Bruno Le Roux: «rétablir la justice sans tuer la croissance»

Bruno Le Roux était l'invité mardi 9 octobre de la matinale de Canal+. Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est revenu à cette occasion sur le vote du traité budgétaire, l'appel à manifester de la CGT et le Congrès de Toulouse.

Traité budgétaire: bâtir l'Europe pas à pas

Pour le député, le vote du TSCG est une marque de confiance à l'action du président de la République. Bruno Le Roux considère en effet que c'est l'occasion pour tout ceux qui le souhaitent de faire "une autre Europe". Et de rappeler ce qui a déjà été fait, en particulier le mécanisme de solidarité au sein de l'Union européenne.

Je préfère prendre mes responsabilité et bâtir pas à pas plutôt que d'être dans le rêve d'un grand soir européen qui n'arrivera pas.

Rétablir la justice sans tuer la croissance

Bruno Le Roux a également décrit la situation française et l'action des socialistes:

Il n'y a rien de trouble. Il y a un pays qui est dans un état dramatique, ce qui devrait inspirer beaucoup plus d'humilité à ceux qui l'ont géré ces dernières années dans les formules qu'ils utilisent. Et il y a une gauche qui essaye à la fois de rétablir la justice et en même temps de ne pas tuer la croissance, de faire en sorte que nous puissions nous en sortir le plus vite possible.

Manifestation: contre l'austérité, soutenir le président

Le président du groupe est également revenu sur l'appel à manifester de la CGT le même jour:

Quand on manifeste contre l'austérité, quand on manifeste pour le développement économique, pour la réindustrialisation du pays, alors on soutient l'action du président de la République quand il est dans une situation difficile comme aujourd'hui.

Et de réaffirmer la volonté des socialistes de ne pas "nourrir la finance en laissant filer la dette".

Congrès de Toulouse: le rassemblement

Enfin Bruno Le Roux a conclu en revenant sur le rôle du Congrès de Toulouse:

C'est l'image d'un rassemblement et un rassemblement ce n'est pas un repli sur soi: ça dépend de ce qu'on veut en faire. [...] Et si l'on se mettait tous en situation d'être à ce Congrès pour tracer la route, c'est-à-dire dire aux français là où nous voulons les amener ? Le Congrès doit servir à ça.

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