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Pat Roberts and the Heymakers au Sans Nom, Schaerbeek,le 26 octobre 2012

Publié le 26 octobre 2012 par Concerts-Review

Un vendredi soir de merde sur les routes bruxelloises, ok, il pleuvait et le vendredi est souvent synonyme de bouchons, mais là, ça ne rigolait pas du tout.

En arrivant Au Sans Nom , Jacqueline te confirme avoir connu les même embarras, c'est Walter Curieus Schaarbeek qui nous met au parfum: ce 26 octobre on fête l'Aïd-el-Kébir, la fête du sacrifice, les musulmans on demandé congé... effet boule de neige, moins de taxis, moins de transports en commun et le marasme sur les grands axes du centre ville et la petite ceinture.

A 20 heures, le zinc est déserté, les cowboys de Phoenix terminent leur soundcheck avant d'aller avaler une mitraillette chez le Turc du coin.

Pour nous, Palm et Jupiler au menu!

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21:00  Pat Roberts and the Heymakers en piste!

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Pat Roberts, un vétéran de la scène honky tonk/ rockabilly issue d'Arizona, le gars a promené sa Gretsch dans tous les bastringues de Phoenix, où il est considéré comme une réincarnation du King fusionnée avec Roy Orbison, Johnny Cash et le vieux Hank Williams.

Avec ses Heymakers, il a sorti un premier CD en 2011 ( 'Lonesome and Blue') et, du 4 au 28 octobre, cette fine équipe sillonne les plus élégants établissements de notre beau royaume et de celui de nos voisins oranges, la tournée approche de son terme, mais les flingueurs sont toujours en pleine forme.

L'an dernier, en novembre, Paul Thomas, le bassiste du groupe, décédait et, comme batteur, on retrouvait le nom d' Ed Michaels, ce sont deux autres membres que l'on a vu au Sans Nom.

Aux drums, un petit gars, accoutré à la façon d'un employé de bureau insipide mais incroyablement doué: Tom Coulson, membre de Full Moon Jazz . A la basse, la girlfriend de Pat, Miss Amanda Lee, une pin-up sortie d'un calendrier Pirelli de 1956 ( height: 5'6" - weight: 135  lbs, à vue de nez - bust: 36" -  hips: 37' - waist: 25"..), blonde, il va  s'en dire, lipstick agressif et moues Monroe... ne crois pas qu'on a rêvé, on lui cède la parole: I am an authentic 1940s-style pinup and vintage fashion model... petit détail, au cas où tu aurais des idées: I do not do nudity or fetish work...

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The rockabilly train is on its rails ' Mighty big love'  suivi d'un classique sanglots longs de l'automne ' Cry cry cry' ( Johnny, 1956, Yes!).

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Un instrumental aux vapeurs surf, la Gretsch cingle, Amanda imperturbable, sourire moqueur aux coins des lèvres, tricote consciencieusement et la moustache à la cravate bariolée assure un rythme soutenu.

Ce trio connaît la musique.

Un Elvis crooning ' Paralysed' , d'une efficacité  paralysante.

' Bluebird' ..I love You... des romantiques, ces cowboys!

Johnny Cash, ' Train of Love, Nashville twang et trémolo, brillant!

Tom sur le sentier de la guerre, 'Running Bear' , la débandade chez les visages pâles.

A Phoenix, on aime le country & western, ' Swinging Doors'.

 Les nostalgique sur le dancefloor pour le slow gluant, crédité Leiber/ Stoller ( 1954), hit monumental pour Elvis Aaron Presley en 1956, ' Love Me'.

Quoi, Walter?

Elle est pas mal, Amanda.

Pas mal, en effet!

On se concentre sur un nouveau country & western fringant auquel succède le titletrack du CD ' Lonesome and blue' à la Roy Orbinson et avant la pause pipi, une polka sauvage ' Bux Polka', farandole et croquignoles, olé!

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Distribution de saucisses sèches pour fêter la fin d'une période de jeûne, merci Claudie ... et set 2!

First song on the album, 'Baby', enfile tes dancing shoes, bébé, on sort ce soir!

Où?

 ' Uptown' ... just, my baby and me.., merci Roy!

Amanda dépose sa basse et va rejoindre son mec pour un duo vocal sentant bon Chris Isaak, en français suave, ' Ma chère petite', suivi d'un ' How does it feel' collant à souhait.

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Johnny Cash/ June Carter en 1967, Amanda et Pat en 2012: ' Jackson', ambiance dans le poulailler!

Miss Arizona reprend son jouet , let's rock on, ' Sweet love on my mind', au répertoire de Johnny Burnette et des Stray Cats.

Surprise, un ' Little Sister' métallique.

Ce second set déchire un max.

Walter: t'as remarqué, le gars n'utilise aucune pédale, aucun subterfuge.

Ouais, old- fashioned et raw, on aime!

Avanti pour un tango électrique, puis 'Let's talk about us' ( Otis Blakwell) et le sempiternel 'Folsolm Prison Blues' que toute la gent rockabilly reprend.

Moustache, déchaîné, enchaîne sur un Bo Diddley bestial.

Un drum solo pas salaud avec numéro de haute voltige avant ' Pretty Thing' , morceau de bravoure du beau Bo.

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Thank you, Brussels, we were Pat Robers and the Heymakers, à la prochaine...

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Un bis, maybe?

' Sugar Sweet' et en dessert une seconde version de ' Mighty Big Love'.

Fin du rock-a- beer tour!


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