Vins qui vous rendent muets

Il serait temps que nos lecteurs travaillent un tantinet.

On profite de l'article de ce jour de Laure Gasparotto sur "les vins d'exception" (Le Monde daté du 13 décembre) pour se faire une idée des quelques crus qui nous ont laissé sans voix, tant ils nous submergeaient d'une émotion rarissime.

On en profite aussi pour dire que son dernier opus "L'Atlas des Vins de France" (dans toutes les bonnes librairies : € 39,90) est simplement un must.

Annonce du Monde :

Retrouvez notre dossier spécial "Cuvées d'exception"

A la veille des fêtes, Le Monde et La Revue du vin de France s'associent pour vous proposer une séléction [sic] des plus grands crus. Retrouvez notre dossier spécial "Cuvées d'exception" avec Le Monde daté du jeudi 13 décembre, disponible en kiosques à partir du 12 décembre et sur LeMonde.fr en version journal éléctronique [resic : y sont où les conrrecteurs ?] :-)

On a tous notre petite idée sur ce qu'on peut appeler un vin d'exception. Personnellement, il s'agit toujours d'un vin qui me laisse sans voix après l'avoir dégusté. Echelle 7 dans notre schéma. Speechless en anglais.

Alors, s'il est facile d'évoquer un Yquem 67, un Latour ou un Mouton 45, Un Gruaud-Larose 88 (1888, dégusté au Bern's Steak House à Tampa) ou naturellement un La Tâche 90, nous avons tous des expériences personnelles avec d'autres crus, probablement moins connus, ou moins sous cette étiquette d' "exception", mais qui ont été des moments rarissimes dans nos vies d'amateurs.

Spontanément, mon plus beau souvenir de cet ordre : le Scharzhofberger 1959, Auslese d'Egon Müller. Simplement un sommet en blanc. Mon Everest.

Et immédiatement après, en blanc : ce GRINGET de Belluard que le Grand Jacques m'a fait connaître à Chambéry. J'étais sans voix !

Pour les rouges, c'est un peu bizarre, mais je dois réfléchir.

Merci de ne pas aller me chercher des contradictions dans mes papiers vieillots du style : ICI

Bon, comme le but c'est de vous faire écrire : à vos plumes !