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Hadji Mourad de Léon Tolstoï

Par Labibdadi

Hadji Mourad de Léon TolstoïTitre: Hadji Mourad

Auteur: Léon Tolstoï

Edition: Librio éditions /Septembre 1995 (159pages)

Quatrième de couverture: « On l’imagine un sabre entre les dents… Il le porte à la ceinture et arbore un turban qui le range du côté des rebelles tchétchènes. C’est Hadji Mourad! Dans les hautes montagnes du Caucase, la révolte gronde. L’émir Chamil prêche la guerre sainte. Au nom de l’islam, il rassemble les populations insoumises. Offensé par le chef religieux, Hadji Mourad le trahit alors qu’il s’est d’abord rallié à lui. Contre l’intégrisme, il cherche alliance auprès de l’occupant russe qui rejette. Pris entre deux feux, que lui reste-t-il sinon l’honneur et une fin tragique? Pourtant, Hadji Mourad croit encore en son étoile… Nous sommes en 1850. La Tchétchénie déjà se rebelle… »

Je n’ai pas lu mes classiques, ou très peu. A part les auteur classiques algériens (Mouloud Feraoun, Moulou Mammeri, Malek Haddad, Rachid Mimouni, Dib ou Boudjedra..) je ne me suis pas encore consacré aux classiques. Ni les classiques de la littérature française, ni ceux de la littérature russe. C’est donc avec beaucoup d’humilité que j’ai entamé cette lecture.

Tolstoï, l’auteur de l’immense Guerre et paix, rien que cela.

On oublie souvent que cette partie de l’Europe abrite des musulmans, en Tchétchénie. Mr Tolstoï nous y ramène, nous raconte la guerre sainte (déjà!!) qui y est menée contre l’envahisseur russe. Le personnage de Hadji Mourad semble immense, tellement l’aura qui le précède fait de lui une légende. cependant il n’est qu’un homme comme les autres. Un grand guerrier certes, un politicien et diplomate également, mais être humain avant tout. Sa faiblesse, son talon d’Achille a été l’amour qu’il porte à sa famille, ce qui l’a mené aveuglément vers une fin morbide et tragique. Ses sacrifices en valaient-il la peine ? le roman n’y répond pas, ne pose même pas la question.

Je l’ai trouvé finalement écrit sur un ton très didactique, et cette écriture n’est pas ma préférée. Je ne pense pas, et n’espère que ce petit roman soit représentatif de l’œuvre de Tolstoï, que j’espère avoir le temps de découvrir un jour.


Classé dans:analyse, Critiques, Culture, Léon Tolstoï, Livres, reflexion, roman Tagged: classiques russes, guerre et paix, guerre sainte, Hadji Mourad, l amour, Léon Tolstoï, Littérature russe, mouloud feraoun, rachid mimouni, tchétchénie


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