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Laissez les cendres s'envoler - Nathalie RHEIMS

Par Wakinasimba

cendres-senvoler

Edition Léo Scheer, 22 août 2012, 254 pages

Résumé de l'éditeur :

«J'ai perdu ma mère. Elle a disparu il y a plus de dix ans. Ma mère est morte, je le sais. Mais, lorsque j'y pense, je ne ressens aucun chagrin, pas la moindre émotion.»
Dans son quatorzième roman, Nathalie Rheims laisse apparaître, pour la première fois, la figure de la mère. Une femme se souvient, des années plus tard, du jour où, quand elle était adolescente, sa mère l'a abandonnée. Sa croyance en un amour maternel absolu, irrévocable, était-elle une illusion ?


Avec une lucidité intransigeante, Laisser les cendres s'envoler livre les secrets d'une relation brisée, les non-dits d'une famille singulière, les troubles enfouis qui, pour être démêlés, requièrent souvent une vie entière. Mêlant émotion et férocité, ironie et tendresse, Nathalie Rheims dévoile ses vérités les plus intimes, et invite le lecteur à venir à sa rencontre.

Mon avis :

Ce livre décrit une longue déchirure entre une fille et sa mère.

La narratrice, la fille, ne tente jamais de comprendre sa mère mais nous fait part de son malheur, de sa douleur, de son chagrin. A son tour, comme sa mère avant elle, elle devient petit moineau seul sur la branche.

Même à la fin des 254 pages, on sent que la fille n'a pas totalement fait le deuil de la séparation d'avec sa mère.

En revanche, l'auteure décrit très bien son anorexie, son besoin de disparaître aux yeux du monde. Un tournant dans sa vie après avoir été comédienne, sous les feux de la rampe.

Ce roman est aussi la description d'une famille "vieille France" ou rien ne se dit jamais, rien ne s'exprime et où l'arrivée d'un trublion ne peut que plaire à la mère. Seule sa fille fait front contre l'Artiste, sachant pertinamment que personne ne la suivra.

Une explication, également, sur son choix de ne pas avoir d'enfant, choix que je trouve bien radical pour ma part.

En refermant ce "cri de douleur" je ne suis pas persuadée que l'auteure ait réussi à accepter cette séparation.

L'image que je retiendrai :

Celle du chateau de famille, où la narratrice vit ses plus belles années d'enfance, mais qu'elle doit quitter au départ de sa mère.


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