais… en lecture celles-là ; vacances courtes (148pages), une semaine, pas une de plus.

Un mot magique "Inceste"... scène primitive d’Angot au traumatisme fondateur, le tout servi par 140 pages en gros caractères... très certainement torchées en deux semaines côté auteur, lu en deux heures côté lecteurs, sans oublier le soutien des médias (des femmes en particulier - critiques et journalistes)... et tous les espoirs sont à nouveau permis pour Angot et son éditeur Flammarion adepte du flamenco : par ici la monnaie ! Olé !

Un physique ingrat, aussi avenant qu'une porte de prison (avec une telle coupe de cheveux, elle pourrait être votre marchande de fruits et légumes, là, tout près, juste au coin de votre rue, un rien coincée mais pleine de bonne volonté quand il s'agit de satisfaire la clientèle, et plus si affinités... qui sait ? Pendant que son mari ferait la sieste après s'être levé à 4h du matin, direction Rungis par exemple ; mari gros ronfleur et gros dormeur ce qui n’arrange rien)…

Quelques partouzes ici et là, histoire de faire branchée, un livre pour nous en parler et puis un autre consacré à sa relation avec un has-been du show-business quasi débile, Christine Angot a grandi à Châteauroux, et si son dernier né porte un titre de roman de gare c’est sans aucun doute pour n'effrayer personne et attirer un maximum de lecteurs et autres chalands et voyageurs de passage.

On l'aura compris, Angot en perdition (Angot ne fait plus recettes, elle a perdu ses lectrices) remet le couvert et retourne aux fondamentaux (son fonds de commerce ?) : l'inceste en général, et plus particulièrement le sien qu'elle nous demande d'observer sous toutes les coutures depuis 15 ans : les siennes de coutures, de retouche en retouche.

Qui peut l'en blâmer ?

Ce sont les femmes qui font vivre le roman. Tout ce qui touche à l'inceste, au viol, à la maltraitance, tueurs en série, monstres... tous ces sujets-là cartonnent. De là à penser que les femmes violées et victimes d'inceste, sans oublier celles qui les ont redoutés et les redoutent encore... se compteraient en dizaines de millions ici comme ailleurs...

Pendant ce temps-là, l'homme guerrier et prédateur (ou pas) se repose devant un match de foot, un pack de bière à ses pieds ou bien en lisant le dernier livre signé Attali, et seulement signé Attali, le 3è de l'année, comme ça... juste pour faire intelligent... en attendant de reprendre sa chasse qui donnera une fois de plus du grain à moudre à tous les Angot de la littérature.

Ah ces mecs alors ! Jamais ils ne renoncent !


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