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Dernière version de Guinée quel devenir 1

Par Basicinstinct82

Tout a un début!!!!!!!!!!!!!

Ce document, constitue, le fruit, de onze mois de travaux, dans le but, d’élucider, la situation sociale, politique et économique, de la Guinée. Au delà, il permet, d’appréhender, les aspects caractéristiques, du sous développement, dans lequel, est plongé la plupart, des pays pauvres et émergents, de par le monde. Ce présent document, fait l’objet, d’une véritable tractation, raison pour laquelle, je le publie, dans le cadre exclusif, de mon blog, sans aucune, modification du plan initial, tout en chassant, qu’après avoir, perdu le document, je ne pourrai, le restituer avec les mêmes termes, contenus, dans la première version, pour ceux, qui l’ont, sous les yeux.

INTRODUCTION

A partir de ce jour 25 octobre 2003, depuis la capitale de l’hexagone, j’ai décidé, de me consacrer, à l’élaboration, d’un document, illustrant ma vision, mon analyse, et ma réflexion, sur la situation politique, Socio-économique et culturelle de la Guinée.

Ce document, constituera, en amont, la matérialisation, d’un vieux rêve, sous tendu, par une volonté, ardente d’apporter, ma modeste contribution, à l’édification, d’une nation capable:

-d’assumer sa souveraineté économique et politique

-exempt des divisions tribales, fratricides, ethnocentriques

-respectueuse des libertés fondamentales et de la laïcité

tout en ayant, pour clef de voûte, l’élaboration d’une politique adéquate et efficace de lutte contre la pauvreté et l’amélioration du bien-être de la population.

Il consacrera en avale, un exposé exhaustif, de ma connaissance du pays, l’utilisation efficiente et rationnelle, des potentialités humaines, qu’il regorge (le pays); la répartition, équitable, des ressources, l’élargissement, de l’éventail d’accessibilité, de la population, aux biens et services, de l’état, ainsi qu’octroyer, un rôle, de plus en plus, considérable, à la société civile, à travers, des structures, que je nommerai, palliatives, telle que, les ONG, dans l’optique, de diminuer, les disparités, entre, les différentes couches, sociales ; en somme, les décisions politiques et socio-économiques, à envisager, pour le sortir, de cette situation, chaotique et léthargique, dans laquelle il est(le pays) plongé depuis son accession à l’indépendance.

Aperçu historique

En effet, l’histoire de la Guinée, mérite, à mon sens d’être, évoquée, dans tout document, qui veut, à la fois être pertinent et prendre en compte, tous les facteurs, susceptibles d’influencer les indicateurs, de son niveau de développement ; car, la Guinée est un pays, d’une spécificité rare en Afrique. Cette spécificité, résulte avant tout, de sa configuration géographique, à travers ses quatre  (4) régions, naturelles distinctes, aussi bien, du point de vue, relief que climatique, chacune, ayant sa particularité, ethnolinguistique et les mutations politiques, qui ont marquées son évolution, c’est pourquoi, j’ai estimé, que pour mieux cerner, les difficultés socio-économiques auxquelles elle est confrontée, il serait opportun, de passer en revue, les différents systèmes politiques, qui ont caractérisés son évolution; depuis, son accession à l’indépendance, en passant par le coup d’état classique du 03 avril 1984 qui a permis l’arrivée des militaires sur la scène politique, instituant un régime d’exception et modifiant le paysage, ainsi que, les donnes politiques, à l’origine d’une nouvelle orientation du pays, tout en lui dotant d’institutions, permettant une transition, en douceur pour aboutir, à l’instauration d’un état de droit, dans son sens le plus large, mais en vain. Ce coup d’état, fut, initialement motivé, par des intentions nobles, doublées de la volonté, de débarrasser, le pays d’un système, qui n’incarnait plus, les aspirations du peuple, ne comblait plus ses attentes, en une expression globalisée, un système au bord du gouffre.

Par contre, le nombre de ses victimes, des laissés pour compte, des veuves et orphelins, le nombre d’intellectuels et d’hommes de cultures, d’innocents, qui ont payé, de leurs sangs et de leurs vies, leur opposition à ce régime, se conçoivent, dans une proportion, mathématiquement, difficile à dénombrer, pendant que sur le plan économique et juridique, il a laissé (le système), d’une part,

-Un pays dont les équilibres macroéconomiques étaient rompus,

-Le revenu national par tête d’habitant, l’un des plus bas de la planète,

-Un système de planification centralisé excluant toute initiative d’ordre privée,

-une monnaie inconvertible au delà des frontières du pays

-les échanges basés, sur le système de troc, comme, l’exige, l’idéologie socialiste,

Une économie victime, dira-t-on, des aléas et contraintes, infligés par la métropole, pour avoir accordé, la primauté à sa souveraineté, contre la proposition, de création d’une communauté, qui constituait, pour les Guinéens, la progéniture de la colonisation, c’est-à-dire, le néo-colonialisme ou tout, au moins sa forme voilée. Alors, qu’au même moment et à en croire l’évaluation, des ressources budgétaires, la principale source de devise de l’état, était les recettes générées, par l’importation des ressources minières, dont le coût se détériore de jour en jour sur le marché mondial, ce qui fait que ces recettes ne servaient plus, qu’à assurer le train de vie de l’état, la distribution gratuite de la nourriture à la population, afin de soutenir le fonctionnement régulier des structures de propagande, de démagogie et d’endoctrinement du parti, disons pour maintenir l’image de marque, d’un système qui n’en pouvait plus, ce qui fait que pendant 26 ans l’état, n’a pu épargner pour faire face à ses dépenses d’investissement, ni assurer la croissance économique, encore moins élaborer une politique hydro agricole et énergétique indispensable à l’essor économique et industriel d’un pays qui était pourtant pressenti, à la veille des indépendances comme l’un des futurs géants du continent, tant, ses potentialités  hydro agricoles et minières, sont fabuleuses et immenses,

et quoi que, le constat émanant de cet état de fait, nous astreint, à évaluer, les acquis du développement, se rapportant à cette période, en tant que, résultantes, du concept de la coopération technique, axé (constat),sur une assistance mutuelle, sur fond de troc, mais non, par l’action cumulée, de l’effort de création, de la richesse, du point de vue, de l’économie de marché, d’autre part, il a laissé, un pays, dont, les structures juridiques, furent, conçues, dans l’optique, de conforter, la consolidation d’un régime, qui se voulait, révolutionnaire, centralisé, autocratique, dictatorial et très répressif, non pas, par envie nous dira t-on , mais pour, se substituer, au blocus économique et à la situation, d’isolement, auquel, le pays, étaient soumis, tout au plus, selon, le constat, fait, par, les spécialistes, des questions historiques et analystes politiques, après l’effondrement du régime ; c’est pourquoi, l’arsenal juridique et judiciaire, ne pouvaient, que refléter, l’option politique, du pays, car, n’oublions surtout pas, qu’on était arrivé, au stade, du parti-état, dans la logique, de la conception, révolutionnaire, d’AHMED SEKOU TOURE. Une révolution, qui s’est, inscrite, dans la lignée, des démocraties populaires, s’inspirant, beaucoup plus, des aspirations profondes, de son peuple, que des principes classiques, de l’idéologie marxiste, d’où, la spécificité doctrinale. Ce même peuple, en votant, le 28 septembre 1958 NON, à plus de 98%, à la proposition, du Général DEGAULE,  visant, la création, d’une communauté, Franco-africaine, entre la France et ses anciennes colonies, s’attendait, à accéder, au bien-être, socio-économique, qu’avait, suscité, l’acquisition des indépendances, passer, du statut de colonie, à la souveraineté, absolue, c’est-à-dire, la prise en main, de son propre destin, la reconnaissance de son identité, politique et culturelle, la fin du calvaire et des travaux forcés, de l’humiliation; Non pas, à la désillusion, au système de parti unique, à la bureaucratie, la corruption et à la pauvreté généralisée, avec ses corollaires, que lui avaient, réservés, les nouveaux maîtres, en échange, de la confiance et de l’espoir, qu’il leur avaient pourtant investis.

Par conséquent, les aspects positifs, engendrés, par ce régime, sont in considérables, au regard, de ses aspects négatifs, notamment, la faiblesse notoire, de ses acquis, socio-économiques, comparativement, à la réputation, non des moindres, de son idéologie politique, et de sa politique étrangère, au sein, de la communauté internationale ; tout en chassant, qu’à, un moment donné, de l’histoire, il incarna, l’espoir, de tout un peuple, défendra jalousement, sa souveraineté et sa dignité, négocia, avec, un courage politique exemplaire, son accession, à l’indépendance, transformant radicalement, le secteur culturel, qui fut, sans nul doute, son secteur de prédilection, en vecteur, d’expression politique, appuyé, par une politique étrangère, très dynamique, au service des besoins, de l’époque (c’est-à-dire, l’assistance non négligeable, qu’il apporta, à tous les mouvements de libérations Africaines, on citera entre autre le MPLA? LE PAIGC? et L’ANC de NELSON MANDELA…) etc.

Par extension, à défaut, de perspectives économiques adéquates, de valorisation des richesses naturelles, autrement, à défaut, de pouvoir, exploiter les immenses ressources, minières du pays, qui faisaient, à la fois, l’objet d’une grande convoitise et constituaient, pourtant, une belle opportunité circonstancielle de développement,  il veilla, à leur conservation, malgré, des offres d’exploitations très alléchantes.  L’irruption brutale ultérieure, des militaires, dans la vie politique de la Guinée, tirera d’ailleurs, sa légitimité, de cette situation désespérée.

APPROCHE CONCEPTUELLE, ANALYTIQUE ET CONJONCTURELLE

PRIMO

Le présent document, n’aura pas, la prétention de remettre en cause, les stratégies de développement, les systèmes de planification, ainsi que les perspectives, déjà existants, bien au contraire, il essayera de les intégrer, en vue de la conception, d’une stratégie globale de développement, qui tient compte:

-de la conjoncture économique internationale actuelle,

-les carences que présentent les structures étatiques,

mais aussi et surtout, insuffler une nouvelle dynamique, dans la gestion de la chose publique, notamment:

-canaliser et mieux orienter, les initiatives, à travers, une structure adéquate,

-freiner, le laxisme et l’hypocrisie, apparentes, de certains cadres, de l’administration,

-tenter, de venir à bout, des préjugés, qui font, de notre état, de sous-développement, une fatalité

-favoriser, le retour et l’intégration, des milliers de Guinéens, à travers, des structures de production et de promotion, des initiatives, par un système, de rémunérations fiables et attrayantes, pour enrayer la dichotomie (Guinéens de l’intérieur et ceux de la diaspora),

-élaborer, une politique promouvant, la reconstitution, de l’intelligentsia, qui se trouve, éparpillée et au service, des causes, qui ne sont, points la leurs;

En sachant que parallèlement, le pays débourse, d’énormes sommes, d’argent, pour rémunérer, des experts, venus, nous assister, dans des domaines ou les Guinéens excellent, et quoi que, les politiques, pour nous faire, accepter, cet état de fait, nous tiennent, des discours, qui font état, de notre incapacité, à nous adapter, à l’évolution rapide, des technologies de pointes; Alors que, l’état, dissimule une triste et dramatique, réalités, le départ massif et incontrôlé, des jeunes, cautionné, par la pratique, d’une politique d’exclusion, de privation des droits civiques et politiques, mais aussi, le maintien, d’un système, inadéquat de formation, ne tenant pas, compte de la conformité, de la formation, aux besoins exprimés, par le marché, de l’emploi, le tout, auréolés, d’une administration, dont le système de retraites, assure la pérennité, aux agents, déjà, en fonctions, souvent vieux, dans la plupart des cas, organiquement, incapables de puiser, au plus profond, de leur faculté de création, les ressources indispensables, au redressement économique et à l’application, des réformes, d’une telle envergure, encore moins, projeter, l’accomplissement, d’une œuvre, qui puisse, les immortaliser, comme, le disait, ANDRE MALRAUX, dans, son œuvre, la condition humaine : je cite:« L’homme, ne peut, dépasser sa condition, de mortel, que, par l’art, ou la révolution, c’est-à-dire, en accomplissant, un acte, dont, la portée excède, celle, de son existence particulière », ce qui revient, à dire, qu’ils sont, inactifs, incompétents, ne répondant, plus, aux besoins actuels, de l’administration, luttant, pour la survie et le maintien, d’un système, dont, ils sont devenus, les tenants et les aboutissants, un système, qui les a, certes, procuré et continue, à leur procurer, fortune et confort de vie, tous azimuts, au détriment, non seulement, de la majorité du peuple, qui croupissent, dans la misère et la souffrance, la plus abjecte, mais aussi et surtout, les jeunes, qui constituent, pourtant, la relève et l’espoir de la nation. Ces jeunes, qui continuent, non seulement à trouver, aide et protection, sous d’autres cieux, mais aussi et surtout, y élisent domicile, y monnaient leur talent, à vil prix, y étalent, leur connaissance, pourtant, acquises, dans des conditions, très précaires et au frais de l’état, pour celui, qui connaît, le taux du budget alloué, au secteur, de l’éducation et les conditions d’acquisitions, de la connaissance, dans un pays mal équipé, mal pourvu, en structure fonctionnelle, avec, un déficit chronique, en personnel enseignant. C’est, ce phénomène, regrettable et destructeur, que d’aucuns, désignent, sous le vocable «la fuite des cerveaux ».

SECONDO

J’ai la persuasion, que nul, ne sera, capable, de mettre au point, un document idéal, mettant, en relief, tous les axes de réflexion, toutes, les possibilités et créneaux, nécessaires, à la résolution, de nos objectifs, de développement, d’autant plus, que la gestion, de l’homme, fait appelle, à, une connaissance, sans cesse renouvelée, réactualisée, obéissant, à la loi, de l’évolution, de la diversité, de l’élargissement perpétuel, de son champ d’action ; raison de plus, pour le mien, de s’inscrire dans la logique, d’une étude prospective, des différents systèmes et les politiques cadres,  de sorte, à, mieux, évaluer, leurs faiblesses et leurs forces, localiser, les contraintes et les difficultés, ayant entravées, leur mises, en applications effectives.

Sur ce, le mutisme, coupable des uns et la tentative, de dissipation volontaire, des autres, laissent, entrevoir, des possibilités, de sortie de crise, largement, à notre portées, au regard, tout au plus,  de l’immensité, de notre potentiel humain, ainsi que, les conditions naturelles, des plus favorables, car, il n’est plus l’heure, pour nous, de focaliser, nos critiques, sur des considérations, émanant, de l’ambiguïté, de nos relations, avec le monde occidental, la colonisation, y compris, les mesures, de protectionnisme, résultant, du fonctionnement, des institutions financières de BRETTON WOODS, bien que régulant,  le circuit économique international ;

il doit, s’agir plus, à mon sens:

-de doubler, notre capacité d’adaptation

-cibler, les secteurs, porteurs de croissance, dans le cadre, d’un développement participatif, orienté de la base, au sommet, c’est-à-dire, privilégiant, les structures de bases, ainsi, qu’une rationalisation plus étendue, de la décentralisation, en accordant, une place de choix, à la valorisation, des ressources humaines.

Puis que de nos jours, les circuits financiers internationaux, les organismes spécialisés, des nations unies, dans le développement, ainsi que, le système de fonctionnement, de la BM, y compris, celui du FMI, sont conçus, de sorte, qu’aucun pays pauvre, ne puisse faire, abstraction de leurs services, dans son effort de développement, ce qui révèle et implique, que nous baignons, dans un cercle, dont, la rotation, nous fait passer, d’une réforme structurelle, à une autre, au gré et rythme d’évolutions, des économies respectives, des pays détenteurs, de la mannes financière internationale, encore appelés(pays détenteurs de la mannes financières), bailleurs de fonds, investisseurs, G8, etc..

Ceci étant, une autre réalité économique, non des moindres, celle, qui résulte de la configuration héritée de nos structures étatiques, révèle, que notre armature structurelle, en économie, se trouve, fortement calquée, sur l’armature conceptuelle économique, des pays porte-fanions du libéralisme, j’en devine, donc, que, nous n’avons pas tellement, d’intérêts à nous, lancer dans des querelles d’idéologie économique.

Pour l’instant, la solution, la plus plausible, qui puisse, nous sortir de l’ornière, est de se conformer, au système économique international, pour ne pas, perdre, à la fois, le temps et les nombreuses opportunités, qui s’offrent à nous, dans la perspective, de consolidation, des mécanismes de réduction sensible, de la pauvreté.

Ceci dit, je ne renie pas, non plus, les conceptions, selon lesquelles, les hommes, sont effectivement, capables d’influer, le cours de l’histoire, car, ils constituent, le moteur du développement, l’enjeu principal, de la quête du bien être et de la modernisation, de la vie, sans omission faite, de l’éternel problème, que constitue l’endettement. En réalité, nous vivons, un système élaboré, sur des bases rationnelles, donc, il ne servira en rien, de nous lamenter, sur notre sort, à partir du moment, ou il permet (système) à chaque partie:

-de défendre, son intérêt et son point de vue

-d’exposer sa vision avec clarté, du problème, auquel, on fait face

-proposer sans complaisance et avec conviction, les solutions qu’il juge, indispensables à la résolution de ses problèmes.

D’ailleurs,  je crois, que c’est, l’une des raisons fondamentales, qui nous poussent, à faire, postuler nos cadres, pour des bourses d’études, post universitaires.

En tout état de cause, nous n’avons, plus droit à l’erreur, la marge de manœuvre de la métropole, se rétrécissant considérablement, avec la baisse de l’aide publique au développement(APD), y compris la coopération bilatérale, lesquelles ont, de tout temps, constitué, le moyen de contrainte, le plus sûr, de la métropole, par rapport à certaines, de nos prises de position politiques et économiques, s’amenuisent, dues, certainement, à la multiplication, des mesures, d’austérité budgétaires, des pays donateurs, ainsi que, la création, de l’espace économique Européenne, qui exige (Europe),la conjugaison, de toutes, les formes d’assistance de ses membres, à l’égard, des pays, dits pauvres. Ce qui veut dire, que l’assistance, ne se fera plus, au nom d’un seul pays, elle se fera, au nom de la communauté ; puis qu’elle, traduit et consacre (Europe),la place, sans cesse croissante, accordée, à la coopération multilatérale, laquelle, réduira ostensiblement, et par ordre, de substitution, les diverses formes, d’assistanat, ainsi que l’ingérence, de notre ancien maître, dans nos affaires intérieures, en nous permettant, à coup sûr, de diversifier, notre choix, des partenaires, au développement ; C’est ce que j’appelle, déceler les faiblesses, du système et les opportunités, qu’il nous offrent, afin d’occuper, une place de choix, dans un monde, au service et en butte, à la stratégie, des intérêts.

TERTIO

L’un des objectifs, de ce document, s’inscrira, dans la perspective, d’exhorter les Guinéens, à se réconcilier, avec leur passé, y compris, les apprendre, à l’assumer avec fierté, parce que, nous ne renoncerons, à notre passé, pour le simple fait, du cynisme, ou des agissements négatifs, de quelques-uns de nos dirigeants. D’ailleurs, j’ai appris, à travers mes lectures, du moins, de la couverture médiatique d’un procès politique, sur fond, de fortes élucubrations, « que la grandeur des peuples et la gloire des nations, ne peuvent s’acquérir qu’au bout d’un long processus de transformation qualitative et quantitative », c’est-à-dire, les grands bouleversements politiques, les récessions économiques, les crises sociales, l’explosion démographique etc.., ainsi les hommes, qui ont eus, l’immense responsabilité de présider aux destinées de notre peuple, furent des hommes, d’origine pauvre, ce qui fait, que leur mode de pensée, était, fortement influencé, par les réalités imbriquées, de leur milieu social; impactant- selon l’interprétation qu’ils en font, l’emprise qu’elles exercent sur eux et l’expression qui en est faite,-leurs prises de position, souvent, tranchées, face aux questions déterminantes dans leur exercice du pouvoir. Ils constituent de ce fait, le produit de la transformation socioculturelle, qui a marquée notre évolution, car à travers, eux, le peuple, exprime toute sa vitalité, ses potentialités spirituelles et morales. A ce titre, ils sont les dépositaires de l’ossature, que forment nos traditions, nos us et coutumes, car, ils puisent dans ces réserves, l’essentielle, des ressources morales, les permettant, à chaque fois, de prendre des décisions relatives à la gestion de la chose publique. Ces hommes, dans la plupart des cas, accédèrent à la gestion des affaires, avec la plus noble des intentions, les convictions les plus intimes, ainsi que, l’espoir d’offrir à leur peuple, bien-être, bonheur et prospérité; mais une fois au pouvoir, compte tenue de la relativité des moyens mis à leur disposition

-la complexité et l’immensité de la tache à accomplir

-les rivalités internes inhérentes à son exercice,

-l’usure du temps

-l’inadéquation, des structures, de leur formation politique, au projet de société qu’ils ambitionnent

-la découverte, de la face cachée, du pouvoir, qui réserve, bien de surprises

-le faible niveau de compréhension et d’alphabétisation du peuple, modifient leur vision du pouvoir et leur volonté de préservation de l’intérêt supérieur, de leur peuple au profit, du cramponnement au pouvoir, passant du coup, du statut, de libérateur, d’incarnation de l’espoir de toute une nation, que sais-je encore ? En véritable, monstre politique, méprisant les limites de circonscription de leur sphère de compétence, dont la vision du pouvoir se résumerait, à la mise à jour, d’un système de conservation, mais aussi d’une machine de terreur et de répression, tendant, à dissiper, toute tentative de contestation et d’atteinte, au système, et bien que, la négligence de l’interférence, souvent coûteuse, des forces de pressions étrangères, qui ont, leur mot à dire, dans notre politique interne, ne saurait être de mise, allusion faite, à la préservation de l’intérêt des grandes firmes, placées, sous la bannière, de la métropole, lesquelles, ont une capacité, de nuisance, non négligeable, émanant de leur pouvoir d’investissement, et dont les sollicitudes, ne s’inclinent, devant, aucune considération, de surcroît  n’hésitant, en aucun moment, à mettre, s’il le faut, en péril, la cohésion sociale et l’unité de nos jeunes nations en formation. Ce qui, ne m’empêcherait nullement, d’entamer une introspection, sur la recherche de l’origine du mal, qui gangrène, notre société, en nous, dans nos habitudes, car, le dénicher, interpelle à présent, ma conscience, poser un diagnostique clair et pertinent, constituent, mon cheval de bataille, afin de mieux comprendre, les difficultés et les contraintes, qui nous empêchent, d’évoluer rapidement, vers les objectifs de développement, qu’on s’est fixés, depuis notre accession, à l’indépendance politique; surtout, évaluer nos besoins, les plus complexes et les plus difficiles à satisfaire, pour concevoir un stop-and-go, qui aura, le mérite, d’intégrer et fusionner, les reformes, déjà opérées.

QUARTO

Ce document, se veut, une plate forme, d’analyse pertinente, de propositions concrètes et l’expression d’une vision, authentique, découlant de la volonté d’inciter, stimuler et mobiliser, les énergies créatrices, à travers, une approche participative, de toutes les forces vives de la nation.

Sur ce, j’en appelle, à la prise de conscience, des Guinéens de tous bords, de toutes les classes sociales et d’âges, de toutes les confessions politiques et religieuses, face, à la situation, que nous vivons, pour éviter à temps le pire, car, l’histoire et les générations futures, ne nous pardonneront point, notre attitude passive et stoïque, par rapport, à la prise en otage de l’état, si je puis m’exprimer ainsi, c’est-à-dire, ses structures financières et économiques, par une poignée d’intellectuels crapuleux, insouciants et très sceptiques, sur les capacités, du pays, à redresser, la situation économique, raison pour laquelle, ils s’accaparent, les biens de l’état, au vu et au su de tout le monde, de surcroit, dans l’impunité totale.

Par ailleurs, le culte de la personnalité, dont ils font preuve, à l’égard du président, les discours partisans, qu’ils tiennent, dissimulent leurs véritables vocations de profiteurs et de haineux; En revanche, leur mépris, des valeurs, qui fondent la république, l’antagonisme, qu’ils suscitent entre les Guinéens de l’intérieur et ceux de la diaspora, accentuent, notre fragilité et divisent nos forces, face aux objectifs, que nous avons en commun, ceux, notamment, de la construction, d’une Guinée nouvelle, tolérante, au sein de laquelle, toutes les composantes, vivront, en harmonie et en symbiose ; en lieue et place, de leur présentation, comme de vrais patriotes, au service du développement de la nation.

Pour ce faire, agir, doit constituer, notre mot d’ordre, en ce sens, où, nos efforts, doivent, se consentir, dans la conception et la vulgarisation, d’un projet de société, qui puissent, bénéficier, de l’adhésion de la majorité du peuple. Ce qui, impliqueraient, naturellement, toutes, les composantes politiques, parce que, dans un véritable, état de droit, aucune entité politique, ne pourrait revendiquer, à elle seule, l’adhésion, de la totalité du peuple, c’est pourquoi, la réussite, d’un tel projet, ne dépendra, que de sa capacité, à réunir pour l’une des rares fois, autour, d’un même objectif, la classe politique et la société civile, mais aussi, l’ensemble des acteurs de la vie publique, car de nos jours, l’échiquier politique, se trouve, dissimulé, sous une tension ravivée, à tel enseigne, que l’appartenance politique de la plupart des cadres, de l’administration, demeure floue, quand ils n’ont simplement pas, le courage de l’exprimer, encore moins, le revendiquer par crainte, de représailles, c’est-à-dire, leur exclusion, pure et simple, de l’administration, au titre des sanctions, pouvant émaner par exemple, d’une quelconque, désertion ou dissension. Ce projet, pour être crédible, doit tenir compte, des imperfections, de toute œuvre humaine et transformer, les pulsions négatives de notre société, en facteurs, d’émergences positives, de nos énergies créatrices. Il doit par extension, admettre-la contestation sociale, comme source, de stabilité et de progrès, tout comme, la confrontation des idées, à travers les groupes de pression, qui constitua, jadis et sans nul doute, le moteur du développement, de la plupart des nations modernes,-en vue d’influencer, les décisions étatiques et créer une harmonie, entre les réformes et les besoins exprimés, par notre société, d’autant plus, qu’il serait dérisoire, d’assimiler, l’interprétation, des phénomènes sociaux à la résolution, d’une équation mathématique, admettant l’exactitude et une démarche préétablie.

Ce faisant, la gestion, d’une société humaine, obéit à des principes immuables, dans le temps et difficiles à circonscrire, d’où, la nécessité, de posséder, un seuil minimum, de ressources intellectuelles et morales, pour en faire, bon usage.

Par extension, à chaque fois, qu’il m’arrive, de méditer, sur la situation, socio-économique et politique de la Guinée, il me vient à l’esprit, l’impression, que l’horizon temporel, s’assombrit progressivement, pour les dirigeants actuels, la question qui surgit, alors, soudainement, de mon crâne, est toujours ceci : comment, nous en sommes arrivés là ? Que faire, pour, nous sortir, de cette situation alarmante? face, à mon impuissance, à rassembler, toute l’élite, autour, de, ce questionnement fondamental, m’est, venue, l’idée, d’œuvrer à l’élaboration, d’un document, qui traduira, mes intentions, en réalités, parce que, dans un pays, à plus, de 40%, analphabètes, mon devoir, d’intellectuel, me commande, en tant qu’éclaireur, au sens, où, le devoir, se rapporte, au mieux, à l’élite politique et intellectuelle, au sein, de tous pays pauvres, à mettre, progressivement, le peu de connaissances, j’ai acquis, ça et là, au service, du développement de son peuple, pour, non seulement, vaincre l’ignorance, mais aussi, éveiller les consciences, sur les véritables causes, de notre sous-développement, car, on a l’impression, que l’histoire se répète, mais, sous une forme nouvelle, avec des données, évidement nouvelles. De ce constat, allié, au pragmatisme historique, il en résulte, que, les intellectuels, de la période coloniale, ont eus, pour rôle, d’éveiller, les consciences, sur les fondements réels, de la colonisation, tout en facilitant, son démantèlement ; ceux, de la période des indépendances, ont essayés d’axer, leur effort, à l’éclosion d’un tableau critique de la gestion, de l’Afrique, par les africains et tenter, de freiner, l’implantation et le foisonnement, des systèmes, de parti unique, y compris, les régimes de terreur ; il revient, à la génération actuelle, le rôle sacré, de baliser, la courbe d’évolution, de notre pays, en œuvrant, chacun, avec les moyens, qu’il dispose, à limiter, les dégâts causés, par la gestion, calamiteuse, des deniers publics, et accepter, de prendre part, à travers des actions concrètes, au processus de développement, de la nation. La politique, n’étant pas, l’apanage, de quelques théoriciens, scrupuleux, elle est aussi, le fait, de tout citoyen, honnête et soucieux, du développement, de son pays, nous a t-on légué, d’autant que, la lutte, pour l’indépendance économique, s’annonce, et, sera âpre, difficile et longue, elle l’est déjà, et quoi que, j’ai espoir, que nous pourrons vaincre, la pauvreté sous toutes ses formes, si chacun, s’y mettait, avec la même ardeur et la même conviction ; tout comme, on a eu raison, de la colonisation et les systèmes de parti unique.

QUINTO

En définitive, l’appréhension, du concept de développement, nécessite, une vision, transcendantes, les questions liées, à l’unité nationale, les querelles partisanes, les différences ethniques et régionales, en sachant dorénavant que, nous sommes, à un stade d’évolution, où les questions, de cet ordre, n’ont pas, droit d’existence. Par ailleurs, la répartition régionale, des projets, sur le territoire, doit être inspirée, des conditions naturelles, propices, à leur réalisation, contrairement, à la stratégie politique d’exclusion, des régions, n’ayant pas, un fort taux, de représentativité, au sein de la classe dirigeante. Je crois d’ailleurs fermement, qu’un état fort, doublé de la volonté, de gestion rigoureuse, de la chose publique,-afin, de créer la richesse, car, en créant la richesse, on se donne, les moyens de satisfaire, les besoins exprimés, par le peuple, seul gage, pour reléguer en second plan, les conflits ethnico-régionales, par le biais, de l’égalité d’accès, aux biens et services de l’état-se doit d’être, à la pointe, de l’innovation.

Pour ce faire, il ne s’agira, en rien, de tenir, tout le temps, des discours articulés, sur l’unité nationale, il faut plutôt, insérer, ses présupposés, à dimension ethnosociologiques, et politiques, préludes à ladite unité, dans nos habitudes, pour la bonne raison, qu’elle, doit(Unité nationale), prévaloir, dans notre conception, du devenir de la Guinée, du point de vue, aussi bien social, culturel, que politique. N’oublions, surtout pas, que si, nous avons, puis assumer, pendant 26 ans, avec beaucoup de gènes, les conséquences désastreuses, de notre opposition, politique et idéologique, à la métropole, c’est parce que, le gouvernement d’alors, avait réussi, avec bien sûr, des méthodes peu commodes, à briser, les barrières  ethnolinguistiques et rassembler les Guinéens, autour d’un idéal, celui, de la préservation de la souveraineté nationale, vaille que vaille, et par tous les moyens. Ce fut, incontestablement, l’un des précieux acquis, de la première république, s’il y’en a, bien évidemment, qui puissent, éclairer notre analyse et notre approche, de l’évolution de la Guinée.

CONCEPTION STRUCTURELLE

Après avoir, exposé, les principaux axes, de réflexion, qui ont retenus, mon attention sur la problématique, que constitue, le développement, de la Guinée et tenter, d’en dégager un aperçu, assez sommaire, de sa configuration, politico sociale actuelle, il s’agira, au prime à bord, d’étayer, ma vision, du concept de développement, qui sera, sans nul doute, celle d’un non-spécialiste, au niveau d’étude, que d’aucuns, peuvent récuser d’entrée et estimer, largement, en dessous du seuil préconisé, pour prendre, une part active, dans le débat, qui semble de nos jours, interpeller, toutes les bonnes consciences, sur la nécessité, de réduire, l’écart, de plus en plus grand, du point de vue, du développement entre le nord et le sud. Dans ma volonté, indéfectible de m’investir, pour une cause, que j’estime la nôtre, c’est-à-dire, celle, de toute l’élite Guinéenne, j’œuvrerai, en sorte que, cette conception structurelle, soit assortie, de propositions concrètes, de réformes structurelles, pour une fois de plus, exposer, le problème, dans toute sa complexité. La question, que je ne cesse, alors de me poser, parce qu’elle, revêt, à mon sens, une importance capitale, est ceci : comment choisir, le juste milieu, entre l’envie, de la satisfaction pressante, des besoins de la population et les conditions économiques, préalables, à la création, des objectifs prioritaires, de la gestion économique (à savoir, la création de la richesse, source de croissance).

En effet, la création, de structures fiables et dynamiques, demeure, à mon sens, l’une des conditions essentielles, d’un développement harmonieux et durable. Dans cet ordre d’idée, il revient, à l’état, le rôle principal, de définir, les grandes orientations, de la politique économique, à travers, une planification, conforme, à l’option politique, y compris, opérer, des réformes adéquates, afin, de mieux canaliser, les énergies créatrices et par extension, permettre, une libéralisation maîtrisée, des initiatives. A cet effet, les différents systèmes, de planification, déjà expérimentés, notamment, celui encours d’exécution, sans oublier, la politique de privatisation, mise en place lors du changement politique de 1984, en sont, une parfaite illustration, car au lieu, d’élaborer, une stratégie de privatisation incluant, dans ses principes, les critères spécifiques, à une économie, longtemps demeurée, sous l’emprise, d’un système politique, centralisé, introverti, à tel enseigne, qu’il n’était, permis, pour qui que ce soit, d’opérer, d’un jour à l’autre, la reconversion facile, de ses structures politiques, économiques et juridiques, c’est-à-dire, le passage d’une économie, de type centralisé, à celui épousant, tous les aspects, d’une économie libérale, les dirigeants d’alors, procédèrent, à la liquidation, pure et simple, des unités industrielles, héritées du régime précèdent, dans des conditions obscures et jusqu’à nos jours, non élucidées. Ils endossent, de ce fait, la lourde et historique, responsabilités, d’avoir plongé, notre potentiel industriel, dans un chaos, dont il a du mal, à se remettre.

Par sursaut d’orgueil, peut-être, n’eut été, par envie, de prouver à la face du monde, leur désapprobation, du régime précédent, mieux faisant, que par la logique, des choses , les nouveaux dirigeants, se livrèrent, à une politique, de privatisation-aveugle, désarticulée, et mieux, déconnectée des véritables substrats conceptuels-des structures économiques, de l’état, autrement, le parc industriel, de la 1°république, réduisant, ainsi, le concept d’élaboration, de la politique, de reconversion souple, de nos structures économiques, suscitée, par le changement, en une stratégie, de liquidation, de toutes les structures, qui pouvaient l’être, ignorants , surtout, à la fois, que l’amorce du changement de cap, dans la redéfinition et la réorientation des politiques publiques, supposaient, une période de transition adaptative et assouplissant aux nouvelles donnes, y compris, que les hommes vivent et meurent, tandis que l’état, lui demeure. Ce qui implique, de facto, que la conception, de toute stratégie ou politique de développement, doit s’inscrire, dans la continuation, de celles déjà existantes, mais aussi, dans la perspective, de corriger, les imperfections et les insuffisances, constatées ça et là.

Ceci dit, le hasard et l’improvisation, ne devant plus, caractériser, la gestion de l’état, sa conception(état), ne doit pas, âtre, réduite à une économie de subsistance, telle qu’on, le constate actuellement, tout en chassant, qu’en politique, on avance, par essai et par tâtonnement. A ceci près, toute étape décisive, franchie dans notre évolution, doit constituer, un acquis à sauvegarder, par extension, tout programme, mené à son terme, avec succès, doit être, une source d’inspiration, une expérience, à faire valoir, du point de vue, des méthodes, ayant prévalues à sa réussite.

Sur ce, conférer, une dynamique à la gestion de l’état, sous-entend, une harmonie, des différentes, politiques sectorielles. De ce fait, toute erreur, et dysfonctionnement, constatés à l’échelle d’une structure, doit être, systématiquement, répertorié et corrigé, pour éviter, sa répercussion, sur la totalité du système, car, la somme, des résultats, de toutes, ces politiques sectorielles, a pour finalité, la constitution de la banque de données, appelée  indicateurs de développement.

Ainsi, quoi que, l’on dise, sans liberté politique, il n’y a, pratiquement pas, d’espoirs de développement, du moins, celui, harmonieux et durable, d’ailleurs, un saut récapitulatif, dans le passé, pourra, nous en dire long, car, il en émane, une logique avenante, selon laquelle,-et le constat résultant, de l’évolution de l’humanité, et celui, des institutions spécialisées, dans le développement, y compris, les structures politiques,-paraissent essentielles, au sein d’un régime libéral, parce que le libéralisme, ne signifie pas, anarchie, bien au contraire, il permet et engrange, d’une part, une propension, quasi avérée, de circonscrire les libertés individuelles et collectives, afin que soit, mieux délimitée, la sphère de compétence, entre gouvernants et gouvernés ; d’autre part, il consacre, la liberté d’association, d’entreprise, et l’éclosion incessante, des initiatives, en sachant, de surcroit, que le développement participatif, en tant que, concept novateur, souscrit et requiert, avant tout, l’implication réelle et maîtrisée, de la population, dans le processus, de développement. Par delà, toutes, ces considérations, tels qu’en révéleraient, les aspects caractéristiques, de ses affluents et confluents théoriques, voir doctrinales, il semble être, la stratégie privilégiée, par les institutions spécialisées, dans le développement. Une stratégie pouvant être, contraignante, à certains égards, quand, elle s’encarte des agrégats locaux, et bien que-largement justifiée (stratégie), par, leurs interférences(institutions spécialisées), dans notre économie, ainsi qu’adjacente, à la globalisation croissante, de l’économie universelle, laquelle, à son tour, impose, des exigences politiques et économiques, à satisfaire-nous ne pouvons, que, souscrire, à ces programmes, de développement, ne seraient-ce que pour continuer à bénéficier de leurs assistance techniques, technologiques et financières, qui nous semblent-si précieuses, si accommodantes, avec les nouvelles donnes politico-économiques, et nous ont, permis de tout temps, de combler, nos déficits budgétaires, consolider, notre politique d’industrialisation naissante, et faire face, à nos priorités d’investissement, dans le cadre, de la réalisation, de nos grands projets qu’elles paraissent incontournables, en plus, d’innombrables ouvertures, qu’elles, nous offrent, tels que:

-l’accès facile, aux capitaux privés

-les procédures d’allègement, de notre dette extérieure

-une plus grande intégration, de notre pays, dans le nouvel ordre, économique international.

De nos jours, la bonne répartition, des ressources et l’accroissement du revenu, ne semblant guères, la solution au problème, tout au plus, à en croire, le constat qui se dégage de leurs institutions, en tant qu’indicateurs, à la fois, du niveau de vie d’une population et de performance économique, et vu que, le revenu national par tête d’habitant, ne constituerait plus, un indicateur fiable, du niveau de développement d’un pays, il revient, à consentir, que la croissance économique, ne peut, à elle seule, rehausser le niveau de développement, d’un pays, raison pour laquelle, il faut, alors élargir, nos efforts, à tous les secteurs, du point de vue, de la planification d’ensemble(court, moyen et long terme); car, à mon entendement, l’objectif visé, à travers, la conception moderne, du développement, est la recherche, du bien-être, dans son sens, le plus large, lequel(développement), sous-entend, la satisfaction, des besoins inhérents, à l’existence humaine.

C’est pourquoi, les institutions spécialisées, dans le développement, ont songé à juste raison, à mettre, au point, les nouveaux indicateurs de développement, incluant, tous les domaines, de la vie, notamment, le taux de scolarisation, la liberté d’opinion, la liberté syndicale, l’accès à l’eau potable etc…, en somme, tous les aspects, rentrant, dans le cadre, d’une vie décente, y compris, le libre exercice, des droits civiques et politiques, lesquels reflètent, dans l’approche, des institutions économiques et financières internationales, des indicateurs fondamentaux, et non négligeables, dans l’évaluation du niveau de vie, d’une population j’en passe. Par extension interactive et par corrélation, la politique, relève, à mon sens, de la superstructure, donc, il lui revient, un rôle fondamental, dans la gestion des ressources humaines, surtout, dans le cas spécifique, de mon pays. Un pays, dont, les gouvernements successifs, n’ont jamais soufferts, de l’adhésion de la population, aux différentes stratégies de développement. Ce constat précédent, révèle l’emprise qu’ils ont eus, et continuent (les dirigeants), à avoir sur le peuple, un peuple soumis et résigné, endoctriné, jusqu’à la moelle des os. Ce qui, ne le rend sensible, qu’à des discours, tendant, à dissiper nos tares et rejeter, la responsabilité sur l’extérieur. Un peuple, qui a du mal à donner, un sens aux vocables, société civile, à la contestation sociale, mais aussi, à la gestion alternée du pouvoir, dû, sans nul doute, à un passé, empesté, marqué et encré, dans un système politique, dont, il a du mal, non seulement à extirper de ses mœurs, mais aussi, à évaluer l’impact sur son devenir. Dans ce contexte,  j’approuverai, la célèbre pensée, de KARL MARX, quand il dit, je cite: « lorsqu’une idée s’empare des masses populaires, elle devient une force motrice ».

En outre, la bonne gouvernance, sous-entend, si c’en’ est plus, qu’un gage certain, une gestion rigoureuse et conséquente, des structures étatiques, génératrices, de performances économiques, aux fins, d’accroître, l’indépendance économique, à son tour, cautionnant, la pratique, d’une politique consensuelle et solidaire, comme le disait, l’ancien premier ministre Guinéen, je cite: « Fais-moi une bonne économie, je te ferai une bonne politique ».

De là, à y entrevoir, que les performances économiques, permettent, de posséder les moyens, de sa propre politique, et éventuellement, songer à étendre, son influence, au delà des frontières, me sonnent, à l’esprit, comme, une brèche de plus, ouverte au progrès. Elles permettent aussi, d’accroître, son indépendance vis-à-vis, de l’extérieur. Sinon, quel contraste, que de prétendre aider, ses voisins, à résoudre, leur problème, alors, qu’on est incapable, de résoudre les nôtres, allusion faite, aux missions, d’interpositions sous-régionales? Puis qu’au delà, des considérations géopolitiques, devant logiquement, sou tendre, une telle démarche, lesquelles considérations, requièrent dorénavant, dans les faits et dans les prétentions, une certaine capacité à pouvoir, étendre son influence diplomatique et politique, au delà de ses frontières, la situation des finances publiques de la Guinée, ne lui permettait guère, de se pourvoir, d’une politique d’expansionnisme, bien que, les risques de déstabilisation, de toute la sous-région, étaient à craindre et quoi que, cette guerre, eusse, des répercussions à grande échelle, sur les échanges économiques, des deux pays, facteurs d’altérité, de la mutabilité et des fluctuations économiques, pouvant justifier, son implication.

A cet effet, les dépenses de souveraineté, doivent s’inscrire, dans une proportion maîtrisée, sinon, elles ruinent, notre économie et n’ont pas tellement de sens, pour un pays comme le nôtre, car, elles réduisent, notre capacité d’investissement, créent le désordre, dans l’exécution, des dépenses publiques et prévisions budgétaires, quand leur coût, paraissent assez élevés, pour une économie, dont le rythme de croissance, est médiocre, même, sous prétexte, qu’on a signé, des accords, avec nos voisins, qu’il faut respecter, et bien que, d’autres diront certes, qu’elles, nous permettent, de prévenir la paix à nos frontières. Que ce soit, l’un, ou l’autre cas, il existe, à mon humble avis, une multitude de solutions, à l’aune, de la prévention et la gestion des conflits, qu’ils naissent du postulat politique, ou qu’ils aient d’autres raisons ou origines, et de surcroit, à un coût largement supportable.

Je dirais au contraire, qu’elles ont un effet dépravant, pour une économie en émergence et aux équilibres fragiles, pour avoir, constitué à titre d’exemple, (les dépenses de souveraineté), et en substance, la principale cause, des dérapages, ces(10) dernières années, des programmes d’ajustement et de réajustement structurels renforcés.

De nos jours, l’économie Guinéenne, se présente, sous, ses plus mauvais jours, avec des indicateurs, en dessous, du seuil minimum de croissance. Une économie, qui a été, de tout temps, exsangue, désarticulée, fondée sur des principes, de gestion, que j’estime, archaïques, puis qu’inadaptés, au contexte prévalant, exception faite, de la période, incluse, entre 1996-1999, car, depuis cette date, soit plus de (4) ans, trois (3) ministres, se sont succédés, au ministère de l’économie et des finances, sans véritablement apporter, la réponse, aux questions posées, si ce n’est plus, qu’accentuer, la destruction des acquis, et l’accumulation des dérives, subséquentes, à une politique économique, illisiblement érodée.

Partant, depuis, cette même période, le tableau des indicateurs, économiques, s’est pratiquement assombri, voyant le pays, incapable, de conduire à son terme, un seul programme économique, au titre du FASR(facilité d’ajustement structurel renforcé), pendant, que d’une part, les scandales financiers, la faillite, déstructurant, de certaines banques primaires, due, au non remboursement, des crédits alloués, à certains commerçants, placés, sous la protection de l’état, certaines procédures, de transactions et de prêts occultes, sont dévoilés, entre la banque centrale et le ministère de l’économie et des finances ; quand, d’autre part, les   dysfonctionnements, se font constater, à tous les niveaux, des structures étatiques, à tel point, que le contrôle, de la situation, ne semble acquis, à ne point s’en douter, par les maîtres des lieux. On a, d’ailleurs, l’impression, qu’on assiste, à la fois, à un revirement de situation et à la désintégration, de tout un système socio-économique, prônés de façon consciente ou inconsciente, suite à la multiplication, de l’apparition, des contraintes économiques atones, assynchroniques, court-circuitant au passage l’ensemble des secteurs publics, il faudrait, s’y confondre, pour s’en rendre compte.

Une désintégration, assimilable à l’écroulement, d’un édifice bâtit, sur des pieds d’argile. Ce qui, démontre et met à l’évidence, la faiblesse, la fragilité, l’incohérence et les multiples imprévisions de l’armature structurelle, sous lesquels gisent, toutes les réformes, initiées par CONTE.

A cet effet, le bilan, de la gestion de l’état, par LANSANA CONTE, pendant près de (20) ans, s’affaisse, s’affabule et pâti, sous le poids des injonctions infléchissantes, parce qu’à la fois mitigé, confus, empreint, de contestations et difficile à évaluer, du point de vue, aussi bien politique, que socio-économique.

Sa gestion du pouvoir, se traduit schématiquement, par une courbe d’évolution, en dents de scies, cadencée, par les percées, de la dévolution politique, esquissée.

Sur le plan structurel:

Le résultat, n’est pas, du tout fameux, malgré, la multiplication, des structures fonctionnelles et des lois, régissant leur fonctionnement, lesquelles, supposent, avant tout, une volonté politique manifeste, de leur mise en application, ce qui est, loin de l’être. Il suffit, pour ce faire, de passer en revue, les tentatives de réajustement structurels et le recadrage mal avérés, pour se persuader, de la nécessité d’extension des procédés. Un autre aspect, non négligeable, relevant, de la personnalisation, quasiment avérée de la fonction, de chef d’état, dans des pays, à forte prétention dictatoriale, et où, tout semble procéder de l’irrationnel, du point de vue, de la logique, si ce n’est plus, qu’assujettie, à la volonté divine, du point de vue, religieux, révèle, la difficulté à dissocier, la vie, de l’homme, de sa gestion, du pouvoir. Ce qui m’amène, en toute humilité, à jeter, un regard critique, sur le règne et la vie, d’un homme, qui est certes, rentré dans l’histoire par la grande porte, relativement, aux données politiques, à l’origine de son règne, mais, qui semble, de nos jours,  vouloir, en sortir, par la petite, en tout cas, son attitude, nous pousse, à y croire fermement.

Cet homme, que certains, avaient prédis l’avènement, au pouvoir, avec tous les éloges, n’hésitant pas, à le qualifier de lion, futur sauveur de la Guinée, s’y emploie de butte en butte.

Cet homme, dont la venue, au pouvoir, fut considéré, par la plupart des Guinéens, comme l’heure, de la délivrance, s’obstine irrasciblement à transiger.

Cet homme, issu du terroir, vraisemblablement, imprégnées mieux que quiconque, des aspirations sociopolitiques, de son peuple, nous assure t-on, pour avoir servi, en toute loyauté et avec abnégation, dans toutes les régions de la Guinée, ce qui lui, conféra d’ailleurs, une connaissance sociologique et politicoculturelle, très considérable de la Guinée, fait à présent face, aux affres de la déconvenue.

Cet homme, qui, un matin, du 03 avril 1984, à la tête d’un groupe d’officiers, réunis, au sein d’un comité militaire, de redressement national, réveilla, les Guinéens, sous le son, de la fanfare militaire, mettant fin, à plus de 26 ans, de règne, sans partage du président, AHMED SEKOU TOURE et qui proclama, à la face du monde, au nom, de la liberté et de la démocratie, la fin d’un régime, de terreur et dictatorial, pour un peuple longtemps demeuré dans le carcan de la démagogie, voit, son œuvre, de stabilisation, s’effilocher.

Cet homme, dont le courage, le sens de l’honneur, les vertus morales et religieuses, les qualités de rassembleur, n’étaient plus, à prouver, malgré un niveau d’étude, en dessous de la moyenne souhaitée, s’illustre, sur le terrain de la dépravation des valeurs, bien que, son franc-parler et son humanisme, avaient finis, par lui, conférer une admiration, sans équivoque du peuple et de l’armée, ne laissant point, présager sa nature égoïste, quelque fois, démentielle, ainsi que les lendemains, désenchanteurs, qu’il s’apprêtait, à nous faire vivre.

A cet effet, quel personnage contrasté, que celui, de LANSANA CONTE, en référence, à ces discours, malveillamment articulés, autour, de concepts désuets et imbibés de contrariétés?

La violence, de mon verbe, prouve, mon degré de déception, à l’égard, du comportement de l’homme, au pouvoir, comme, tant de Guinéens, car, il a toujours, su trahir notre confiance.

Son personnage, se révèle, sous des aspects, que je n’aurai, imaginé, pour rien, au monde, pour avoir, prétendu être, l’homme, sans lequel, la paix et la stabilité, pour la Guinée, ne seraient, qu’un rêve insolite, alors même, que simultanément, ils bradaient les présupposés, à la gestion cohérente du pouvoir. Par extension, celui qui, permit de rendre, à la Guinée, ce qu’un peuple, a de plus précieux, ignorant, au passage, ainsi qu’au regard, des données, constitutives de son parcours et ascension, en politique, que, le hasard, de l’histoire, lui a permis, d’accéder, à la magistrature suprême, de ce pays, avec une mission, aussi noble, que celle, qui l’incombait.

Partant, son accession au pouvoir, émane plus, de la politique, de désintégration de l’armée-mise en œuvre, par le gouvernement précédent, dans le but de la cantonner, lui ôter toute possibilité d’immixtion sur le champ du pouvoir politique, à une époque instable et très agitée-et mieux, d’élimination de tous les officiers, prétendus dangereux, par le régime d’alors,  plus que, par ses aptitudes militaires et intellectuelles. Dieu seul sait, s’il n’a pas été, l’un des maillons forts, de cette politique, quoi que la prétendue tolérance, l’unité nationale et la paix, mises en exergue, dans, tous ses discours et sur lesquelles, semblent, se bâtir, une bonne partie, de sa réputation, ne s’inscrivent pas, à mon sens, dans la logique, de la préservation, de l’unité nationale. Au contraire, elles manifestent, son insouciance, à sauvegarder les biens de l’état. Heureusement, qu’à ce stade, d’évolution de l’humanité, l’on a plus besoin de rappeler, à un dirigeant politique, les dispositions politiques et juridiques, de la communauté internationale, contre les régimes, usants de la dictature et de la mauvaise gouvernance, comme, l’attestent qu’il en a la fibre, et a souvent tendance, à le faire croire, en des termes, assez péjoratifs, surtout, quand, il se lance, dans ses manœuvres de dissuasion, à l’égard de l’opposition « si je veux, je vous arrête tous, parce que vous avez tous été condamnés à mort par la révolution ».

Cet homme, qui prêta, serment, à sa prise du pouvoir, en compagnie, de (14) de ses compagnons, d’arme, de: -redresser l’économie,

-instaurer un état de droit

-restaurer les libertés fondamentales

-associer tout les Guinéens à la gestion du pouvoir

avec, à la clef, l’organisation, des premières élections, multipartites et démocratiques de l’histoire de la Guinée.

A présent,  demandons, à MONSIEUR LANSANA CONTE, qu’en est-il, d’une, si noble mission, que le serment du 03 avril 1984 ? Ce serment, lui permettait, incontestablement, d’accéder, à la cour des grands et d’y inscrire, son nom, pour l’éternité, j’imagine non, en terme de décadence, mais hélas, après  s’être initié à la rhétorique révolutionnaire et avoir, goûté, aux délices et au jeux subtiles, du pouvoir, il a décidé, contre toutes attentes, justificatives de son ascension, de se cramponner, outre passant, les règles démocratiques, qu’il méprise et réduit à une forme revigorée, d’aliénation. Ce cramponnement, au pouvoir, aussi élucubrant, qu’il puisse, nous paraitre, exige, de lui à présent, des explications, devant l’histoire et le peuple. Car, après s’être, débarrassé, de tous les dépositaires, de ce serment, il s’est érigé, en véritable monument, à la tête de l’état, accumulant de facto,  les honneurs et les succès, pourtant acquis, à l’issue, d’un putsch collégial, hors du commun.

Ce succès qu’il s’en rappelle inoubliablement, il le doit, en partie, à des hommes de main, qui se sont, toujours mis, au service de son pouvoir, n’hésitant pas, un seul instant, à mettre, leur vie en danger, pour lui. Ces hommes, avec lesquels, il a détruit, notre économie et hypothéqué, le devenir, de toute une nation, de surcroit, acquise, à sa cause et sa réputation, à ne plus pouvoir, s’en démettre, l’esprit ou l’âme, l’appellent à la raison, et à les rejoindre, hors jeu.

Quelle étrange ingratitude, que de mépriser, la loyauté, qui semble, pourtant la quête, de tout bon dirigeant ?

Posons, à nouveau, la question, au GENERAL CONTE, où est ce qu’il en est, sur la mise en ouvre, des mesures contenues, dans le discours programme du 22 décembre 1985 ? Un discours programme, fondateur d’un plan de gouvernement, à haute échelle, futuriste et intitulé, « L’ETAT AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT », quoi de plus prometteur et retentissant, d’un intitulé, ainsi que, pour un peuple, fraîchement libéré, du joug de son ancien maître. Rappelons, à MONSIEUR LANSANA  CONTE, que l’état, ne saurait être, une propriété privée, et que, les beaux discours, qu’il ne fait certes, pas siens, (mais que les  politologues les plus chevronnés à son service, continuent  d’utiliser comme une arme redoutable dans sa stratégie politique), ne sauraient, persuader, qu’une tranche, de la population, encore nostalgique du passé. Les Guinéens, à ce propos, n’entendent plus, cautionner l’existence, d’un régime de ce type. C’est à juste titre que J .F .BAYART, cite A .R . ZOLBERG, dans son essai, de sociologique historique, de l’état: « L’ETAT EN AFRIQUE », je cite « Les leaders africains, espèrent, que (les) mots créeront, la vie, que le concept de parti unique, se transformera, en unité nationale, en autorité effective, en état ordonné. Ils espèrent, qu’un jour, le verbe se fera chair ».

Cet essai, à ne pas en douter, pose, les véritables jalons, de la problématique, de l’invention du politique, en Afrique et analyse de façon pertinente, les groupes sociaux, qui se disputent, l’état postcolonial, en sachant, que de ce constat, émergent, une somme de présupposés, s’offrant à la fois, à l’extension des procédés, de gestion, ainsi, qu’aux multiples interprétations, sociopolitiques, pouvant en émaner.

LE RENOUVEAU TEL QUE JE LE CONÇOIS

Il y’a un peu plus de (10) ans, que le désir, d’un renouveau politique, sur le continent, ne cède devant aucune objection. Le peuple de Guinée, qui s’en est imprégné, à l’image, des autres pays Africains, trouve, ce renouveau politique, adéquat et mieux adapté, à l’expression, de sa diversité socioculturelle et politique, ainsi que de son affranchissement, des affres de la dictature, par ailleurs, plus conforme, à l’émergence d’un ensemble politico-économique, au sein duquel, ses différentes régions, se verront attribuer, le statut de région, à part entière  tout au plus, mieux, prises en compte .

Il trouve, ce renouveau, enclin, à l’édification, de son aspiration, de voir, la Guinée, à la fois, s’extirper du rang ,des nations retors, y compris, faire éclore, le tremplin, qui la fera devenir, un jour, une nation moderne, exempte, des difficultés socio politiques et culturelles, ayant entravées, jusqu’alors, son développement rapide.

Sur ce, le pari, pour le multipartisme intégral, le respect des libertés civiles et politiques, demeurent, non négociables, et s’inscrivent, désormais, dans le registre, du combat de tous ceux, qui, en sont conscients, et ressentent, le besoin d’offrir, le meilleur d’eux-mêmes, pour le devenir heureux de ce pays.

En outre, mon admiration, pour le passé, de l’homme, ne fait l’ombre, d’aucun doute, vus que, l’obligation morale et le devoir intellectuel, m’y contraignent, en pareille circonstance, à demeurer, en phase avec mes idéaux, car à un moment donné, elle s’est traduite, par mon adhésion totale, à ses prétendus idéaux, quoi de plus, normale en politique, que d’adhérer, à un projet de société, reflétant sa vision. Le temps, de toute façon, a fini, par révéler, les véritables motivations, de l’homme, un homme, métamorphosé, par le pouvoir, paranoïaque, méconnaissable, tant la trame, du discours, a changée, pour celui, qui se souvient, de ses premières, allocutions publiques, quand, il disait, je cite: « nous sommes arrivés, tous pauvres, au pouvoir, celui, que vous verrez, dans le luxe, c’est qu’il a volé ». Je préfère subséquemment, au portrait et au bilan, gestés, par un règne, qui s’énonçait grandiose-tant le CMRN, regorgea, à son entrée en scène, d’éminents officiers, quoi qu’aux désirs, patibulaires-ainsi, qu’en toute objectivité, exprimer, mon admiration, par rapport, au passé, de l’homme, dans l’armée.

Un sentiment, corroboré, à chaque fois, que mon sens, de l’analyse et de l’approche, des phénomènes sociaux, ainsi que des mutations politiques, enregistrent, un pic, au sein de l’avenant, à l’image de la somme des conséquences, résultants, de sa gestion du pouvoir, de surcroit, laissant, tellement, à désirer, qu’elles rendent inconfortables, la position, de ses plus fervents, défenseurs.

Par extension, l’une des premières interviews, qu’il accorda, à jeune Afrique, est encore, plus évocateur, lorsque, le journaliste, en scrutateur et anticipateur, infinis, des desseins inavoués, lui posa, la subtile question, suivante: MONSIEUR LE PRESIDENT, selon vous, en combien de temps, la Guinée pourra, rattraper, le retard causé, par 26 ans de révolution? Il répondit, sans une autre forme, de détour « il nous, faudra au moins 25 ans » à mon sens et à celui de la pensée dominante de l’époque, après (20) ans, de règne, tout porte, à croire, en ce moment, qu’à cette époque déjà, il se projetait-notamment, de par la fonction rétributive et héréditaire, qu’il se faisait, du pouvoir, au prorata, logique, de ses pulsions, tirées, de nos us et mœurs – d’égaler, la durée, du règne de son prédécesseur. Cet homme est surprenant à bien, des égards, même, pour ses plus proches, collaborateurs, méprisant -telles que, l’attestent ses atteintes dès fois, disproportionnées, au libre court, de certaines procédures administratives, ne  justifiant pas, d’arbitrages, du moins, relativement à ses prérogatives, sans omission faite, de ses nombreux manquements et dérogations, à l’ordre constitutionnel -les règles d’or de la politique, se disant quelque fois, apolitique avec ironie, cependant, qu’il en fait usage. Il semble, de tout temps, confondre, les règles militaires, basées, sur l’obéissance à l’ordre, la soumission aveugle, au règlement avec le jeu politique, qui admet la contestation et le partage du pouvoir.

Cet homme, qui possède une richesse, dont il a du mal à évaluer, avec un patrimoine immobilier, digne d’un héritier, d’une monarchie, livrant notre économie, aux agissements néfastes, d’une polygamie dans laquelle, chaque femme, a une chasse, gardée et des biens acquis, on ne sait où, ayant chacune, une capacité d’influence, considérable des décisions, à la plus haute échelle de l’état, même, la nomination des membres du gouvernement, n’échappe à leur influence, suscitent observations et analyses.

L’homme, au cours de son évolution, aussi bien, dans l’armée, que dans l’exercice du pouvoir, a réussi à surmonter, certaines épreuves, qui ont certes contribué, à forger, en lui un [ grand charisme] -(une tentative d’interprétation, tirée, d’un éminent procédé, d’acquisitions, du charisme, dans l’exercice du leadership, développé, suite à une étude, réalisée, dans le cercle, très prisé, des noms légendaires, de l’entreprenariat privé, aux USA; Etude titrée: Les secrets, des meilleurs leaders) – et suscitées, un mythe, autour de personnalité, ce qui lui confèrent aux yeux de la population, des qualités surhumaines.

Par contre, la tentative d’explication, de l’acquisition de ce charisme, et du mythe, qui se sont crées, autour de sa personnalité, se heurtent à la théorie, de mystification(mystère), ainsi que de mythification, mises en œuvre, par les caïds et les inconditionnels, du régime, dans l’optique de maintenir, le peuple, dans une sorte de psychose, telle que, l’imminence, d’une guerre, dans le cas de figure,  où LANSANA CONTE, sera évincé du pouvoir, parallèlement, à la présentation, des membres de l’opposition, comme étant, des traîtres au service, de l’occident et des firmes internationales, alors même que, dans les faits, ces détracteurs de l’ordre des valeurs, républicaines, n’ont, aucun souci, pour le devenir du peuple, au nom duquel et pour lequel, ils s’investissent, pour la conquête et l’exercice du pouvoir.

A première vue d’œil, l’on se rend compte, que l’homme, a épuisé, toutes ses possibilités d’actions, et usé, de tous les moyens, dans la résolution, des problèmes auxquels, il fait face, notamment, ceux liés, à l’exercice de sa fonction.

En partant de ce qui précède, on retiendra, que malgré la dis proportionnalité, de ses ressources intellectuelles, devant la complexité, de la situation sociopolitique et économique de la Guinée, il refuse d’opter, pour un départ définitif, à la retraite, qui lui vaudra respect, honneur, admiration, grâce pour toutes les erreurs commises, une fin de vie décente et bien remplie à la fois pour l’ensemble de la classe politique, mais aussi pour toute l’armée Guinéenne, qu’il a contribué, à inscrire le nom, en lettre capitale, au panthéon, de l’histoire de ce pays, ainsi qu’assurer, sa montée, sur le piédestal. Néanmoins, il continue, à espérer trouver, la solution de ses erreurs politiques, certaines dérives totalitaires de son régime, les scandales financiers, la gabegie, et les mascarades électorales, dans des soient disant, remaniements ministériels, qui sont dans la plupart des cas, de simples permutations, entre des ministres généralement médiocres, dénués du sens de l’honneur, du travail bien fait, soucieux à tout-va, tout-sens, d’acquérir de la richesse, comme s’ils avaient, à l’idée de rattraper, si ce n’est plus que, combler, le retard, qu’ils ont eus à accuser, pendant le règne, du premier régime, dans leur volonté inéluctable, de prédation et de faire valoir, l’intérêt individuel, par rapport à l’intérêt général, je voudrai toujours, parler du crime économique organisé, qui se traduit par les surfacturations, l’évasion fiscale, les dessous de table, ainsi que, le favoritisme dans l’octroi et la passation, des marchés publics; car, je m’insurge, en comprenant mal, comment ces personnes, peuvent continuer, à se réclamer avec orgueil, d’une équipe, qui gagne pratiquement pas, toujours acculée, s’ils n’ont pas, de raisons inavouables, à le faire?

Par ailleurs, certaines analyses que j’estime insensées et non fondées, même si elles parviennent, à quelques exceptions près, à rendent plausibles, certaines réflexions, font état des craintes, émanant, de l’antagonisme que le gouvernement, de LANSANA CONTE, a contribué, à créer, entre les cadres issus, de l’école Guinéenne et ceux formés en occident, ce qui fait, que chaque partie, se déploie avec la dernière énergie, à conforter la position, de la partie dans laquelle ,elle se reconnaît au mieux. Si l’on analyse, l’évolution de la situation sociopolitique, s’y rapportant, avec clarté, l’on se rend compte, que cet antagonisme, a joué un rôle fondamentalement, déterminant, dans l’échec, près que programmé, de l’opposition, lors des grandes joutes, électorales et permit au GENERAL CONTE, de redorer son blason, par le biais, de l’administration, laquelle, se révélera, une arme redoutable, dans la conquête de l’électorat, à un moment, où le PUP, ne semblait plus, bénéficier, du soutien populaire, ainsi que l’engouement, des masses laborieuses, qu’il s’était, de tout temps,  aspergés, lesquels, constituèrent apparemment, le point d’encrage, de sa force de frappe électorale. En réalité, l’on ne pourrait parler, de LANSANA CONTE, ni son gouvernement, encore moins sa gestion de la Guinée, sans parler, du fameux parti de l’unité et du progrès (PUP), dont, il assure, la présidence d’honneur, depuis 1993 et que je refuse, d’entrée de jeu, à accepter, sous la signification littérale, de son sigle, car, ce parti a contribué, à créer un état d’esprit, qui est de loin, celui favorable, à l’unité et au progrès, du moins, pour celui, qui l’a vu, naître, grandir et s’enraciner, dans les coins et recoins, de ce pays. Il y’a, néanmoins lieu, de reconnaître, que ces 10 dernières années, la Guinée fut dirigée, sous le label (PUP), sans véritablement l’être, car, l’on est tenté, de croire, qu’il règne, une véritable confusion, autour, des rapports existants, entre CONTE et le PUP. On a même, l’impression que le PUP, a voulu se servir, des moyens de l’état, pour promouvoir, son ascension politique et s’assurer, une suprématie, par rapport aux autres partis, sans pour autant, exercer le pouvoir, ce qui semble contraire, à la logique démocratique, c’est-à-dire, la conquête et l’exercice du pouvoir, lesquels constituent, la finalité du but de création, de tout parti politique, pour rendre plus explicite, mon affirmation, je dirai, que le PUP, participe, à la conquête du pouvoir, mais ne l’exerce, pratiquement pas; alors que, de l’autre côté, nous avons, le GENERAL, qui de toute vraisemblance, trouve, le terrain politique idéal, pour la mise en pratique, des tactiques et stratégies militaires, à l’issue desquelles, il n’en finit pas, de nous surprendre, décidément, son aptitude à gérer, la situation, donne tort, à ceux qui croient, que les militaires, ne peuvent s’illustrer, en politique . Son choix, par les membres fondateurs du PUP, comme Président d’honneur, nous inciterait, à croire que ce choix, lui a permis de résoudre,-[à un moment critique de l'exercice, de sa fonction, c'est-à-dire, le passage, de son statut de putschiste, à la légitimation, de son pouvoir, par le suffrage universel ],- des questions cruciales, dans sa volonté, apparemment inébranlable, de conserver le pouvoir, pour une durée, qu’il garde, à sa seule, discrétion. On a, sans nul doute, des difficultés, à déterminer, entre LANSANA CONTE et le PUP qui se sert de qui ? De toute évidence, LANSANA CONTE, semble, avoir bâti, son devenir politique, sur le tandem, administration-PUP, bien que, dans une véritable démocratie, avec la politisation progressive, de la haute administration, le pouvoir politique, s’exerce, par les cadres issus, du parti vainqueur, des élections, ce qui ne semble, guère, être, le cas, entre CONTE et le PUP.

Partant du constat précèdent, on pourrait affirmer, que le PUP, ne saurait, à lui seul, posséder, le potentiel humain, capable de résoudre le problème, auquel on fait face. Au moins, si le PUP, essayait de tirer profit, à des fins de renouveau politique, de la multiplication, des soit disant, mouvements, de soutien aux actions, du président, tels que le COSALAC, le MOSALAC., des mouvements, qui sont, à mon sens, au mieux, enclin au renouveau, avec des intellectuels jeunes, dont certains vivent, au sein de la diaspora, ayant des compétences, leur permettant d’occuper, des postes clés, au sein de l’administration , mais lesquels, de toute vraisemblance, souffrent, du manque de légitimité, où du moins, ils ont du mal, à se trouver, une place de choix, dans cette grande famille, de la mouvance présidentielle. Ce qui dénote, une fois de plus, comme je l’ai dit, plus haut, la complexité, de la composition de l’échiquier politique. LANSANA CONTE, semble, utiliser, le PUP, à la fois, comme un paravent et un instrument, de conquête du pouvoir, ce qui semble ne point déplaire, au parti de l’unité et du progrès. Cet état de fait, ainsi décrit et entant que, Guinéen observateur averti, de la vie politique, j’affirmerai, sans risque, de me tromper, que le PUP, doit, dès maintenant, commencer à se poser, des questions, sur son avenir politique -dès lors, qu’il fut crée, pour soutenir, la politique et les actions, d’un homme, qui était, en quête de légitimité, ayant, un précédent politique, avec des zones d’ombres à assumer,- au lieu de songer, à le fonder(PUP), sur des bases, qui soient conformes aux idéaux ,qu’incarnaient ses fondateurs, mais aussi, les principes clés des formations politiques, soucieuses, du respect des règles démocratiques et de l’acquisition, d’une crédibilité sans cesse grandissante, à l’égard de l’électorat, avec une durée de vie que nul ne saurait remettre en cause.

De nos jours, la question, que je ne cesse, de me poser est ceci : comment le parti, de l’unité et du progrès, pourra t-il résister, à l’épreuve du temps, après s’être identifié, aussi clairement, à un homme, qu’il n’a pas contribué, à mener au pouvoir ?

La logique avenante, voudrait, que pour qu’il y ait, une parfaite, communion d’idée, entre une formation politique et son leader, dans nos pays, où la démocratie, est toute naissante, contrairement, au monde occidental, qui a une tradition et une culture démocratiques, enracinées, dans un passé profond , il est, plus que nécessaire, qu’une formation politique, soit impliquée, à travers les hommes, qui la composent, de surcroît,  imprégnés, mieux, que quiconque, des aspirations profondes, du parti et du leader, dans l’exercice du pouvoir, à partir du moment, qu’ils ont, pris part, à sa conquête. Ce constat, révèle, la très grave distorsion, qui entrave généralement, le bon fonctionnement, des formations politiques, en Afrique, et plus particulièrement, celui du PUP en Guinée , raison pour laquelle, dans le paysage politique Guinéen, on constate, dans le camp du pouvoir, pendant les élections, une certaine substitution du PUP, en faveur, d’une plus grande implication, de l’administration, dans le processus électoral, laquelle, devrait observer, dans les normes, la plus grande neutralité.

ARMATURE CONCEPTUELLE

La mise en lumière, de la situation sociopolitique, des structures de gestion, y compris, des indicateurs économiques actuels, révèlent, une situation économique, catastrophique, doublée, d’une crise politico sociale, des plus inquiétantes, au delà de toute extrapolation. Nous allons, à présent, procéder, à l’analyse, de quelques-uns des secteurs, sans lesquels, renouer, avec la croissance économique d’une part, et d’autre part, l’amorce, d’un développement durable et harmonieux, seraient illusoires.

PLANIFICATION CONDITION ESSENTIELLE DU DÉVELOPPEMENT EN GUINÉE

La planification, joue, un rôle primordial, dans le développement, d’un pays, puis qu’elle est, le support, de la réussite économique.  Ce faisant, le système de planification, constitue, l’un des problèmes essentiels, du devenir de la Guinée, revu sous, l’angle des déterminants économiques, car, il semble inexistant, dénué d’un pouvoir d’impulsion réelle, apparemment, incompatible et inadapté, à la volonté politique affichée, des dirigeants. Un décalage, préjudiciable ment avéré, entre le concept politique et la gestion économique, parce qu’il, semble rompre, avec l’art de bien faire, du point de vue de la prévision, de la concertation et de la coordination, de la politique globale, du gouvernement. Le système de planification, constitue, l’un des concepts autour desquels, s’articule le présent ouvrage, pour en être, la préoccupation essentielle, et sous tendant, ma démarche conceptuelle, des structures étatiques.

D’après, Jean Pierre Lorriaux, dans son ouvrage *Economie Politique Contemporaine* « Elle aurait, pour but, de préparer, le devenir collectif, d’un ensemble d’individus, en opérant, des choix économiques, sociaux et culturels. Pour lui, toute la différence, entre les systèmes de planification, réside, dans l’art d’assurer, l’efficacité de l’action, permettant la réalisation, du développement de projets collectifs».

Là-dessus, la planification, est une action impérative, qui définit, l’orientation, du mode de production. Sans une planification maîtrisée, tout effort, de redressement socio-économique, sera vain, car, elle doit être, le sommet de la pyramide, de toutes les structures productives et permettre, l’interaction harmonieuse, de l’ensemble, des grandes orientations politiques du gouvernement. Résoudre le problème de l’investissement, de l’emploi, l’équilibre de la balance commerciale, la mobilisation accrue des recettes, le bon fonctionnement du marché, en somme, que ce soit, au niveau micro économique, ou macro économique, la planification, semble indépassable, pour un développement fiable. C’est à juste titre, que Jean-Baptiste De Foucault, déclarait, dans le Monde, parut le 26/05/1992 « La planification, est indispensable, pour éclairer, le fonctionnement du marché, définir en commun, les finalités de la croissance, assurer, la cohérence, des actions publiques et la cohésion sociale. » L’une des preuves, du manque d’intérêt, du gouvernement, par rapport, au système de planification, en Guinée, se révèle, dans la difficulté, qu’a le gouvernement, à donner, une certaine stabilité, à cette structure fondamentale, du système économique. Tantôt, elle fut rattachée, au secrétariat d’état à la coopération, tantôt, au ministère de l’économie et des finances. Les différents, systèmes politiques, que la Guinée a connus, au cours de son évolution, ont donnés lieu, à la mise en application, des systèmes de planification, correspondants. Si la 1°République, a usée, du système de planification autoritaire, avec les différents plans quinquennaux, de développement, qui ont relativement connus, plus de réussites, les structures fonctionnelles, de la 2°République, comportent tellement, de défaillances, ainsi que d’ambigüités doctrinales, qu’on a du mal, à détecter le système de planification, en cours d’exécution.

Le discours-programme, du 22 décembre 1985, contenait en principe, les grandes orientations politiques, du projet de société, qu’ambitionnait le CMRN, mais il semble de nos jours, que ces objectifs, soient, hors de portée, pour le GENERAL CONTE. Ce qui fait qu’apparemment depuis lors, on évolue, sans une planification d’ensemble réelle, de la politique globale, de développement du gouvernement.

Ceci dit, le gouvernement n’étant pas capable, de spécifier ses objectifs, pour renouer, avec la croissance, encore moins, élaborer un plan de développement, à court, moyen et long terme, qui puisse bénéficier, de l’aval de ses partenaires, au développement, nous contraignent, à appliquer, bon gré mal gré, les programmes ou facilité d’ajustement structurels des institutions de BRETTON WOOD.

Si l’on est pas capable, de planifier, nos objectifs de développement, à travers, par exemple les PAP (programme d’action prioritaire), les PPE( programme prioritaire d’exécution), dans le cadre de la planification, y compris, la RCB (rationalisation des choix budgétaires), aux fins, d’une meilleure extension, des procédés budgétaires, demandons aux économistes, en action, comment, ils entendent amorcer, le développement de la Guinée, et la doter, de structures de base, lui permettant, d’évoluer rapidement, vers ses objectifs de développement?

Bien que, je suis conscient de la difficulté, qu’il y a, même dans les pays, les plus développés, à adapter et concilier, les directives de la planification, avec certaines, situations politiques défavorables, je trouve néanmoins, que c’est loin d’être, le cas en Guinée, ou il règne, une véritable anarchie dans la gestion des structures étatiques et par extension, puis que, l’étude critique et synthétique, de toute, l’architecture économique, révèlent un ensemble, de dysfonctionnements et d’abstractions théoricodoctrinales, ne pouvant être, assimilés qu’à des aspects purement techniques, mais non conjoncturels.

Par ailleurs, les différentes phases, de conception et d’élaboration, du plan, en terme de concertation, doivent connaître, l’implication de tout les ministères, à travers un comité interministériel , les directions régionales ou préfectorales du plan , y compris, une plus grande implication, du conseil économique et social, aussi bien, dans la phase de conception, que celle d’élaboration du plan , doublée, d’un apport de partenariat, si possible avec le CERES ( centre d’étude, de recherche économique et sociale), lequel, pourrait également, jouer un rôle, très important, dans la conception et l’élaboration, du plan, ne serait ce qu’à titre consultatif. En principe, la Guinée devrait, tirer profit, de son évolution sociopolitique, dans tous les domaines, notamment, dans celui du système de planification. Elle ne doit pas, pour ce faire, renoncer, à tous les aspects, de la planification autoritaire, elle doit au contraire, pouvoir intégrer, les aspects positifs, de la planification autoritaire, dans la planification souple ou indicative. D’ailleurs, la prise en compte, de son passé politique, serait une démarche nécessaire, pour concevoir, un système de planification, spécifique au contexte sociopolitique et économique, du moment. Elle pourrait innover, dans ce domaine, si elle acceptait, de repenser, toute l’armature structurelle, du système de planification. Le choix des hommes, en fonction de leur spécialité, demeure, une des conditions de la réussite, de la planification, en plus, de la stratification des objectifs politiques et économiques, visés, dans la recherche des voies et moyens, pour impliquer, toutes les composantes de la société, en vue d’élaborer, un vaste programme de développement, s’étendant au moins, sur 20 ans, que nul, ne puisse remettre en cause, même en cas, d’alternance sauf, pour des besoins, de recadrage ou l’adaptation annuelle, de certains objectifs, afin d’accorder, plus de souplesse à la planification.

La notion de la continuité de l’état, doit être à cet effet, cultivée et admise, au sein de toute la classe dirigeante, comme étant, l’une des conditions essentielles, du progrès social et économique, pour le simple fait, qu’elle doit sou tendre, les intentions politiques, de tous les partis politiques et de quelques obédiences, que ce soient, car, l’objectif commun et partagé, par toutes les formations politiques, est d’offrir, à ce peuple, (meurtris par la souffrance, que lui infligent indûment, des dirigeants mal intentionnés et inconséquents ; la sous alimentation qui est devenue, le quotidien de la plupart des ménages, la pauvreté extrême et la misère qui se répandent, au sein du bas peuple, la joie de vivre qui se substitue progressivement dans les grands centres urbains, au pessimisme, à la contestation généralisée, à l’expression du dégoût et de la haine, à l’égard de la classe dirigeante), bien-être, bonheur et prospérité.

C’est pourquoi *GUINEE QUEL DEVENIR*, se donne pour vocation, d’aller à l’encontre, de cette triste réalité, pour en définir, les contours réels, démasquer ses tenants et ses aboutissants, tenter de situer les responsabilités, et enfin, proposer des approches de solution.

En dernier ressort, le modèle Français, en matière de planification, devrait nous inspirer, à partir du moment, que la plupart de nos structures étatiques, se trouvent calquées, sur le modèle Français, qui nous a colonisée, (France)assimilée et laissée, un empreint indélébile, à la fois sur notre mode de pensée, notre conception de la politique, ainsi que de la notion d’état, j’en passe. Si la planification, ne constitue pas, la principale cause des problèmes économiques de la Guinée, (de par l’approche que je m’en suis fait, et vue que, c’est elle, qui conditionne, une gestion saine et transparente, favorise la régulation des mécanismes du marché, permet de définir le mode de production, en vue de l’équilibre progressive, de la balance commerciale et celle des paiements, etc..), il va falloir, en chercher.

De toutes manières, la planification, ne saurait être, une réussite, pour un gouvernement, qui fait sien, dans la politique budgétaire, l’exécution des dépenses, ensuite, leur régularisation, pratiques, augurant souvent, un taux élevé, de la marge d’imprévisions. Au-delà, la fidélité de l’ensemble, des dirigeants aux objectifs politiques, que s’est assignés le gouvernement, dans un climat de stabilité,  demeure aussi, une condition essentielle, du développement.

Par ailleurs,  la configuration actuelle, des structures économiques, de  la Guinée, rend difficile, l’inventaire, du bilan économique,  de 44 années d’indépendances, parsemées, de périodes de  prospérité et de régression, du moins au regard, des  différents systèmes politiques, que ce pays a connu, au  cours de son évolution, lesquels systèmes, ont porté, un coup  d’assommoir, à son économie. A mon sens, l’exposé du bilan économique, de la gestion de l’état, par LANSANA CONTE,  laissera entrevoir, une comparaison entre les périodes de  prospérité, et celles de réelle croissance. A cet effet, il me  semble que, l’idéal serait, d’appesantir mon constat, sur une série de  périodes, émanant de 1984, à nos jours, de sorte à permettre, aux  lecteurs, de déceler les atouts, de la période marquée, par  une véritable volonté, d’aller de l’avant, qui se trouve être, la période incluse entre 1996-1999, c’est-à-dire, la  création à nouveau, du poste de premier ministre, pour une coordination parfaite et étendue, des actions gouvernementales et le reste du  temps. Il en ressort, que de toute l’histoire, du ministère de l’économie, des finances et du plan de la Guinée, le  passage de quelques hommes, comme ministres, nous a prouvé, que l’absence de  volonté politique, une trop grande centralisation, des procédures de décaissements, la relative liberté  consentis aux ministres dans l’exercice de leur mission,  se trouvent être quelques-unes des causes, fondamentales de notre retard.

Pour ce faire, mon constat, de la gestion  économique, m’emmène, à analyser de façon séparée, quelques, structures fonctionnelles, opérant, sous la bannière du  ministère de l’économie, afin de permettre, une parfaite  illustration, de cette situation de marasme économique.  Etant donné, que le ministère de l’économie et des  finances, se subdivisent, en plusieurs directions nationales,  il m’a paru essentielle, de focaliser ma vision économique,  sur deux grandes directions,[au-delà de celle du plan et  statistiques, qui est sans aucun doute, le sommet de la  pyramide, de l'armature structurelle économique], celle des impôts et le trésor publique, qui constituent, à ma foi, le  socle du budget de l’état et assurent, le bon fonctionnement des autres . Enclencher, une dynamique nouvelle, de ces deux structures,  une bonne délimitation, de leur domaine de compétence,  la spécification, des objectifs périodiques à atteindre,  la mise en place des structures de base efficaces et  opérationnelles, une plus grande rigueur, dans le  recouvrement, des recettes fiscales, une bonne suivie, des procédures de dépenses, le tout couronnés, par la mise en place, de structures fiables de contrôle et de régulation, du système économique, car , la machine économique, est  avant tout, gérée par des hommes, qui ne sont pas à l’abri, de la tentation, ayant, des besoins naturels à  satisfaire, mais qui ne peuvent, y faire face, somme toute, au  dépend de leur revenu salarial. Alors, vus, la dis  proportionnalité de leur revenu et les besoins, qu’ils sont en  droit de satisfaire, il serait, plus que logique, d’élaborer, tout un mécanisme de contrôle et de régulation, afin de  placer, notre économie, hors de portée des budgétivores. Par contre, si le GÉNÉRAL CONTE, a un alibi face, à sa gestion  désastreuse, des deniers publics, les (2) deux premières  années, de sa venue au pouvoir, ce serait certainement dû,  à l’analyse qui suit.

Il m’est arrivé, lors de mes analyses consacrées, à la situation socio politique et économique de la  Guinée, d’approuver, un tout petit peu, le laisser-aller, qui s’est instauré, dans la gestion, des deniers publics, après le changement politique de 1984.

Économiquement, ce constat,  pose, la question de la capacité de la population à  supporter le coût du changement, bien qu »en y déduisant, le principe, selon lequel, le passage d’une économie basée, sur la propriété collective des moyens de production, à une économie libérale ou semi libérale, caractérisée par  la propriété privée, on en arrive à butter, de plein pied, sur l’épineuse question, de l’épargne de l’état et des ménages.

Une difficulté, qui se pose comme une équation, à plusieurs dimensions, à interpréter, en terme de spécification, de plusieurs  données, notamment, la convertibilité, d’une monnaie ou pas, le choix du régime de change, qui flottant ou fixe et indexé sur le DTS, etc…, afin que soit, mis en évidence, la marge de manœuvre, conférée par la création monétaire.

S’agissant du niveau de l’épargne, bien qu’il sera constitué et dépendra, de la masse monétaire, initialement convertie, l’évolution de l’institution de la monnaie, nous enseigne, quand à elle, que la valeur d’une monnaie, est le reflet du niveau d’accumulation, de la richesse. Autrement, un niveau élevé, d’accumulation de la richesse, ne pouvant être atteint, qu’à travers des présupposés, non requis, dans ce cas, d’espèce, puis que, la Guinée, n’en est, qu’à un demi siècle, de jouissance, relativement pleine, de sa souveraineté, prélude, à la constitution et l’accumulation, réelles et dépourvues de contraintes, de la richesse nationale.

Ainsi, étant donné, que l’option pour un régime de change, flottant, indexé, sur le DTS, s’est avérée, la solution qui s’adonnait à la nouvelle, orientation semi-libérale, de l’économie, afin de rendre convertible, la monnaie nationale, il va de soi, que l’effort de création, de la richesse, se rapporte, à l’accroissement de la production nationale, de sorte à étouffer, l’inflation, non, procéder à la création monétaire, en gonflant le déficit. Ceci dit, la faiblesse, du pouvoir d’achat de la  population, face à un marché naissant, sauvagement libéralisé, donne, un peu plus de sens, à ce laissé aller, car,  la faiblesse de l’épargne, la mise à sac, des réserves  monétaires héritées par le CMRN, prouvaient à cette époque,  l’incapacité de l’état, à répondre promptement, aux exigences économiques, du changement, un changement, qui fut à ne pas, en douter, trop brutal.

LE TRESOR PUBLIC

La configuration, des structures du ministère de l’économie et des finances, laisse entrevoir, une position stratégique, à la direction  nationale du trésor, dans la gestion, des finances publiques de l’état. Etant donné, qu’elle est, une structure qui gère les actifs liquides de l’état, assure le paiement des  salaires, ainsi que les dettes publiques, elle ne saurait  être en marge, de toute stratégie, visant à assainir, les  finances publiques, redonner un nouveau souffle, aux  structures économiques et par conséquent, renflouer les  caisses de l’état, dont les besoins financiers, se trouvent largement au dessus, de sa capacité financière réelle. Pour ce faire, accroître, et conforter, les performances économiques de l’état, passent nécessairement, par une trésorerie fiable et  reluisante, du moins, dans le but, de dresser un tableau,  assez clair de la comptabilité nationale. L’adjonction de  la comptabilité nationale, aux services fiscaux, de la  direction nationale du trésor, est révélatrice, du rôle  combien de fois important, dévolu à cette structure, dans  la conception, l’élaboration et l’évaluation des ressources budgétaires de l’état. Le passage d’un trésorier de  formation, à la primature entre 1996-1999, vient conforter, la perception selon laquelle, la maîtrise des finances  publiques de l’état, ( du paiement des salaires, à celui  du régime des retraites, de l’investissement public etc.), tout comme, renouer avec la croissance, passent,  nécessairement, par une gestion conséquente du trésor  public, qui permettra de déceler, les véritables secteurs  porteurs de croissance, mais aussi générateurs des fonds,  en vue d’accroître la capacité d’autofinancement de l’état , où tout au moins, assurer sa participation financière  dans la réalisation, des grands projets d’investissement.  Le constat résultant, de la gestion du trésor public,  c’est-à-dire, la direction nationale et le réseau des  trésoreries préfectorales et des collectivités locales, me pousse, à dresser un bilan assez sombre, teinté d’un gâchis financier incroyable, au regard, du manque de rigueur, dans la gestion financière de l’état, ainsi que, des structures de contrôle économiques modernes et viables, doublé, de l’incompétence notoire de  certains cadres, y compris, la désuétude des méthodes de  gestion. Cet exposé, en forme de bilan, semble hors de portée, tout en contribuant, à aiguiser les critiques, face à la gestion, trop contestable et contestée, des structures  financières de l’état, car la réévaluation de la masse  salariale, qui paraissait inconcevable( près de 50% du  budget de l’état), avait permis, de mettre à nue, des  pratiques qui ont sapé, et ternies, l’image des structures financières de l’état. Cette réévaluation, a d’ailleurs, facilité, l’estimation des capacités financières de l’état, à travers, l’assainissement du fichier de la fonction publique, mais  aussi et surtout, le gaspillage des fonds publics et leur  détournement auxquels, se livraient les trésoriers préfectoraux, sans qu’ils ne s’exposent, à aucune forme de sanction, de la  part des structures dirigeantes. Ces trésoriers préfectoraux , qui paraissaient être, des petits dieux dans leur œuvre de destruction du bien public, au sein des localités les  plus reculées, ne se sont vus mis à l’écart, qu’à la suite, de l’application des mesures au titre du FASR, notamment,  celles visant, la réduction des effectifs de la fonction  publique, du moins, ceux qui ont échoués lors du test, de compression des effectifs de la fonction publique,  organisé à cet effet.  Ainsi l’émission des bons de trésor, en vue  de pallier, à la rareté des fonds, une pratique assez courante, au sein des économies libérales, modulable néanmoins, en fonction de l’aptitude à y souscrire, se conçoit avec peu de  réussites, de rigueurs et de compétences, en Guinée, car, l’état continue, à contracter des prêts, sans jamais honorer, ses engagements à l’égard des créanciers locaux, tout au moins à temps, facteur de régression des emprunts publics, pourtant, une alternative sure, pour doper, la croissance, sans recourir, de facto, à la création monétaire, à condition, bien évidemment, que ces emprunts, créent et génèrent la richesse réelle.  Ce qui fait que, les opérations visant à émettre, des bons  de trésor, échouent généralement, pour le simple fait que, peu d’opérateurs économiques, y souscrivent.  De ce fait, si le trésor  public, est l’administration chargée, de gérer et coordonner, l’essentielle des opérations financières de l’état, il ne  peut pas, ne pas faire, l’objet d’une préoccupation  particulière, dans l’optique de redorer, le blason des  structures économiques d’un état, dont les difficultés  financières et économiques, sont, on ne peut plus, latentes.

LA FISCALITÉ

La fiscalité applicable, à l’économie nationale, relevant substantiellement et logiquement de la direction nationale des impôts, tel que requis,  par l’organigramme technique, de son département de tutelle, et à l’image du trésor public, constitue, une structure essentielle, dans la configuration, du ministère de l’économie et des finances, mais aussi et surtout, dans la  perspective, de mobilisation accrue, des recettes de l’état, l’assainissement des structures financières, l’évaluation de la sphère d’imposition, la bonne stratification des régimes fiscaux, la prévention de  l’évasion fiscale, ainsi que toutes les formes, de  malversations relatives, au système fiscal. De ce point de vue, je pourrais la concevoir, comme étant, je veux parler  de la direction nationale des impôts (dans la même logique  que Guinée quel devenir2), une somme d’échelonnement, regroupant, l’ensemble des  divisions, sections, réseau de trésoreries préfectorales et structures des collectivités territoriales, chargés de percevoir, les impôts et taxes, dénicher les niches  fiscales, évaluer la masse d’imposition et d’évasion  fiscale, dans le but de promouvoir et veiller, à l’application des  directives, émanant de la politique économique et des  réformes instituées par l’état.

Pour ce faire, remarquons, que la politique fiscale, souffre en Guinée, de graves en  torches structurelles et juridiques, du moins, dans l’optique, de nous prémunir, de la reconversion des sources de revenu de  l’état,  contre, la conjoncture économique internationale, la détérioration des termes d’échange, et favoriser le besoin de renforcement de la capacité d’auto financement de l’état, l’augmentation des recettes budgétaires,

afin que soient instituées  une politique fiscale rigoureuse  et enclin, au développement économique de grande envergure.

Partant, le constat résultant, du fonctionnement des structures, fiscales, révèle un véritable gâchis financier, lié  à la faiblesse  du taux  de  recouvrement fiscal, un développement  anarchique du secteur de  l’informel, mal cerné par les structures  fiscales, c’est à dire,  une marge  d’imprévision et  d’évasion fiscales considérables, mais aussi, d’innombrables incohérences, que connaissent, les structures économiques  des pays PPTE( pays pauvres, très endettés), notamment, de par la similarité, des aspects caractéristiques.

Ceci dit, face à un développement exponentiel, du secteur de l’informel, l’extension de la fiscalité sur l’informel, s’avère, un impératif, désormais, se rapportant, subtilement, à la logique économique, teintée d’une vision futuriste et suffisamment, pourvue, en perspective d’avenir.

Par ailleurs, la division des valeurs et titres, de la direction nationale des impôts, constitue l’une des plus importantes sources de  malversations  financières, et  du  manque à gagner des recettes  fiscales, bien que la fiscalité à haute échelle, ne sache échapper, à une vaste réforme, axée sur l’extension, l’adaptation, y compris, la redéfinition de la fiscalité, en ce sens, où, elle doit accompagner l’investissement, en stimulant la production et l’attractivité du système économique. Il suffirait  pour  cela, de jeter un regard critique,   sur les systèmes  d’administration des  marchés,  lesquels, sont, dans les normes, d’importantes sources de perception fiscales.

Le réseau des trésoreries préfectorales, les bureaux  régionaux de la douane,  ainsi que la plupart des structures de perception, s’y rajoutent nommément.

En conséquence, si le passé fait état, d’une période de gaspillages énormes et de détournements, qu’avaient connu, les  trésoriers préfectoraux, lesquels, étaient considérés, comme des petits dieux, au sein des localités les plus reculées,  de nos  jours, il y a lieu de  reconnaître, que la  période actuelle, est, celle  de vache maigre,  affectant sérieusement les finances publiques de l’état.

Ceci dit, étant donné que  les impôts, sont de natures directes et indirectes, la taxation des produits à l’importation et l’application de la TVA, devraient pouvoir mieux quantifier, les revenus  fiscaux, pourquoi ne pas redynamiser, les cadres réglementaires et structurels. Si les réformes structurelles, au titre du FASR, ont recommandées, une gestion mixte des services de douanes, dans  l’objectif de  sécuriser  les recettes de la douane, qui constituaient à elles seules, (les recettes de la Douane), plus de 40% des recettes budgétaires, c’est parce que, la  comptabilité  nationale, présentait,  un tableau assez sombre et peu reluisant, des  capacités  fiscales de  la douane et sa part, dans la composition  du  budget national. Raison pour laquelle, la douane ne s’occuperait, que de la procédure  administrative, tandis que, la procédure  financière, se trouve  complètement allouée, à une structure privée, afin que la Douane reprenne, sa place de grand pourvoyeur de fonds à l’état.

En dernière instance, il faut reconnaître, que des réformes en profondeur, sont à entreprendre pour permettre à l’état, de faire face, à ses objectifs financiers et accroître sa solvabilité, au regard de ses engagements financiers à l’égard de ses partenaires au  développement.

En tout état de cause, l’idéal serait de réfléchir sur les possibilités, que nous avons à consolider, la politique de gestion  moderne de nos structures économiques,  en vue de rendre, notre  système économique compétitif, attrayant,  en sachant  que, l’essentielle  de notre effort, en terme de capacité de mobilisation

des recettes,  serait concentré, sur l’assainissement drastique et la rentabilisation de plus en plus  accrue, du système fiscal ; non plus à l’élaboration d’une politique, qui accorde la primauté à l’inventaire de nos  ressources minières inexploitées, même quand elles le sont, la détérioration des termes d’échange fait que les recettes qu’elles génèrent, sont en constantes baisses.

A voir la courbe d’évolution, des recettes minières, au sein du  budget de l’état, ces (30) dernières années,  l’on se rend immédiatement compte, qu’elles ont considérablement régressé.

Il y a 25 ou 30 ans, elles, constituaient  l’essentielle, des sources  de devises et près de  50%, des recettes de  l’état.  De nos jours, l’état a dû faire appels aux capitaux privés,  pour rendre le secteur  plus rentable,  mais le  problème qui se  pose, l’est, en termes de contrat d’exploitation et la capacité  intellectuelle et technique spécifiques, à chaque  domaine, des hommes  chargés de les négocier.  Ce qui fait que, la majeur partie des contrats négociés entre 1984 - 1995,  que ce soit dans le domaine de la privatisation des entreprises publiques,

de l’exploitation des ressources minières,  la création des petites manufactures,  ainsi que les PME-PMI,  il y a lieu de reconnaître,  que le succès n’a jamais, été  au rendez-vous.

Pendant cette même période,  la croissance, qui constitue,  le socle de la création d’emploi, la mobilisation  accrue des recettes, laquelle, cautionne l’équilibre  du budget, en permettant, la maîtrise de  l’inflation, étaient presque absentes,

du vocabulaire officiel.

L’objectif principal  du gouvernement, ayant toujours, été d’assurer régulièrement, le paiement des salaires  pour éviter les grognes sociales, au prix s’il le fallait,  de la réalisation de  mauvaises performances économiques,  ce,  en pratiquant,  souvent la planche à billet, une des causes notoires, de l’inflation démesurée, que connaît le Franc Guinéen.

La création de la richesse, me paraissant essentielle, pour renouer avec la croissance, il faut alors, investir et pour investir, il faut nécessairement avoir des capitaux, qui peuvent être d’origines internes ou externes.

Vue la conjoncture économique internationale actuelle, la mobilisation de capitaux étrangers, impose des préalables, en matière de gestion interne des structures économiques et un certain nombre de garanties juridiques, car, il y a lieu de reconnaître que les capitaux  étrangers  peuvent provenir de la  coopération  bilatérale, multilatérale ou  d’origine privée

1-a La coopération bilatérale:

comme son nom l’indique, elle est une forme de coopération établit entre (2) deux gouvernements avec des parts de  responsabilités  inégalement reparties, ce qui lui confère la  configuration de pays donateurs, à pays bénéficiaires.

Je pourrai dire, que la coopération bilatérale, est la plus ancienne forme de dépendance, des pays sortis, du joug colonial, à l’égard  des anciennes puissances colonisatrices.

Au regard de la situation économique de mon pays, cette forme d’assistance, revêt des caractères qui incitent à croire, que les pays  donateurs tirent délibérément profits, des prêts alloués aux pays bénéficiaires, à travers l’application des taux d’intérêts exorbitants.

Par la même occasion, la Guinée à l’image de la majeur partie des pays bénéficiaires, étant planifiée dans la production des matières premières, voient tout les jours leur déficit  extérieur, s’accroître à travers la diminution des recettes  d’exportation, tandis que le coût des importations devient insoutenable, pour la réserve des devises.

Les besoins d’investissement se  multipliant, l’envie  de diversifier la production  nationale, quand à elle, s’amenuise.  Ce qui donne,  une assiette  assez garnie  du surendettement des pays bénéficiaires, tandis que  les pays donateurs

s’estiment las, des efforts d’endettement et d’assistance de tous genres,  qui ne se répercutent pas, sur le train de vie quotidien des populations.

En réalité, c’est une forme d’assistance élaborée, sur des bases, nourries  par la  volonté d’accroître de plus en plus, la dépendance des  pays bénéficiaires, ainsi que  les règles économiques,  d’expansion capitaliste  très restrictives,  souvent impitoyables plus que pour des  raisons d’idéologie humanitaire, c’est-à dire, le refus de la conscience occidentale,  de continuer  à voir,  une catégorie de  la population universelle, vivre sous  le statut  d’extrême pauvreté ( il est vrai que  cette, dernière  considération,  commence à voir le jour, mais elle est postérieure,  au constat qui se dégage, de l’initiation de la  coopération bilatérale à nos jours).  Le constat de l’impact de la coopération  bilatérale, sur le devenir des pays, tels que la Guinée, révèle  à la fois  une situation de contrainte et de  laissé aller.

La principale contrainte, liée à la coopération bilatérale  réside, avant tout,  dans les conditions d’octroi des fonds (à supposer un prêt consenti pour la réalisation d’une école), toutes les transactions commerciales, liées à la réalisation du  projet, ayant  permis l’acquisition  du prêt, seront  exclusivement  réservées au pays donateur, même s’il n’est pas, le meilleur fournisseur du produit  qui requiert  l’attention du pays bénéficiaire.

La seconde facette de la coopération  bilatérale,  se révèle au niveau du laisser-aller et du manque  de  suivi, qui caractérisaient ces prêts, jusqu’à une époque récente, aussi bien du point de vue, des objectifs ciblés,  que la  crédibilité des hommes,  chargés de sa  gestion car, dans la plupart des cas,  les décideurs (à l’époque des  partis uniques)  bénéficiaient  du soutien total et inconditionnel  du pays  donateur (qui est généralement la  métropole),  raison  pour laquelle, ils  détournaient  sans se soucier, ces fonds, de leur  destination initiale, pour faire des placements,  dans les banques  des pays à l’origine  du prêt.

Ce schéma rotatif des fonds, donne l’impression d’une simple  formalité, en  sur endettant le pays, avec les taux d’intérêts  que cela comporte,  car les  véritables bénéficiaires, demeurent les  décideurs et le pays donateur.

Les premiers appauvrissent le peuple,  s’enrichissent, en  enrichissant, les autres,  lesquels, à leur tour, font semblant de  donner, tout  en chassant qu’ils  sont au  début  et à la fin du  processus.

-1 Le transfert de technologie ou délocalisation:

Le transfert de technologie étant défini, par le dictionnaire d’économie et des sciences sociales comme « l’ensemble des phénomènes de mobilité internationale du progrès technique ». Tout comme, le phénomène migratoire du travail, la  « fuite des  cerveaux »,  l’investissement international, vient conforter la logique d’expansion de  l’économie  capitaliste, à travers le transfert de technologie ou délocalisation.  La mobilité internationale de l’investissement suscite,  l’espoir sans  pour autant répondre, aux questions essentielles de sa mise en ouvre, à savoir,  l’adéquation du  choix des objectifs prioritaires, dans la stratégie de  développement, du pays bénéficiaire et les besoins économiques, sous tendant la délocalisation.

Dans cette logique, si le transfert de technologie pouvait s’inscrire, dans la logique de la politique d’industrialisation par substitution,  c’est-à-dire, promouvoir  les industries nationales, dans les  branches correspondantes aux produits  importés, afin de réduire tant soit peu, où progressivement  notre

dépendance  extérieure, elle pourrait apporter ainsi, des réponses appropriées, à certaines questions liées à  l’industrialisation. Mais hélas, la politique d’industrialisation par substitution, ne  pourrait être que   l’expression, d’un simple vœu, pour des pays comme le nôtre,  à partir du  moment, ou  nous n’avons pas,  le monopole des décisions, concernant  notre propre sort, sachant que nos possibilités d’action, en terme de capacité d’investissement, demeurent largement tributaires, de l’apport extérieur, lequel  apport, détermine, la nature des relations entre les pays  développés et  ceux

en voies de développement, et sans  lequel, les  pays dits développés, ne sauraient non plus,  clamer leur supériorité technologique,  encore moins  le dicter aux  autres.

En dehors de toutes les considérations, qui fondent  l’idéologie  capitaliste à savoir (la recherche du profit maximum, ainsi que la conservation  de  l’espace économique, des anciennes  colonies,  qui constituent en  substance,  des débouchés pour l’écoulement  de leur excèdent de production), le schéma ci-dessous, s’inspire d’un processus d’industrialisation, largement applicable à notre situation économique, mais croire à sa mise en application,  ne  relèverait  et ne se  limiterait, qu’à un rêve imaginaire. Le plus important à  mes yeux, est que personne, ne puisse  m’empêcher à y croire.

Bien de consommation →biens intermédiaires→ biens d’équipement

2- Les biens de consommation

Le constat de l’esquisse de notre schéma d’industrialisation, révèle des distorsions, résultant du processus  d’industrialisation,  pendant que parallèlement, l’hypertrophie  du tertiaire, révèle à son tour, l’accroissement de la demande,

surtout  des  biens de  consommation, alors pourquoi, ne pas mettre à profit  l’accroissement de la demande, des biens de consommation pour acheter des  brevets, et licences, afin  de pallier, au déficit considérable, de notre balance des paiements?

Contrairement à la vision rétrograde de nos opérateurs  économiques, (leur goût  prononcé  pour l’investissement à court terme)-qui s’orientent  tous, vers  l’importation des produits de premières nécessités,  qu’ils écoulent pour récupérer la somme investit et les profits réalisés. Ce qui nous fait dire, qu’ils participent volontiers à la destruction, des équilibres  économiques, en refusant d’opérer des  investissements, à long terme, pourquoi,

persuader, au demeurant, leurs partenaires étrangers à délocaliser, certaines unités de production conformément à la demande, du  marché  local,  comme le  préconise assez sobrement, le théorème  de  SCHMIDT, ancien chancelier  Allemand, je cite:« les profits  d’aujourd’hui, sont les investissements de demain  et les emplois, d’après demain », si tel est le cas,  demandons aux opérateurs  économiques de la Guinée, d’investir les profits réalisés depuis l’ouverture  politique, de la 2° république, dans un  pays de paradis fiscal, où, même les  taxes de douane sont négociables, car à un  moment donné, le système les a  tellement favorisé, qu’à leur tour, ils doivent donner, une impulsion nouvelle à  ce système, en acceptant  de réinvestir leur avoir, ne seraient-ce que pour  le  fructifier.

Ceci étant, je vois mal comment un commerçant peut-il quitter

la Guinée pour aller acheter juste des allumettes ou des cahiers,

jusqu’en Asie, après 46 années d’indépendance politique. Ce faisant, la plupart des pays du  tiers-monde, tels que le Brésil, ainsi que,  beaucoup  d’autres, en Asie ont renoués avec la  croissance  et confortés leurs  pôles  de développement, par le biais de l’achat de brevets et licences, en plus de la création des conditions juridiques et des structures économiques, propices à la  délocalisation,  ce qui devraient logiquement, nous inspirer pour le simple fait, qu’il y a 10 ou 20 nous appartenions, au même statut

de pays sous-développés. En dernier ressort, il faut éviter, la délocalisation des industries polluantes et sans incidence réelle, sur le devenir économique et industrielle de la  Guinée, tout en l’étoffant, de concepts à la pointe, des innovations écologiques, car, de nombreux pays,  ont eus le tort, de s’être lancés dans la délocalisation, sans avoir prévus

les éventuels pièges, qui en découleront, en références, aux dégâts causés, par les

accidents écologiques, incitatifs, à la sécurité industrielle et augurant, d’innombrables  et somptueuses perspectives à l’écologie industrielle.

3- Les biens intermédiaires:

Décidément, s’il y a des domaines dans lesquels, la nature nous a gratifié, la richesse de notre sous-sol, en serait incontestablement un, non des moindres.  En termes de biens intermédiaires, exception faite du pétrole, ce pays, présente

les atouts naturels considérables, tant au niveau de la qualité de la richesse et de la

diversité, de son sous-sol, que des prédispositions naturelles, de son sol, à favoriser l’aménagement du territoire, par le biais d’une collectivisation maîtrisée, pouvant

être, logiquement confortée, par son potentiel hydraulique dont l’immensité,

permet d’initier, de gigantesques projets hydro énergétiques, pour ainsi, pallier, au problème d’électricité croissant.

A cet effet, je souscrirai d’emblée, à la thèse de Jules Ferry, qui disait, je cite:« l’énergie constitue pour l’industrie, ce que  constitue  l’oxygène, pour  l’organisme humain ».

Ce pays détient à lui seul, plus de 2/4 des réserves mondiales de

bauxite, sa production annuelle, se chiffrant, à plus de 20 000000 de t/an,  en dehors de l’alumine produit par Friguia.  Dans cette logique, la CBG ET  FRIGUIA, furent, dans la mise  en valeur, des biens intermédiaires  de véritables

modèles de réussite de l’investissement international (des capitaux,  constituaient, par des grands noms de l’investissement international, tels que

ALCOA ou PECHINEY) et furent indéniablement, de vrais pôles de croissance, pour l’économie Guinéenne (ces deux compagnies,

font plus de 5000 emplois, alors que, les recettes qu’elles génèrent, pendant près de  25 à 30 ans,  constituèrent la principale source, de devises et près de 50%, des recettes budgétaires de l’état, de même que socialement, elles bâtirent des villes mégalopoles, dont le nombre d’habitants pour Fria,  avoisinerait  100.000 hbts,  tandis que Kamsar et Sangaredi pourraient atteindre, 50 à 60.000 hbts)

La réserve en or, de la Guinée, serait difficile à évaluer, du moment qu’elle est  soumise, aussi bien, à l’exploitation  traditionnelle  pratiquement, incontrôlée, qu’à celle, industrielle, assurée, par certaines sociétés d’extraction,  de taille moyenne, ainsi qu’une  multinationale  constituée par des capitaux, d’origines Africaines, ( dénommée Ashanti Goldfield ), lesquels, viennent de s’installer, dans le pays  dans le cadre de l’extraction  de ce métal très précieux, dont  les retombées  financières, devraient dans les normes, profiter aux populations, qui font les

frais, de son exploitation, notamment, à travers  (l’expropriation de plus en plus, abusive des terres cultivables  au  profit, des sociétés d’extraction, y compris, les  effets nocifs dus à la dégradation de la nature).

L’extraction de l’or et sa commercialisation, étant, assurées, en grande partie

par des comptoirs installés, à l’intérieur du pays par la banque centrale, sauf que le  problème qui se pose,  c’est les conditions de délivrance des licences  d’exploitation.

Je crois que, la structure  qui s’en occupe, au sein du ministère des mines, pourrait apporter des réponses concrètes, aux questions, que nous nous posons, un contrôle parfait, de cette  structure permettrait, de mettre  la main sur plusieurs  millions, qui s’envolent à l’occasion, de la signature de  chaque contrat d’exploitation.

Logiquement à son désengagement progressif, des secteurs productifs, l’état doit  consacrer l’essentielle,  de sa  rigueur aux contrats, qu’il signe, avec les  partenaires  privés, pour non seulement, renflouer ses caisses, mais aussi rendre, de plus en plus rentables, des secteurs sans lesquels, notre économie, aura du mal,  à tenir  debout.

Sinon comment des pays comme le Ghana, lequel, à l’image de la Guinée,  possède une importante réserve d’or, les deux ayant accédé à l’indépendance,

près que  la même année, que la Guinée, peut-il  développer, son secteur  aurifère,  jusqu’à s’exporter, entant qu’investisseur potentiel, dans le même secteur en Guinée? Je demanderai aux décideurs politiques de la Guinée, d’arrêter de se

voiler la face et faire face, aux dures réalités, qui minent notre existence quotidienne.

Quand à la production diamantifère, elle obéit pratiquement, à la même réalité que l’or, sauf que l’estimation de sa production réelle et les recettes, qu’elle génère, semble relever du secret d’état.

Elle est tout aussi soumise, à l’exploitation  traditionnelle anarchique, et sans véritable contrôle de l’état. L’unique société  d’exploitation, qui s’était  installée  à GBENKO, a depuis pliée bagage, pour des raisons qui ne sont pas portées,  à  l’attention  du public.

Son exploitation, semble tellement désorganisée et passer sous silence, que même les études portant, sur l’exploitation du  diamant en Afrique et sa  commercialisation, sur le marché international ne nous donnent, une idée exacte de la part de la Guinée, dans  l’exploitation du  diamant  Africain. Un secteur qui a pourtant été la source d’enrichissement, de plusieurs

personnes, il suffirait de se rendre dans la préfecture de Kérouané,  précisément

dans  la sous  préfecture de Banankoro pour s’en rendre compte.  De nos jours, l’une des plus grandes sous préfectures de la Guinée,  qui fut jadis  une petite localité. Ce métal aux vertus magiques, a transformé, en véritable  cité  moderne, cette petite localité.  A voir les circuits de sa commercialisation, à travers les alliances qui se font d’une part, entre Hommes d’affaires et d’autre part, entre les dirigeants politiques  et les  hommes d’affaires, on est en droit d’affirmer que ce métal,  constitue  de nos jours,

un véritable enjeu politique.

A côté de l’or et du diamant, il existe une multitude de minerais, tels que le Fer du mont nimba, dont  la réserve est estimée à des millions de tonnes.

Et pourtant, les études de faisabilité réalisées, sur le projet d’exploitation

du mont nimba, suscitent de nos jours, un certain  nombre de questions,  relatives  au climat et à la faune de la région, raison pour laquelle, cette chaîne de montagne, a été déclarée,  réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO.  En effet, cette chaîne de montagne, se situe sur la bande transfrontalière  entre la  Guinée, le Liberia et la  côte d’ivoire, avec un versant dans chacun de ces 3 pays.  Il se trouve que ces pays, ont respectivement exploités les parties, situées sur leur territoire, donc il ne resterait, que la partie Guinéenne à exploiter.  D’aucun diront que l’enjeu de la réalisation de ce projet,  a été à l’origine  du recadrage de la carte  géopolitique de la région (notamment la guerre au Liberia,

car le  Liberia  avait été choisie par la Guinée dans la première étude de faisabilité de ce projet, à travers son port de Buchanan qui est très proche  de la région  de N’Nzérékoré, pour l’évacuation de ce minerais, vers le reste du monde,  par  opposition à la volonté de la  côte d’ivoire, qui tenait à  substituer  le port de

SAN PEDRO, à celui, de Buchanan).

Par ailleurs, la nouvelle donne politique, relative à la réalisation de ce projet

mériterait, l’encouragement  de tous, car, elle  consisterait,  à prolonger  le chemin  de fer, Conakry -Niger,  jusqu’en forêt, favoriser ainsi, non seulement le  désenclavement  de tout le pays mais aussi,  permettre au chemin de fer, de servir

d’autres causes, après l’exploitation du fer de nimba. Au-delà, elle serait à l’origine  de la réouverture du port de GBENTY, qui fut le premier port de la Guinée.

La réalisation de ce projet, est susceptible d’apporter la réponse à plusieurs questions, liées à l’investissement en Guinée.  Peu importe  les profits financiers,  que la  Guinée pourra en tirer, l’essentielle à mon sens, ce n’est  pas les profits  financiers,  à court terme, qui attire  mon attention, c’est plutôt, les besoins d’investissement,  dans d’autres domaines que ce projet viendra  combler.

Au regard de cet aspect et vu, que nous n’avons pas, une grande  capacité  d’autofinancement, la logique, serait de minimiser les profits directs et immédiats, du moment que,  les profits que nous recherchons à l’échelle de l’état, serviront au  réinvestissement pour d’autres projets, alors, pourquoi ne pas favoriser, la réalisation  d’un projet d’une telle envergure?

Ce passage me pousse à faire allusion à une interview que le GÉNÉRAL CONTE,  accorda à Jeune Afrique économie en 1998, à l’approche des élections présidentielles. Ceci, en parlant des  conditions dans lesquelles, il accéda au pouvoir, il évoqua au passage, la réalisation de  ce projet, en ces termes, je cite « quand  j’étais  nouvellement arrivé au pouvoir, on m’apporta un dossier sur la réalisation du projet nimba, je leur ai  demandé, quelle était  la part de la Guinée, ils me l’ont  dit avec la part des autres. J’ai trouvé que la Guinée, avait la plus petite part,  alors  j’ai mis le  dossier dans mon tiroir, j’en ai plus parlé ».  Il est à reconnaître, que l’infrastructure tout comme la logistique,  sont essentielles  dans la conception du développement d’un pays.

Les grands chantiers de construction, génèrent des emplois, ils symbolisent le

rayonnement d’une économie, caractérisent sa croissance, accroissent la demande d’emploi.

Fait suffisamment, avéré, pour les pays pauvres et émergeants, au sein desquels, la théorie, Keynésienne, de la croissance, trouve des terrains de son application théorique, non pas, celle de la relance au sein d’une économie fortement développée, car, une théorie fortement ébranlée, ses récentes années. Cette hausse de la demande de la main d’oeuvre ouvrière, entraînera l’adaptation obligatoire de notre  système d’enseignement, au besoin  du marché de l’emploi. Une sorte d’effet d’entrainement, d’aubaine même.

A priori, le système  de formation  professionnelle, se pose comme une des causes originelles, du chômage en  Guinée ces 20  dernières années.

Ce petit inventaire des ressources du sous-sol de la Guinée, n’est sous tendu,

par aucune intention politique obscure, au contraire elle émane, de ma volonté d’apporter, des réponses à des questions soulevées, par la problématique que constitue, notre état de sous-développement.

AGRICULTURE ET PÊCHE

Ces deux secteurs, font partie des grands secteurs d’activités de notre économie et s’inscrivent dans le cadre d’extension, des secteurs traditionnels de notre structure économique. Que ce soit l’étendue de la superficie des terres cultivables, la fertilité des sols ou encore l’immense ouverture, que nous offrent nos 300 Km  de  côte  maritime  très poissonneuse, sur la mer, font que la modernisation du système  d’exploitation de ces deux  secteurs,  s’impose comme un préalable à  l’autosuffisance alimentaire et à la diversification de nos sources de revenues.

AGRICULTURE:

L’agriculture a été de tout temps l’activité productive dominante de nos populations, employant plus de 80% d’elles, avec un rendement largement en dessous des besoins nutritionnels du pays, malgré que les  statistiques officielles,  fassent état d’une  production atteignant de nos jours, 700.000t.  Après qu’elle eût revêtue, plusieurs formes à travers l’évolution  historique,  notamment  celle d’agriculture de subsistance,  et de rente, de nos jours, le  développement économique et social  nécessitent,  l’adaptation du secteur  agricole au besoin d’expansion économique.

Ceci dit, l’économie de marché, qui constitue depuis à peu  près  20 ans, notre  système  économique, a entraîné le développement inégal de nos secteurs de

production.

L’agriculture qui constitua, l’activité principale de la majorité de la population, se voit reléguée, en second plan par le tertiaire, dû à l’exode rurale  très massif de la population active vers, les grands centres urbains (ce qui fait que la  propension à exercer le petit commerce, devient de plus en plus considérable, en lieue et place, des activités traditionnelles), même les villages jadis réputés  pour leur attachement à la terre, voient leur populations, manifester de plus en plus, de  désintérêts à l’agriculture, au profit du petit commerce  d’étalage ou ambulant.  De ce fait, l’hypertrophie du tertiaire, suscite d’une part, la question du développement  inégal des secteurs productifs, d’autre part elle, caractérise l’augmentation de la

consommation laquelle, à son tour entraîne la hausse de la demande, sur le  marché local. La satisfaction de cette demande croissante, ne  pouvant  être continuellement comblée, par l’importation des produits de  premières  nécessités.  Il faut alors mettre en valeur, les immenses terres cultivables, que regorge notre territoire à travers la modernisation des moyens de productions  par des techniques plus appropriées, afin de redonner force et vitalité,  à un  secteur qui faisait de la Guinée, pré indépendante le grenier de l’AOF.

A mon sens, la mise en application, de la politique de décentralisation  par le

biais de la collectivisation, doit s’inscrire dans la logique  de la modernisation  des structures de productions agricoles, car la capacité  d’absorption, en  terme

d’emploi, de notre potentiel industriel est près qu’insignifiante, par rapport à la tranche de la population active au chômage ; alors vu que notre potentiel industriel

ne nous permet, pas d’assurer l’appropriation  collective des moyens de  production,  dans toutes les localités, (en chassant que la modernisation des techniques de  productions agricoles, entraînera nécessairement la mise en place des unités

de productions agroalimentaires.  A voir les quelques percées de la politique industrielle de la 1° République, l’on  saura  de quoi je veux parler), pourquoi ne pas appesantir, alors notre  effort à

relever le niveau  de la production agricole, tout au moins pour assurer  l’autosuffisance alimentaire, créer des emplois et chercher à fixer les populations

rurales sur leurs sols pour, ainsi relativiser le phénomène de l’exode rural et équilibrer la répartition géographique de la population sur  le territoire national. La politique agricole mise en ouvre, depuis l’avènement de la  2° République,  a causée plus de mal que de bien, en tout cas le premier prêt  alloué  à la 2° République, pour soutenir la relance du secteur agricole,  vient  largement conforter, cette affirmation.

Un prêt d’une valeur de 500  millions $ US, se sont volatilisés  dans la  nature,  pour ne pas dire qu’ils ont servis à financer les fermes agricoles du GENERAL CONTE.  On en dira jamais rien de plus.

De toute évidence, la politique agricole du GENERAL CONTE, ne permet pas  l’émergence des petits producteurs, au contraire, elle favorise et protège, ses alliés politiques, qui s’investissent dans l’agriculture, ce n’est pas   »La chambre national

d’agriculture*, nouvellement crée, qui nous dira le contraire. Un autre aspect non négligeable, mérite d’attirer notre attention, c’est d’une part,  les vraies raisons  de l’implication récente de l’armée dans la production agricole  et le statut sous  lequel ils sont entrain  servir, d’autre part, les véritables motivations du GÉNÉRAL

CONTE en réquisitionnant  les immenses surfaces cultivables en basse, en  moyenne, en haute Guinée peut être même en forêt, car il y a lieu de faire la  différence, entre les biens de l’état qui  demeurent la propriété collective de la  population et la propriété privée du président, laquelle constitue son avoir  avec sa famille.  Cette différenciation, mérite d’être élucidée pour toute la population Guinéenne, d’autant qu’il contribuera à moraliser,  la gestion

de la chose publique.  L’organisation du paysannat en coopérative de production, est une politique en

cours d’exécution, mais on n’a du mal à ressentir son  impact,  sur le panier  de la  ménagère soit, disons, que le marché local ne protège pas, les produits locaux, pour leur écoulement facile.

A titre d’exemple, la spécialisation de certaines  régions  de la moyenne  Guinée, dans la culture de pomme de terre, fut au départ, une très belle initiative, dans le but de désengorger,  l’importation des produits alimentaires, mais à  un certain moment, son écoulement sur le  marché local, s’est heurtée à des difficultés qui ont remises à jours, le manque de synergie notoire, dans les actions

du gouvernement, je veux faire allusion  à la rupture, qui s’instaure,  entre la  planification de ces régions dans un secteur de production agricole par le ministère

de l’agriculture et l’adaptation de l’importation des produits équivalents sur le

marché local, qui relève du ministère du commerce, car il doit s’opérer une forme

de  substitution progressive  entre la production locale et les produits importés  équivalents.

Ce qui est loin d’être le cas, car il  semble de toute vraisemblance, que le  gouvernement soit incapable, de créer une synergie entre les différents départements  ministériels, de sorte à établir un rapport  de complémentarité entre  les départements.     Il y’a lieu de reconnaître que, pas mal d’efforts ont été consentis par la

communauté internationale, pour redonner souffle et vie à ce secteur, mais le

scénario semble le même, malgré la multiplication des programmes  d’assistance  aux communautés villageoises, initiées par la FAO, organe des nations unies, partenaire institutionnel des états dans la  conception et l’élaboration des  programmes de développement agricoles, à travers, notamment son programme  le PSSA initié par  JACQUE DIOUF, le PCT qui a débuté en nov. 1999.

La flambée du prix du riz sur le marché local, vient non seulement, conforter ces affirmations, mais elle révèle aussi le manque de consistance des statistiques  agricoles officielles.

L’agriculture Guinéenne, ne saurait connaître un véritable bond en avant, tant que le Général CONTE continuera à détenir,  le monopole de  cette branche d’activité,  car l’on ne peut être juge et parti, ce qui veut dire que le Général, ne  peut initier  des réformes  dans cette  branche d’activité et veiller à leur application strictes,  alors que lui-même bénéficie d’un régime de faveur.

Le Général CONTE, doit constituer un modèle, sinon toutes les mesures

incitatives mises en ouvres, par son Gouvernement, seront vouées à l’échec.  Le cas des récoltes de ses fermes rizicoles, ne constitueraient-elles pas l’une  des raisons de l’appauvrissement du marché, local en produit vivrier, quand  on

sait que  l’essentielle de ces récoltes, sont drainées vers les pays voisins, pendant  que les Guinéens dans l’ensemble, interprétaient son   implication  dans  l’agriculture,  comme étant l’expression de sa volonté de rehausser la production

rizicole locale, de sorte à faire baisser son importation et permettre à l’état  d’économiser  ses devises pour d’autres besoins, tout en chassant que la plupart  des outils de production de ses fermes, les véhicules qui y sont utilisés,  les  militaires qui y sont employés etc. ont été acquis au frais de l’état où sont

rémunérés au dépend des fonds de l’état. La question que je ne cesse, de me poser

est de connaître le sort réservé, par le régime CONTE, aux immenses  plaines que

regorgent ce pays, notamment en  haute Guinée, au regard des perspectives  d’avenir qui n’avaient cessé, de nous faire rêver  sur leur mise en valeur ?

Les Guinéens, quand à eux continuent d’espérer, sans grande conviction, car le

nombre de promesses non tenues, ne cessent d’accroître.

Quel lendemain connaîtront les plantations de café, d’hévéa et  de palmiers à huile  de la Guinée Forestière, au regard des difficultés de fonctionnement que connaît la SOGUIPA ?

Quel est le sort du projet de mise en valeur de la plaine de Monson ?

Quels sont les résultats concrets en matière de production, et d’implication des  unités militaires dans la production agricole ?  Quel rapport doit-on établir entre  les thèses d’étude et les recherches si rares et minimes soient elles, de l’institut

agronomique et vétérinaire VALERY GISCARD D’ESTAING de FARANAH  et

l’évolution de la politique agricole et d’élevage ?

Voilà quelques-unes des questions qui m’ont incitée à engager  une réflexion  critique sur l’évolution de la politique agricole, du régime CONTE.

LA PÊCHE

La Guinée avec ses 300 Km de côtes, qui lui assurent l’ouverture sur la mer, possède un territoire maritime très riche en espèce halieutique, ce qui  confère,  au pays, une capacité non  négligeable  d’exploitation et de mise en  valeur de  ce secteur.

La pêche étant, un secteur d’activité traditionnelle des populations côtières,  mérite  une plus grande modernisation de son exploitation à travers la fiabilisation des

structure s de délivrance des licences de pêche, pour accroître  la rentabilité  des  recettes et rendre, ce secteur, compétitif, à l’image des autres pays de la sous région.

De ce point de vue, la pêche répond à plusieurs préoccupations, notamment,

combler le déficit alimentaire, par son apport en protéine animale, pour  une population,  dont l’apport calorifique  journalier est largement en  dessous du  seuil préconisé, mais aussi permettre, la mise en valeur de ce potentiel naturel, en  vue de consolider, les programmes de restructuration et les nombreux investissements  consacrés à ce secteur  par nos partenaires au développement.

Ce secteur, semble de toute vraisemblance, souffrir d’un manque de dynamisme  et du favoritisme qui caractérisent son fonctionnement, au regard de la faiblesse des recettes issues, de son exploitâtions, du déficit du marché du poisson par rapport

au besoin nutritionnels de la population, et l’échec des projets initiés dans ce  secteur.  Le projet de modernisation des structures d’exploitation des débarcadères

de Conakry, engagé par le Gouvernement en partenariat, avec le gouvernement

Nippon fut très salutaire au départ,  mais de nos jours, ces installations sont ornées de baraques,  donnant ainsi l’image de taudis, celles de téminétaye  et de dixin, en sont une parfaite illustration.

Le réseau de distribution du poisson à travers le pays, surtout dans les zones dépourvues d’espaces maritimes, telles que la haute Guinée et la forêt constitue,  une autre facette de la problématique de gestion de ce secteur.

Le projet SAKOBA, d’élevage d’espèces,  telles que les crevettes, dans une  petite localité située à environ  une centaine de kilomètre de  Conakry  précisément à Koba, avait suscité, plein d’espoirs, dans le cadre de la création

d’emploi, mais aussi la diversification, des produits issus de la pêche, ce qui contribuaient, sans nul doute à poser, les jalons de la modernisation  de la pêche

Guinéenne, mais ce projet  présente tous les signes d’un projet qui a échoué,  ce  qui me pousse à admettre  une fois de plus, que les tares de notre administration

refont  toujours surface, à savoir concevoir un projet, le  mettre en oeuvre et  veiller à son évolution, en terme plus approprié, je dirai la capacité de conception,

d’élaboration et de gestion d’un projet est une aptitude qui mérite d’être cultivée,

comme une  démarche garantissant, la réussite des projets étatiques.  Ce secteur, a une capacité de mobilisation des recettes, qui assurerait son  autofinancement, dans bien des domaines, mais il faudrait, pour qu’il renaisse de son passé, que les aptitudes intellectuelles  et morales soient mises à rudes  épreuves, aussi bien dans le cadre duchoix des cadres dirigeants, que de l’élaboration des  politiques sectorielles de développement.  Quelle orientation donner à la politique de pêche en Guinée ?

Comment regrouper les pêcheurs artisanaux en coopératives de pêche ?

Comment créer une synergie entre les coopératives des femmes fumeuses de

poisson et les pêcheurs en vue de rendre le secteur plus productif ?

Voilà quelques-unes des questions qui sont, à l’origine de Guinée quel devenir.

L’ELEVAGE :

L’élevage, tout comme l’agriculture et la pêche, constituent des secteurs traditionnels  d’activité de nos  populations.  Contrairement à l’agriculture, mais à l’image de la pêche, l’élevage  constitue un  secteur d’activité traditionnelle, essentiellement pratiquée, par les populations de la moyenne et de la haute Guinée,  avec  des rendements en viande bovine et en  produits laitiers,  susceptibles d’être accrus au regard des besoins nutritionnels de la population.

La Guinée étant un pays fortement, dominé par la culture  musulmane, l’élevage  bovin doit constituer, un secteur de développement prioritaire, dans la  conception

de la politique globale  de développement.

Le cheptel bovin Guinéen est non négligeable, en plus, de la qualité du paysage  naturel qui favorise la reproduction des bœufs, mais aussi et surtout, la propension  de certaines régions à exercer ce métier, ainsi que la hausse de la  demande de  viande bovine et de produits laitiers, sur le marché local, mais la question qui se pose est comment œuvrer, pour rendre ce secteur rentable pour l’état d’une part, en

imprimant une dynamique nouvelle aux structures de gestion de ce secteur et en  réactivant l’institut de recherche et d’élevage, laquelle, semble de nos   jours  délaissé; d’autre part, comme faire en sorte, que les éleveurs puissent tirer, des profits  financiers de leur  secteur d’activité,  de sorte à  maintenir ceux  qui s’y investissent et inciter les jeûnes qui sont fascinés par  la pratique de ces  métiers à se joindrent à eux, pour rehausser de façon considérable,  la capacité

de production du  pays, en viande bovine et en produits laitiers en rapport avec  la demande croissante sur le marché local de ces produits.

La modernisation des méthodes d’élevage par le biais, si possible de l’insémination

artificielle où des méthodes qui allient, tradition et modernité,  semblent s’imposer  comme une alternative, non négligeable dans la recherche des voies et  moyens, de relance de la production agroalimentaire locale.

Le pays ayant déjà une expérience traditionnelle, dans l’élevage à travers  notamment, une catégorie de la population locale, fortement imprégnées   des  méthodes de gestion des fermes traditionnelles, facilite tant soit peu  l’élaboration  de politiques de développement établissant, un programme exécutable à long où moyen terme, assortie de certaines dispositions législatives, en vue de redorer le  blason de cette branche d’activité, au rendement  de loin inférieur aux  capacités  de sa mise en valeur.

La capacité structurelle de l’état, dans la valorisation des secteurs d’activités économiques, doit s’appuyer sur les prédispositions naturelles, en matière de ressources, ainsi que les aptitudes socioprofessionnelles, qui se sont développées  à  travers l’évolution du pays. La mise en œuvre d’un partenariat de bonnes  augures  entre les quelques rares initiatives privées, s’incrustants dans le secteur de  l’élevage et les différentes stratégies gouvernementales de revalorisation  des  secteurs productifs, constitueront sans nul doute, une bonne solution pour freiner

l’exode rurale, au regard de la nouvelle conception du développement, laquelle  privilégie, une répartition équilibrée de la population sur le territoire,  en d’autres  termes, il faut mettre au point, des mesures qui encouragent la fixation des populations sur leur sol. Quels sont les voies et moyens susceptibles de  permettre  aux éleveurs de s’autogérer en partenariat avec  les structures étatiques?

Comment inciter les partenaires au développement à s’impliquer d’avantage dans la relance de l’élevage et ses produits dérivés?

Quelle place doit-on réserver au secteur de l’élevage dans la perspective de

relance  de la production locale?

Comment promouvoir, une stratégie de développement, qui puisse établir un lien étroit, entre l’élevage et l’agriculture?

Telles sont les préoccupations, auxquelles s’attellent Guinée quel devenir.

LES BIENS D’EQUIPEMENT

La configuration du schéma ci-dessus, inspiré du schéma d’industrialisation par substitution émane de ma volonté de proposer une approche de solution, parmi tant d’autres à la problématique du développement  social,  et économique  qui n’en finit, pas de faire couler de l’encre et susciter un débat quelque fois contradictoire et divergent, quelque  fois nourrit de convergences de point de vue  en  fonction de la  complexité des questions qu’elle soulève.

En effet, les biens d’équipements, sont de nos jours essentiels dans le développement économique et social, de toute  nation du fait de la modernisation progressive  de la vie dans toutes les sociétés humaines, et du partage de certaines valeurs  culturelles, qui rentrent dans la composition de la civilisation universelle, c’est

pourquoi nous allons essayer d’opter, pour deux grandes classifications  des biens d’équipements à savoir les biens d’équipements  ménagers et les

biens d’équipements professionnels, tout en chassant que notre niveau

de développement  actuel, fait que la  propension du pays à importer des biens

d’équipements ménagers, prime sur celle des biens d’équipements professionnels,  ce qui ne m’empêcherait pas de manifester un intérêt considérable pour les biens

d’équipements  professionnels, car ils rentrent, dans le cadre de l’équipement

de nos petites unités de productions, que j’appellerai les manufactures de produits semi finis, donc ne répondant pas de façon convenable, au schéma d’industrialisation

ci-dessus, encore moins, au transfert de technologie, d’industries lourdes

conformément, aux potentialités naturelles du pays.

Au delà, il est à redouter, que le pays ne se transforme en dépotoir de biens

d’équipements ménagers d’occasions, qui proviennent de tous les horizons, du fait

d’un développement anarchique du secteur tertiaire.  La capacité de représentativité de nos opérateurs économiques aux yeux des grandes firmes qui produisent et commercialisent ces biens d’équipements ménagers, et une structuration peu commode des mécanismes du marché, en plus des risques que présentent le pays en matière d’instabilité politique, font que le pays, ne figure point sur la carte des pays aptes,  aux investissements de grande envergure et même s’il y  figure, il  ne bénéficie pas de la  faveur des  investisseurs.

Le bilan que présente le pays en matière d’investissement est très sombre, au regard  des potentialités naturelles ainsi que les multiples débouchés,  exception faite des  grands chantiers de l’état notamment,  les infrastructures  routières, scolaires,  sanitaires  conjointement financées dans la plupart des cas par l’état, les partenaires

multilatéraux et quelques rares partenaires bilatéraux tels que la France, le Japon

etc…

continuant malgré certains désaccords de principe à apporter leur soutien au gouvernement Guinéen, avec la ferme volonté, d’aider ce peuple à retrouver  les voies et  moyens pouvant le mener à un devenir radieux, tandis que dans le cadre de  l’investissement privé,  il semble difficile de faire la part des choses, car aucun  investissement privé de taille n’a vu le jour hormis dans le secteur minier, je veux

parler d’investissements, capables de créer plus de mille emplois, sauf qu’on assiste à la floraison d’immeubles dont on ne saurait situer à vrai dire l’origine des fonds.

Etant donné que le pays éprouve de sérieuses difficultés dans sa volonté de s’industrialiser, il serait tout à fait, illusoire de s’attarder, ne serait-ce, pour l’instant sur  les capacités que le pays possède, à produire des biens d’équipement professionnels,

de sorte à pouvoir s’auto équiper, mais plutôt  réfléchir sur les  possibilités  de promouvoir, une industrialisation progressive des structures artisanales en les accommodant avec une politique économique, qui favorisera  le procédé  selon lequel  l’importation des biens,  doit être fonction  des  besoins prioritaires que manifestent

le pays à l’égard de l’extérieur.  L’importation de biens d’équipement professionnels, est fortement tributaire des opportunités que le pays s’offrent, en matière d’industrialisation, ce qui fait que la

Guinée  présente, peu de débouchés pour ces genres d’opérations commerciales,

en tenant compte du fait que les petites unités de production, citées plus haut,

ont toujours  fait les frais, soit de la mauvaise gestion des administrateurs  commis à la tâche, soit de la non conformité des besoins d’expansion, aux réalités

économiques du pays, y compris:

-l’amalgame d’une fiscalité inadaptées, à l’émergence d’entreprises privées, de tailles

- l’inexistence et le manque de dynamisme des structures de promotion économique,  en dernier ressort:

-l’absence éventuelle de volonté politique,  impliquant manifestement  les potentats  locaux dans la conception et la vulgarisation d’une politique d’industrialisation

cherchant  à combler le vide crée, par la proportion de plus en plus incongrue des

produits importés.

Il serait tout à fait difficile, de parler de biens d’équipements sans mettre un accent particulier, sur  l’importation des biens, rentrant dans le cadre de la construction  des infrastructures publiques et privées à

savoir:  (les bâtiments administratifs, les grands projets immobiliers et d’habitats etc.) qui  sont des signes ostensibles d’un pays qui innove, bouge, se modernise et prospère, ainsi que d’une économie en pleine croissance, qui crée de l’emploi, dont la capacité à assurer sa part de financement dans l’exécution des projets en partenariat avec ses  partenaires au développement, lui confère plus de crédibilités et de marges de

manœuvre économique. L’importation des biens d’équipements infrastructurels en Guinée, cause plus de mal que de biens, parce qu’elle se fait au détriment de l’état à travers sa fiscalité, car trop d’exonérations fiscales, surtout pour des raisons  de  favoritisme et non pour une commodité économique, privent l’état de ses recettes

donc, tuent l’économie, ce qui semble de toute vraisemblance le cas de la Guinée,

notamment dans le cadre de la construction de la cité des chemins de fer.

LA COOPÉRATION MULTILATÉRALE:

La coopération multilatérale, en tant qu’une forme de coopération mettant en relief les relations existantes entre les pays pris isolément et les différents organismes prestataires du développement, notamment avec les organes spécialisés des nations-unies, les agences de coopération des pays développés, mais aussi les organisations

non gouvernementales, constitue une forme d’assistance mise en œuvre, pour pallier  aux  imperfections résultant de la coopération bilatérale.

Cette forme de coopération, a pris une proportion considérable, dans la configuration des relations internationales, de sorte qu’elle apporte des solutions non négligeable, dans la résolution des problèmes, émanant des caractéristiques du sous

développement.

De nos jours, cette forme de coopération, semble octroyer une marge de manœuvre  de plus en plus grande, aux pays pauvres dans leur tentative de valorisation  d’immenses ressources locales, qu’ils regorgent.

Partant, le constat résultant de cette forme de coopération, laisse augurer des

perspectives d’avenir radieux,  dans l’amorce d’un développement économique et social des pays sous développés, au regard des procédés  et principes, qu’elle  met en place, ainsi que, les approches de solution qu’elle essaye d’envisager.  Cette forme de coopération se trouve entravée par un manque de volonté  politique  affichée de certains pays,  où du moins, le manque de cohérence et d’adaptation  des politiques locales aux directives  émises par ces  institutions, dans leur approche  participative  du développement économique et social de ces mêmes pays.  Ce qui fait que ces pays, rompent avec l’interaction des politiques locales et les directives émises par ces institutions.

Si nous partons du principe, selon lequel, ces institutions évoluent non seulement

en partenariat avec le conseil représentatif de la société civile, mais aussi en  parfaite communion avec les aspirations collectives de développement  des populations à la base, qu’elles côtoient et accompagnent dans la réalisation de la plupart des projets locaux de développement, je pourrai dire, sans risque de me

tromper, qu’elles s’avèrent, être untremplin et une source inépuisable de solutions

de développement  pour ces pays, qui ont  accumulés et continuent d’ailleurs à

accumuler des erreurs, des  ruptures de programme, mais aussi un manque notoire de cadre réglementaire, juridique et institutionnel, dans la réalisation de leurs  objectifs de développement, au prorata des recommandations émises  par ces  organismes prestataires du développement, qui possèdent d’énormes expériences

en matière de développement, parce que directement  impliqués dans  le processus de conception et de réalisation des politiques de développement à l’échelle  planétaire.  La coopération multilatérale, c’est aussi la possibilité donnée aux collectivités de s’autogérer, s’auto financer et entreprendre des initiatives dans l’optique de conférer une  plus grande synergie, à la politique de décentralisation qui en est dans les normes,

un  corollaire, ainsi que les micros projets qui en sont une émanation.

De ce point de vue, les nouvelles stratégies de développement consacrées aux  pays sous-développés, font  état d’une nécessité croissante de privilégier les  micros financements dans la réalisation des objectifs de développement.

Si la mondialisation, constitue à certains égards, l’harmonisation des politiques

publiques, la libéralisation des marchés, du commerce international, tout comme les nouvelles technologies de l’information, j’en passe, la coopération multilatérale,

ne pourrait en révéler que les aspects bénéfiques.

LA COMMUNICATION

La communication étant un domaine, auquel revient un rôle essentiel dans la conception et la vulgarisation  des objectifs de développement, au sens primo  du terme,  mais aussi l’ensemble des structures directement impliquées dans le  traitement, la diffusion et la mise sous presse de l’information,  »Guinée quel

devenir » s’en fait l’écho, dans la perspective, d’en révéler l’impact sur le processus de développement, les points d’inertie qui en caractérisent, les difficultés liées à  un  accès plus étendu pour toutes les couches de la population à l’information, la censure  et la rétention volontaire de l’information auxquelles la presse privée, fait face,

l’allègement  des coûts de confection des journaux privés pour en réduire le prix,

au regard de l’énormité des taxes appliquées sur les produits rentrants dans leur  confection, sont aussi descriptifs de l’état des lieux, esquissé par le secteur de la communication .

Si la Guinée continue à balbutier, entre un besoin pressant et accru de libéraliser le secteur de la communication, comme c’est le cas dans plusieurs  pays Africains,  et continuer à avoir une main mise effective sur les procédés et techniques de

l’information, de sorte à en contrôler l’usage et prévenir les dérapages qui en

découlent,  le renouveau politique  s’en trouve totalement différé, dans

la mesure où son rôle semble incommensurable sur l’évolution des mentalités,

à travers le rôle d’éducation  des masses   laborieuses qu’il  entreprend,  l’élargissement  de la  sphère d compréhension des  institutions démocratiques et les lois qui en découlent, y compris toute  l’extension de son domaine de  compétence,  au regard de la conception moderne des techniques d’information.

Partant, il y a lieu de reconnaître que la Guinée, à travers bien évidemment, les

structures de communication, les procédés mis en branlent, la relativité de la liberté de la presse,  tout comme l’ensemble des exactions et  violations des libertés  fondamentales,  qu’encourent les journalistes, surtout ceux de la presse privée, le

manque de dynamisme des structures de la presse publique, l’opacité des politiques gouvernementales en la matière, ainsi que la vétusté de la logistique, font penser qu’il n’y'a presque pas, l’amorce d’un développement accru de ce secteur,  en harmonie  avec le processus de démocratisation en cours.

Un pays dans lequel, il n y a presque pas de quotidiens d’information, même  gouvernemental, Horoya n’en est qu’une figurine, encore moins de presse privée  audiovisuelle, en plus de l’incohérence  et l’incompatibilité des  choix politiques, avec  les objectifs de développement multisectoriels, qui sous entendent une plus grande

synergie de l’ensemble des structures. Ce qui fait que le CNC se livre à une répression farfelue de la presse privée, avec sa législation tant décriée.  L’OPG quand à lui, n’est réduit qu’à un rôle de support, ne serait-ce que technique.  La transformation de la RTG en ORTG, a vite tournée à un véritable quiproquo, parce que neparvenant plus à jouer le rôle d’antan, c’est à dire entretenir  la démagogie  et la dissuasion, à l’égard de certaines pratiques que le gouvernement  ne se veut  responsable, tandis qu’il en est l’auteur. Le dynamisme du correspondant d’Africa n°1 est novateur, car doué de grandes qualités journalistiques, tout comme un ex

directeur de l’ORTG, qui démissionna parce que ne supportant plus, les injonctions injustement nourries à l’égard de son travail.  Ce secteur souffrent de graves distorsions structurelles et institutionnelles, ce qui

pourraient occasionner, un véritable désordre dans l’exécution des directives

gouvernementales de développement économique et social.  Le secteur de la communication, peut jouer, un rôle de premier plan dans la lutte

contre la pauvreté,  comme le prouve de récentes études, qui font état de sa capacité  à infléchir la gestion des deniers publics, opérer une plus grande  implication et prise en compte, de la population dans les projets de développement. En dernière instance, admettre qu’en Guinée, les journaux se font de plus en plus

chère, tandis que le revenu de la population va en décroissant, approuve l’hypothèse selon laquelle, le processus de démocratisation s’opère, en parfaite discordance avec  le développement du secteur de la communication.

Ce qui dénote, une certaine déconvenue à l’égard de ce que devrait être, une presse libre, indépendante et au service du développement social, politique et économique.  Les différentes technologies de l’information, dans ce monde de nos jours, permettent d’impulser et redynamiser toutes les structures de l’état, de la culture de la  communication   au sein d’un service, en passant par la communication  intersectorielle,  jusqu’à celui du web, où encore une large diffusion des actions  gouvernementales à l’attention des populations  locales.  S’il reste évident, que  sans liberté de la presse, il ne saurait y avoir, de véritables processus de

démocratisation, encore moins asseoir les bases d’un développement politique,

social et économique des plus reluisants, la Guinée demeure largement en retard dans la rationalisation et la mise en place de structures de communication dignes d’un état de droit au sens contemporain du terme….

Après avoir exposé en long et en large, l’essentielle de la situation politique, économique et sociale  de la  Guinée, et pour un besoin de commodité de l’ouvrage,  il me paraît important de proposer quelques solutions, au regard, de l’exposé  exhaustif des difficultés énoncées plus haut. Ceci dit, les solutions proposeront une

approche de résolution de ces mêmes problèmes.

Dans le volet politique:

Avant tout, l’alternance et le libre exercice des libertés politiques, dans le cadre de l’accession au pouvoir, part désormais au delà, d’une simple espérance et s’inscrit  comme,  un gage de survie de la démocratie en Guinée.

*Il faut primo créer:

ONPE L’observatoire nationale des processus électoraux, en vue de pallier aux contentieux prés et post électoraux.

Il sera constitué des membres du ministère de l’Intérieur, de la société civile et de l’ensemble des représentants de tous les partis politiques, prenant part à l’élection.  Il sera chargé de gérer toutes les élections démocratiques. Ces membres, qui doivent être renouvelés, à la faveur de chaque élection, déposeront un rapport d’activité,  à la fin de chaque mandat.

Ce rapport comportera, l’ensemble des difficultés matérielles, organisationnelles,  rencontrées au cours de l’exercice, dans le but d’améliorer la transparence et

l’organisation qualitative des élections. Ce rapport, doit être reversé dans le

programme d’étude de l’école nationale de l’administration.

*Secundo:

Il faudrait que le gouvernement convoque une conférence nationale, non vindicative, mais dans le but de relancer le dialogue interne avec l’opposition,  en vue de calmer les ardeurs et proposer une plateforme de gestion politique du pays, qui requiert l’aval de toutes les forces vives de la nation. Il faudrait qu’au sein des

partis, une règle de succession légale, soit instituée, afin d’éviter la morosité des structures, empêcher que la vie du parti, ne soit exclusivement confondue à celui

du leader et permettre une désignation libre des candidats par les militants à la

faveur de chaque élection.

Il faut nécessairement que soit crée, l’ENA L’école nationale de l’administration, un impératif pour tout pays, qui souhaite, rehausser le niveau de son administration,  ses institutions démocratiques et conférer un statut de cadre compétent, à  tout ses

administrateurs.

Les difficultés et les avancées, dans tous les domaines de la vie d’une nation,

doivent constituer une expérience, à faire valoir, à travers les institutions

d’enseignement.

Au niveau de la sphère politique, sociale et même économique. Je crois que de ce point de vue, l’ENA paraît indépassable, voir incontournable.

Il faut nécessairement, remettre en cause, la délimitation du nombre de mandat, découlant du dernier amendement de la constitution, car dans un pays, comme la

Guinée,  il paraîtrait inacceptable, qu’un présidentfasse plus de 2 septennats, pour le

simple fait que les méthodes d’accession au pouvoir, laissent à désirer.

Sur le plan économique:

Le plan doit acquérir son autonomie décisionnelle et soumis à un statut administratif particulier, tout en admettant qu’il ne saurait faire abstraction, les grandes

orientations de la politique générale dictées et émises par l’équipe gouvernementale,  car il est chargé de sa matérialisation.

De ce point de vue, je dirai, que l’impact du plan sur les directives gouvernementales, est à mon sens, comparable, au rôle du système  nerveux sur le corps humain. Pour moi, la nomination de la première  personnalité, de la direction nationale du  plan,  ne doit  pas être soumise, à une influence politique, je veux dire que c’est pas un  poste politique. Il y a un travail de titan à y effectuer.

La première mesure à prendre, serait d’engager un audit général de l’ensemble des structures étatiques, en vue d’évaluer les ressources et les capacités financières de l’état, non dans le seul but de révéler la gabegie financière.

A défaut d’impliquer, le CERES dans la recherche des solutions économiques, étant

donné que ma logique, à moi, s’inscrit dans  l’implication effective de   toutes  les  forces vives de la nation, dans le  processus de développement, il faut créer un  observatoire national des stratégies économiques, dénommé ONSE.

Cet observatoire, se chargera, au regard des fluctuations conjoncturelles, de prospecter, analyser et proposer un tableau illustratif de la situation économique.

Il faut créer, s’il n’existe pas, l’inspection générale des services économiques de l’état, directement placée sous la tutelle de la présidence, mais pouvant, au besoin,  être  soumis, au contrôle du parlement.

Cela, y va de la santé et de la bonne gestion économique des structures étatiques.  Il faut, si besoin, repenser la sécurisation des recettes, des services différentes directions régionales, nationalesde la douane, car plus grand pourvoyeur de fonds. La simple implication, d’un bureau privé, pour sécuriser les recettes, ne suffira à elle seule. Il faut doter la douane, des normes de sécurité réelles, en partant la rigueur

dans le contrat de cession, jusqu’au niveau de la perception, à la plus basse échelle.

L’agriculture mobilise, nous le savons tous, plus de 75% de la population, alors qu’elle, ne permet pas,  de satisfaire, plus de 50% des besoins alimentaires, d’où,  l’hypothèque de l’objectif, » autosuffisance alimentaire »,  partant  «sécurité alimentaire ».

La politique agricole, est de loin, en deçà des potentialités agricoles très immenses, notamment, l’abondance et la fertilité des sols.

Il faut, nécessairement, créer une banque agricole, où à défaut,  »un fonds national agricole »  Au niveau des mines, il y a une panoplie de mesures, à la fois incitatives pour les

investisseurs, mais aussi de rationalisation à la fois, des méthodes  d’exploitation

trop archaïque, parce qu’artisanale et les contrats trop mal négociés, sans oublier, l’élucidation de sa part de recette dans le budget national, car ce secteur, serait en même, de générer des fonds considérables, parce que bénéficiant de l’attractivité des pierres précieuses…..

LES DÉFIS

Après avoir proposé quelques solutions en guise de correctifs, aux nombreux dysfonctionnements structurels et institutionnels, les difficultés sociales, politiques et économiques, il me paraît tout à fait commode de dresser un tableau, ne serait-ce que succinct des défis, qui pointent à l’horizon temporel et jalonnent la vie des nations pauvres, au regard des objectifs de développement et la restriction progressive de toutes les formes d’assistanat, qui faisaient jadis preuve, de point d’encrage des relations nord- sud.

Ceci dit, les défis qui pointent à l’horizon temporel, peuvent être énumérés en fonction des aspects caractéristiques du développement, à savoir: le politique, l’économie et le social. Partant, s’il convient d’énumérer les aspects de sorte à cerner le problème dans toute sa complexité, il serait aussi important  d’établir un rapport entre les efforts de progrès internes et les normes spécifiques aux partenaires en matière de développement. Ce qui me pousse, de plein gré, à assujettir le développement aux fluctuations conjoncturelles internationales, pour le simple  fait que la configuration  politique et économique actuelle du monde, impose une économie à   dominante doctrinale unique.  Il n’y'a plus d’alternative, pour les pays qui souhaitent continuer à se cramponner dans un système politique  autre que libéral.

Ce qui fait que le choix des réformes doit non seulement être de rigueur, mais aussi

tenir compte de tous les aspects rentrant dans le cadre de la consolidation du

devenir de toute nation.

Avant d’attaquer le vif du sujet, je souhaite au prime à bord, balancer quelques statistiques, vous permettant de voir claire, dans la situation décrite et qui continuera à

être décrite.

Le PIB en valeur nominale (estimation 1999) est de 4583 milliards de FNG

PIB par tête est de 584,4 milles FNG(estimation 1999)

Budget volet dépenses (estimation 1999)773,4 milliards de FNG

Masse monétaire 1796,1 milliards (estimation juillet 2005)

Espérance de vie est de 54 ans en 1996

Taux de scolarisation est de 33,6% 1994-1995 enquêtes intégrales

En sept 2006 1 dollar=5510FNG 1 euro=7019FNG(le cours officiel, ce qui n’a rien à avoir avec le marché parallèle)

Importation CAF 1999=766,0milliards de FNG

Exportation FOB 1999=748milliards de FNG

Population 7.156.400hbts en 1996; 7.842 800 hbts en 1999

Superficie totale: 245857km²

Taux de mortalité infantile 98 pour mille, enquêtes démographique 1999

Taux d’accroissement naturel annuel est de:3,1%,(recensement 1996)

Densité est pareille aussi bien en zone urbaine, qu’en zone rurale: 29,1% en 1996 et 31,9% en 1999.

Le déficit de la balance commerciale était de:-20,5 en 1995;105,9 en 1996;167,3 en 1997; 38,2 en 1998; -17 en 1999.

Ces statistiques qui peuvent paraîtres peu reluisantes, peut être, (car les ténors du pouvoir à Conakry, semblent hostiles à toute forme de  mise en exergue de la  réalité sociale, politique et économique, surtout quand elle a lieue à l’extérieur du pays); permettront aux uns et aux autres de se faire une idée de la pertinence de la démarche de conception et l’analyse qui en découle.

Par ailleurs, la situation telle qu’elle est décrite dans ce document et à travers ces statistiques, révèle une situation  tantôt de régression, tantôt de stagnation.  Raison pour laquelle, des réformes en profondeur sont à remettre au goût du jour,

la rigueur dans la gestion du patrimoine restauré et la compétence imposée comme  seul gage de relance du processus de redressement économique. Ces statistiques doivent être prises à la légère, car elles émanent des structures étatiques, en

l’occurrence, la DNS à travers AFRISTAT.

Sur le plan politique, il existe  d’innombrables défis, aussi bien dans la mise en place effective de toutes les institutions concourantes à la consolidation du processus de démocratisation, que celles des structures permettant, une décentralisation du pouvoir dans la nécessaire logique des prises de décision.

SUR LE PLAN POLITIQUE

La situation telle qu’elle est vécue de nos jours, laisse d’énormes questions à la fois difficiles à élucider et imbibées de contrariétés. Ce qui donne une composition de l’échiquier politique très en deçà, des objectifs politiques à atteindre. La politique s’y découvre alors, sous un aspect peu enclin, à la mise en valeur des ressources humaines, dans une situation, où un besoin extrême de renouveau politique est à la mesure de la survie de la nation.

Partant, la Guinée vit de nos jours, une situation assez particulière du point de vue politique, car elle a amorcée ou elle amorce, un tournant décisif dans la construction progressive du processus de démocratisation, au regard de la maturité de l’esprit critique, des formes de contestation jadis inconnues, des analyses jugées trop extraverties.

Cependant, la misère sociale, la confiscation du pouvoir par une poignée d’individus, le déficit de créativité et d’innovation politique, le repli identitaire compromettent sérieusement les aspirations supérieures, pourquoi pas hégémoniques à la dimension de la réputation politique, que ce pays s’est bâtie, depuis des lustres.

On est certes tenté, de dissimuler,(je veux dire les idées partisanes), à mon sens, l’objectif à la fois premier et commun de la primauté de l’intérêt supérieur de la nation au détriment des insinuations partisanes, à la conception trop vieille de la légitimité du pouvoir,(car le pouvoir même réduit au concept le plus simple, définit et consiste à pouvoir coordonner aussi bien toutes les initiatives, que la capacité d’élucider à travers des interprétations cohérentes les faits sociaux, les transformations qualitatives et quantitatives, afin de consolider et rendre prospère le devenir collectif),mais aussi la définition de la transcendance de la réflexion politique sur les orientations économiques, il reste et il restera établi que les mutations s’y trouvent assujetties de façon voulue ou non…….

Tout en cherchant à surseoir la conception érodée de la politique et l’économie, de Guinée quel devenir 1 et le volume 2 que je viens de republier et empêcher  tant soit peu, l’arnaques, je me permets toujours d’évoluer en prolongeant la conclusion, comme pour refaire le document et embrasser tous les domaines préalablement contenus, dans la version initiale.

La conclusion à laquelle, j’ai abouti, après une description des différents secteurs sociaux, économiques  et politiques, fût d’intégrer pour une large part,  les  différentes conceptions du développement à savoir:

+ Définir et intégrer  les politiques sous-régionales, en vue de promouvoir un concept de développement alliant le concept classique et les innovations  qui se font jour, dans une logique conjecturale, bien sûr, de sorte à attirer l’attention

des uns et des autres, sur la valeur conceptuelle de l’œuvre.

+ Une définition concise de la décentralisation de sorte à spécifier les prérogatives, les attributions et  les domaines de compétence des collectivités de base,  afin d’octroyer à chaque collectivité, les modalités de son implication

dans le développement.

+Réévaluer la politique de décentralisation en accentuant l’autonomie de gestion et prôner une plus grande rentabilité  des recettes fiscales, en  vue d’octroyer des  possibilités d’action  financière accrue, à ces mêmes collectivités, car les  conceptions les  plus innovantes du développement,  nous interpelle sur la nécessité d’élargir la décentralisation sur l’autonomie financière indispensable,  à l’auto-développement, si vous  voulez, conférer une autonomie financière aux  collectivités de base, dans l’optique  d’enclencher leur prise en compte effective dans le processus de développement de la nation.

Il faut reconnaître en toute logique que la conception politique de cette œuvre, m’avait amenée à mettre en exergue, le rôle combien de fois important de l’éducation et pratiquement toutes les formes de consolidation  du devenir  collectif, à savoir: le rôle revenant aux écoles normales d’instituteurs (ENI) et la

Politique d’adéquation de la formation au prorata du marché de  l’emploi,  pour  le simple fait que la tendance observée dans l’évolution de la politique éducative

Guinéenne,  demeure un taux élevé de  diplômés des institutions d’enseignement  supérieures,  pendant qu’au même moment le pays ne parvient pas à absorber le  taux de chômage.

Donc, la logique voudrait, comme l’a d’ailleurs fait observer l’ensemble des études  prospectives sur  les possibilités de développement, que l’orientation de la  politique  en matière d’éducation soit en totale  adéquation avec les besoins  exprimés par le  marché de l’emploi.

Ce qui veut logiquement dire, un développement plus cohérent de l’enseignement  professionnel pour  désengorger le taux de chômage,  satisfaire le déficit de main  d’œuvre et favoriser l’implantation des investisseurs.  En 23 ans, l’état n’a pu offrir plus de 20000 emplois, si je ne m’abuse, pendant que les besoins en main  d’œuvre se font pressants, latents.

L’état qui est le plus gros employeur, n’a jamais réussi à protéger les entreprises  contre les dépôts de bilan,  ce qui fait que les entreprises ouvrent et ferment  sans que explications ne s’en suivent.

Au delà, les techniques d’enseignement ne prennent pas tout à fait en compte toutes les exigences imposées par une  formation adéquate, soit par manque  d’enseignements, soit par un manque  notoire de matériel.  Ainsi certaines institutions d’enseignement ne sont même pas dotées de laboratoires équipés alors qu’ils forment dans les domaines expérimentaux.

En gros, il faut tout court une revalorisation de la part du budget alloué à l’enseignement, car le développement nécessite avant tout une politique éducative largement inspirée…

Pour mieux étayer ma reconstitution de « Guinée quel devenir1″, je continuerai à décrypter à satisfaction, du moins, c’est mon souhait, certaines idées qu’elle comportait et qui sont susceptibles, à mon sens, de rendirent intelligibles, ma conception et mon analyse de la situation.

Sur ce, je reviendrai sur l’univers bancaire Guinéen, notamment, le rôle de la banque centrale, dans création monétaire, la régulation et l’assouplissement,  de la politique  monétaire, ainsi que son attrait sur la stabilité économique, quand on sait que, la conception classique de la neutralité de la monnaie, n’est plus une donne essentielle,  pour  mieux saisir les théories modernes, qui font de la monnaie, un support  explicatif de  l’inflation, du chômage et les fluctuations que connaît le marché par  le jeu de l’offre et de la demande.  Ce qui fait que, la maîtrise de l’équilibre économique, elle même s’y trouve assujettie.

L’évolution de l’indice des prix à la consommation, à Conakry, nous incite, à toujours revoir les agrégats monétaires, dans ce qu’ils ont de plus consistants et réalisables, notamment l’émission des bons du trésor…

Dans la logique toujours dominante de boucler la reconstitution de « Guinée quel devenir1″, en accord parfait avec mon souci de mieux tabler, sinon proposer  un survol des aspects monétaires, contenus dans la description du marasme

économique, que connaît la Guinée, depuis son accession  à l’indépendance,  avant probablement de m’étendre là-dessus dans la trilogie, j’ai eu à découvrir,  lors de  mes lectures,  de la prise de position de N. Copernic, émise  au 16° siècle, dans son   « Discours sur la frappe des monnaies », repris par  un ouvrage de notre époque,

« Monnaie » Théories et politiques, comme pour mieux asseoir, ma vision  comme  tant d’autres modernes, de l’indissociabilité de la performance économique et d’une

interdépendance, de la croissance, de la formation des prix, de l’inflation, en somme de la stagnation économique etc. Avec la politique monétaire… Je cite «Quelque innombrables que soit les fléaux d’ordinaire la décadence des royaumes, des  principautés et des républiques, les quatre suivants sont néanmoins, à mon sens, les plus redoutables:  la discorde, la mortalité, la stérilité de la terre  et la dépréciation  de la monnaie.  Les trois premiers de ces fléaux sont si évidents que  personne ne  les ignore, mais le quatrième, concernant  la monnaie, n’est admis que par peu  de  gens, par les esprits les plus ouverts, car il ne ruine pas les états d’une façon

violente et d’un seul coup, mais peu à peu d’une manière près que insensible ».

Sur ce, il y’a lieu de reconnaître, qu’on a jamais été aussi près, d’un questionnement  fondamental,  sur le rôle de la monnaie, dans la décadence économique  de la  Guinée.

Quel rapport pouvons nous établir entre la dépréciation du franc Guinéen et le flux

d’investissement?

Où encore, comment on aurait pu assurer le passage d’une économie centralisée, avec un système monétaire où l’inflation est contenue, par le jeu de la file  d’attente,  à une économie de marché, avec un système  monétaire,  dans lequel  les lois du  marché, s’autorégulent tantôt, tout comme, elles peuvent être soumises, à la

flexibilité de l’institut d’émission?

Voilà juste deux questions, pour ouvrir le débat et susciter l’attention à suivre…

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à suivre…



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