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La racole tue lentement

Publié le 31 mars 2008 par Ellie Page

Oui, j'avoue, hier, j'ai fait un caca nerveux, voire un coup de calcaire.

Normal que je sois un boulet du web...  

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J'voudrais pas accuser plus petit et plus faible que moi, mais on peut me trouver des circonstances atténuantes... imaginez une faible femme, notoirement blonde au demeurant, qui après une dure semaine de labeur de mère célibataire qui bien que choyée et adorée par plein de gens formidables (qui ont bon goût), lave et étend sa lessive toute seule, fait du pain mais aussi creuse des trous dans un jardin plein de cailloux, éduque avec brio ses enfants surdoués, dompte de féroces vipères (ou l'contraire), gère avec panache une collection de blog que même dans ses rêves Vishnou et son clavier magique ne peuvent en aucun cas nourrir...

Imaginez cette femme glamour, implacablement impeccable après une journée de travail de 10 heures (je parle de travail salarié, le reste est en suce sus), malgré les averses et les flaques qui menacent et conspuent cette fière écuyère à califourchon sur sa bicyclette bleue, que même Régine Desforges elle aurait pas fait mieux en recopiant Margaret Mitchell à la virgule près. 

Imaginez-la, dis-je, collant sacs et mouflets dans sa torpédo, flambant contrôle-techniquée, à 19 heures pétantes, et fonçant (en respectant toutefois les limitations de vitesse) à travers les trombes d'eau pendant plus de deux heures et demie, pour débarquer fraîche et dispose au sein d'un foyer chaleureux où on l'attend évidemment à bras ouverts. 

Là, son neveu, également surdoué et capable à l'âge précoce de trois-ans-moins-3-heures de tenir une conversation téléphonique de 5 minutes, pertinente et sensée, ce que jamais au grand jamais aucune pépette à frange, fût-elle au gouvernement, ne pourrait raisonnablement prétendre, son neveu disais-je l'attend. De pied ferme. Avec un oeuf-en-chocolat-de-Pâques.  

Après moultes libations (il n'avait donc pas de double fond, ce verre ?) et embrassades distinguées, les voilà endormis du sommeil du juste, votre servante y compris.

Pour être réveillée à 3 heures, à 4 heures, à 5 heures, à 6 heures, à point d'heure qu'on ne compte même plus, par le neveu en question pris des douleurs de la gastro fulgurante et putréfiante qu'on attrape communément dans cet endroit redoutable que certains nomment "école maternelle". Un maëlstrom de virus et microbes en tous genres, oui ! Un gourbi dégeulasse, moi j'vous l'dis.

Après cette nuit épuisante et puante, au cours de laquelle des flots de vomi (et pire), ont jailli, un funeste temps radieux bien qu'éphémère tombe à point nommé pour couper sous le pied la sieste revigorante et tant attendue. Voilà qu'il faut aller faire du vélo à roulettes maint'nant. Et manger tout plein de noeunoeufs en-chocolat-de-Pâques... devant des dessins animés... si.

Pétard ! je vous passe la suite, qui est à l'avenant.

Bref, le caca nerveux est de rigueur après tout week-end de chaleur familiale. Suite à un récit aussi convaincant, je défie quiconque de me contredire. Sinon je pète une durite.

(Ce billet est dédié à ma soeurette que j'adore et à ses zoms qui sont tous des perles et des génies) 

Ne cherchez pas de poisson ci-dessus, la carpe est là dessous : 


P. Tchernia - Poissons d'avril (1959 ?)
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