Magazine Culture

Sortie ciné: ASTÉRIX AU SERVICE DE SA MAJESTÉ

Publié le 18 octobre 2012 par Abelcarballinho @FrancofoliesFLE
Asterixcartel.jpg
 « Astérix au service de Sa Majesté » sort aujourd’hui dans près de 1000 salles. Cette quatrième adaptation de la BD, en 3D, est la préférée de son dessinateur-star, UDERZO. Cette fois, c'est Edouard Baer le nouveau Astérix,  tandis que Gérard Depardieu incarne toujours son acolyte, Obélix


Asterix1.jpg

Comédie à grand spectacle dotée d'un casting «absolutely fabulous» et d'un budget de 60 millions d'euros, «Astérix et Obélix au service de Sa Majesté» jongle avec les clichés sur nos voisins britanniques, joue avec la langue anglaise et multiplie les clins d'oeil contemporains, sans dénaturer l'esprit de la BD.
Asterix2-copia-1.jpg

Cette fois, une  histoire tournée en Irlande et en République tchèque l’année dernière. Le duo retrouve sa place d’avant-centre et remet les choses au poing en shootant des phalanges dans les bataillons de Romains.

sinopsis: 50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions il décide d'envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne.
La victoire est rapide et totale. Enfin... presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains…
Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c'est loin d'être gagné.
Quand Jolitorax arrive pour demander de l'aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu...




Uderzo a parlé des quatre films:

 
En 1998, la toute première adaptation, « Astérix et Obélix contre César », signée Claude Zidi, avec Christian Clavier en Astérix, lui laisse un souvenir ému. « Tout avait été fabriqué dans un immense studio, du côté de La Ferté-Alais (Essonne). Le village avait été construit sur 360 degrés. La caméra pouvait tourner sur elle-même et filmer tout ce qui se passait. Il avait été envisagé de créer une sorte de parc à thème avec tous ces décors. Mais à l’issue du tournage, ils tombaient en miettes. »
De la deuxième tentative, « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre », réalisée par Alain Chabat en 2008 avec Jamel Debbouze sous la tunique de l’architecte Numérobis, il a longtemps été dit que son humour, trop décalé, trop imprégné de l’esprit Canal +, avait fortement déplu à Uderzo et qu’il était ressorti de l’aventure fâché avec Chabat. Depuis, 15 millions de spectateurs, soit le plus gros score enregistré à ce jour, sont passés par là et Uderzo a mis de la diplomatie dans sa bouderie. « Fâchés? Non. J’étais juste un peu embêté parce que ce n’est pas ce que j’avais imaginé des personnages. »
Le troisième  opus — un mot latin qui plaira à César, campé par Fabrice Luchini — est celui qui a le moins séduit Albert Uderzo. Réalisé par François Forestier et Thomas Langmann et sorti sur les écrans en janvier 2008. « Il m’a paru un peu plus faible à cause de l’histoire », estime le dessinateur, en reconnaissant avoir apprécié la prestation de Benoît Poelvoorde en centurion, et celle d’Alain Delon dans l’armure de César : « Il l’a joué à sa façon : en parlant de lui. »
« Astérix et Obélix au service de Sa Majesté », quatrième adaptation à l’écran des aventures du petit Gaulois, avec Edouard Baer dans le rôle-titre et l’indéfectible Gérard Depardieu dans celui d’Obélix, est, sans hésitation, son film préféré.  « Une petite préférence » certes, mais une préférence quand même. « Les adaptateurs  , nous a-t-il confié, ont su faire travailler les deux principaux personnages. Ils s’expriment beaucoup plus alors qu’ils étaient un peu oubliés dans les autres films au bénéfice de personnages secondaires, certes tirés des albums, mais qui n’avaient pas un très grand rôle. »

source: LeParisien.fr 


Retour à La Une de Logo Paperblog