La crise: le résultat d’une vaste fraude

C’est un livre qui va vraisemblablement faire parler de lui et qui on espère va faire des dégâts  Les accusations qu’il porte, étayées par des preuves irréfutables ne sauraient rester sans conséquences.

« La grande fraude » est un livre écrit par Jean-François Gayraud, commissaire divisionnaire, ancien élève de l’Ecole nationale supérieure de police (ENSP, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or).Docteur en droit, diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Institut de criminologie de Paris. Il exerce au Conseil Supérieur de la Formation et de la recherche Stratégique. Son expertise est indiscutable.

Jean-François Gayraud, au terme d’une enquête minutieuse démontre comment la crise actuelle est due à une vaste fraude orchestrée par les banques mondiales via les subprimes.

Non, non, la crise n’est pas due à la dette. Rappelons que les dirigeants des banques ayant causé le chaos sont toujours là (voir article précédent). FMI, l’ONU, G20, ministres, présidents, journalistes et économistes de la médiacratie : selon eux la crise de 2008, dite des subprimes, est due au grand mécanisme des cycles, aux lois économiques supérieures, bref, comme face a un tremblement de terre ou un tsunami, nous ne pouvions rien.

Tous les prix Nobel d’économie démentent cette thèse, Jean-François Gayraud le prouve noir sur blanc: cette crise est due à la fraude et à la criminalité.

Voilà ce qu’en dit Olivier Barroyer dans Les Crises.fr:

« Décryptant les mécanismes ayant permis une succession d’actes criminels, reprenant les évènements pièce par pièce et les replaçant dans une histoire plus longue, Jean-François Gayraud va ainsi au-delà de la stigmatisation de quelques boucs émissaires ou de la dénonciation de certains excès. Des politiques aveugles et dogmatiques de dérégulation des marchés ont ouvert la voie à des comportements criminels de grande ampleur au point de déclencher la crise des subprimes.

Dès lors, pour lui, il est impossible d’envisager un vrai assainissement, une reconstruction durable de la finance si ce diagnostic criminel n’est pas fait. Après la globalisation des phénomènes mafieux et la pénétration du monde du spectacle, Jean-François Gayraud poursuit son exploration des criminalités organisées qui gangrènent les sociétés contemporaines. Un document sans appel ! »

Voici un des rares interviews accordé à ce jour à Jean-François Gayraud.

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Rappelons que des citoyens, des parlementaires exigent depuis des mois voire des années un audit de la dette: à quoi est-elle due, comment s’explique son montant, quelle est la justification des intérêts bancaires alors qu’on sait que les banques empruntent aux banques centrales à un taux proche de 0? Rien à faire. Silence, on tourne.

Espérons que Jean-François Gayraud se fera une place dans les arcanes des studios télé et radio nationaux. Comptons sur Frédéric Taddeï et « Ce soir et jamais » au minimum (tous les mardis sur France 3 mais rarement avant 23h00).
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