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« La vérité ne se dégage pas de la polémique, mais des oeuvres qu’on a faites. »

Par Nada @nada

Une fois n’est pas coutume, c’est avec beaucoup de retard que je publie cet édito du lundi, rhume oblige. Il faut dire que d’habitude je carbure à la spiruline, tel Astérix et sa potion magique, mais le druide est parti en vacances sans me laisser de rab.

Pas mal de polémiques _ souvent parfois stériles _cette semaine encore. Commençons par un débat qui a fait rage ces derniers jours sur Twitter et dans les médias, les lunettes en écailles de tortue d’Audrey Pulvar. Alors non ses détracteurs ne sont pas des militants de la cause animale. Ce qui les choque c’est le prix (supposé) de ces fameuses lunettes, 12 000€, à savoir l’équivalent d’un an de SMIC. La journaliste se défend d’un tel montant, encore qu’elle revendique faire ce qu’elle veut de son argent.
Symbole maladroit de la gauche caviar, ma question est simple : « doit-on forcément être fauché pour être crédible ? » Bill Gates a longtemps été l’homme le plus riche du monde, ce qui ne l’empêche pas de s’être reconverti dans l’humanitaire. Bien sûr quand il rentre chez lui il retrouve un confort que n’ont pas les pauvres gens, mais il pourrait aussi profiter de sa retraite et plonger tout la journée dans sa piscine de lingots d’or…

Lunettes Audrey Pulvar 12 000 € euros

Autre polémique, l’hommage de Sophie Marceau à Claude Pinoteau. L’actrice était invitée sur le plateau du 20h de TF1 vendredi 5 octobre, suite à la mort du réalisateur. Oui mais voilà, les spectateurs ne sont pas dupes ; ils ont vu l’émission présentée par Claire Barsacq La vraie histoire de… et se souviennent de la tristesse avec laquelle il racontait ne plus avoir de nouvelles de celle dont il a  fait une star. Vic, la boum, Poupette : toute une époque !

Dans un tout autre genre, savez-vous que certaines villes interdisent la consommation de sandwiches dans leurs rues ? C’est le cas très sérieux de Rome, où visiblement il est défendu de manger un sandwich, de boire une canette de soda ou de grignoter n’importe quel autre casse-croûte dans le centre de la ville. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 500€. Une façon de chasser les touristes lambdas au profit d’une clientèle plus fortunée ? La mairie se défend en prétextant vouloir préserver la beauté et le panorama du centre historique. Venise, Florence et Bologne ont d’ailleurs déjà appliqué cette loi.

Ils sont fous ces romains - sandwich interdit rome venise florence

Sacrebleu que je les comprends ! Imaginez que, comme en Alsace, les abeilles romaines viennent butiner les paquets de M&MS jetés par terre et que, comme en Alsace, les apiculteurs se retrouvent avec du miel bleu ou vert. Déjà que le pays est en crise, ça serait la fin de tout. Sauvons l’Italie, pompons encore plus les touristes !

« La vérité ne se dégage pas de la polémique, mais des oeuvres qu’on a faites.  » Bonne semaine !


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