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Claude Bartolone: «Florange, ça ne sera pas Gandrange 2»

Publié le 06 décembre 2012 par Letombe

Claude Bartolone: «Florange, ça ne sera pas Gandrange 2»


Florange : Bartolone salue le "retour de l'Etat... par FranceInfo

Claude Bartolone était l'invité mercredi de France Info. Le président de l'Assemblée nationale s'est exprimé sur l'action du gouvernement pour les hauts-fourneaux de Florange, mais aussi sur les conséquences des batailles au sein de l'UMP et sur le bilan de sa présidence à la tête de la chambre basse.

«Florange, ça ne sera pas Gandrange 2»

En premier lieu Claude Bartolone a commenté l'accord gouvernemental signé avec Mittal. Le président de l'Assemblée nationale a expliqué la préférence de l'accord Mittal par sa solidité, mais de louer l'action du ministre du Redressement Productif:

Arnaud Montebourg a tordu le bras de Mittal et nous a permis de mettre 180 millions d’euros sur la table, et voyez, ça, c’est le rôle du gouvernement.

Claude Bartolone a également précisé que ces sommes permettront de sauver les emplois de la chaîne froide et de maintenir les emplois sur site sans aucun licenciement sec. Et d'ajouter que le Parlement vérifiera "à l'euro près" l'utilisation des fonds:

Florange, ça ne sera pas Gandrange 2!

Face au désordre de l'UMP, une majorité qui propose et contrôle

Interrogé sur l'apparition du groupe RUMP à l'Assemblée Nationale, le président a commenté:

C’est beaucoup plus le problème politique que connaît aujourd’hui la droite et l’UMP qui est la vraie difficulté, que l’organisation matérielle du fonctionnement de l’Assemblée.

Puis d'affirmer sur la question de l'avenir du Front national face à l'effondrement de l'UMP:

Si l’on veut éviter cette dérive populiste, cette dérive vers l’extrême-droite, il faut montrer que face à une opposition qui se divise, il y a un gouvernement qui agit et une majorité qui est capable de proposer et de contrôler.

A l'Assemblée nationale, le débat réinstallé

Enfin, interrogé sur le bilan de sa présidence de l'Assemblée nationale après les six derniers mois, Claude Bartolone a jugé que "la nécessité du débat, du contrôle, de la proposition" avait été réinstallée. Le président s'est toutefois prononcé pour l'introduction de 10% de proportionnelle dans les élections législatives et pour une réaffirmation du rôle du Parlement dans la République parlementaire.

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