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Critiques Séries : Emily Owens, M.D. Saison 1. Pilot.

Publié le 02 octobre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Emily Owens, M.D // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Après avoir jouée la médecin de l'Amazonie, Mamie Gummer renoue avec le genre médical mais cette fois pour la très pâle version de Grey's Anatomy made in The CW : Emily Owens. Comme le nom de la série l'indique, elle incarne le rôle d'Emily Owens, un personnage un peu passe partout, brillant sur les bords mais pas du tout populaire. Afin de coller avec l'image des séries de The CW, la créatrice a tentée de nous plonger dans un univers divisé comme au lycée avec les "mean girls", les weirdos, les intellos, … Tout de suite, j'ai trouvé ça barbant. Mais au fond, c'était quand même assez drôle cette idée de base. Puis ensuite, la série tente aussi de nous présenter Emily Owens, tout en utilisant une voix off comme Meredith Grey dans la série médicale de ABC. Si l'idée ne pouvait pas forcément être mauvaise (surtout avec la présence de Mamie Gummer au cast), c'était une véritable catastrophe. Ce pilote a tellement de défauts. Le premier étant la phobie du réalisateur pour le noir. Cette couleur lumineuse est beaucoup trop appuyée. On a donc l'impression de regarder le soleil en face, et au lieu d'être ébloui, je suis consterné par tant de mocheté.
Diplômée de la Fac de médecine, Emily Owens est heureuse d'entrer enfin dans l'âge adulte. Finis les doutes et l'insécurité, elle est persuadé qu'en devenant interne au Denver Memorial Hospital, elle passera à la prochaine étape de sa vie. Sans compter qu'elle aura enfin la chance de côtoyer la célèbre cardiologue Gina Beckett, mais aussi de revoir l'inoubliable et charmant Will Rider, croisé lors de ses études. Mais, les années lycée qu'elle a si souvent tenté d'oublier reviennent la hanter comme jamais lorsqu'elle découvre que l'hôpital est la version adulte du lycée où toutes les castes se regroupent à nouveau : les sportifs sont devenus des chirurgiens orthopédistes, les pestes sont en chirurgie plastique, les rebelles sont aux Urgences et cauchemar parmi tous les cauchemars, Cassandra Kopelson, qui lui a mené la vie dure au lycée, est elle aussi interne et semble plus que séduite par Will. Emily est peut-être toujours la geek qu'elle a été mais il se pourrait aussi qu'elle devienne un grand docteur...

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Mais ce n'est pas tout car l'histoire en elle même n'est pas meilleure. Rien que la scène d'ouverture où l'on retrouve Emily Owens devant la grille d'une école primaire et où elle se fait traiter de fille qui craint parce qu'elle a une attitude de première de la classe (et autant dire que cela peut rapidement courir sur le système du téléspectateur). Alors que Grey's Anatomy aborde cette partie de son histoire au travers du personnage de Cristina avec efficacité, dans Emily Owens c'est plutôt une récitation des diverses définition du genre médical. On a donc durant toute la scène (celle où elle sauve la jeune fille d'une mort imminente) une accumulation de termes médicaux. Un charabia que le téléspectateur ne peut prendre le temps de comprendre. Je comprends que l'on est dans un hôpital et que l'on doit parler en des termes complexes, mais ce n'est pas nécessaire d'en faire une liste aussi longue qu'un roman. L'ironie du sort c'est que cela fait perdre en crédibilité à cet épisode. De plus, le personnage d'Emily Owens a beau être sympathique et gentil, je n'ai pas spécialement envie de suivre les aventures de cet ersatz d'un autre personnage bien connu.
Par ailleurs, l'autre problème de cet épisode c'est évidemment le cast. Même si Mamie Gummer reste correcte (quoique je peux émettre quelques doutes), c'est tout le reste qui est horrible et le pire : Justin Hartley (Smallville) avec ses petites lunettes qui incarne l'un des pires personnages dans toute l'histoire des séries médicales. Finalement, Emily Owens est une vraie catastrophe aussi pour Michael Rady (The Mentalist, Melrose Place 2009). Je n'ai jamais trouvé bon cet acteur et encore une fois il trouve le moyen de m'énerver. C'est sans compter sur une bonne brochette de personnages déjà mauvais comme l'amie intelligente et lesbienne qui demande à Emily de voir si l'une de ses collègues (qui se trouve à coucher avec le père de la jeune fille) est lesbienne elle aussi ou non, ou encore la "mean girl" du lycée qui surnommait Emily "Pits" au lycée parce qu'elle a des auréoles sous les bras. Voyez un peu l'imagination quand même. Bref, ne vous jetez pas sur Emily Owens, cela ne vaut vraiment pas le coup et surtout (et rare pour être noté), je n'irais surement pas plus loin que le pilote.
Note : 1/10. En bref, Emily Owens est une série triple buse qui nous prend pour des débiles profonds et qui n'a rien du tout d'amusant mais tout d'énervant.


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