Greenpeace s’introduit dans deux centrales nucléaires suédoises

Quelques jours à peine après la publication des résultats des « stress-tests » européens, l’Organisation Non Gouvernementale de protection de l’environnement Greenpeace frappe fort en s’introduisant dans deux centrales nucléaires suédoises.

C’est armés d’échelles et de vélos que près de 70 militants de l’association se sont introduits dans les centrales atomiques de Forsmark et de Ringhals pour attirer l’attention de l’opinion publique sur ce qu’ils considèrent comme des défaillances de sécurité importantes. Greenpeace n’a d’ailleurs pas tardé à réagir via un communiqué de presse dans lequel elle appelle Lena Ek, ministre de l’Environnement et responsable de la sûreté nucléaire du pays nordique, à l’arrêt des activités et au démantèlement de ces deux centrales.

Si Greepeace parle de « graves défaillances« , la compagnie qui exploite les deux sites -la firme Vattenfall- assure dans un communiqué que le dispositif de sécurité a parfaitement fonctionné puisque les « militants [de Greenpeace] n’ont atteint que des secteurs de faible vigilance« . La police a indiqué avoir procédé à l’arrestation de 43 personnes du côté de Forsmark et 16 autres à Ringhals.

Greenpeace, qui souhaite que les gouvernements investissent davantage dans les énergies durables, ne s’est pas attaqué à la centrale de Ringhals par hasard : en juin dernier, un camion rempli d’explosifs avait été intercepté alors qu’il se dirigeait vers cette centrale.