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“Sometimes you don't have to see something to know it is there.”

Publié le 20 décembre 2012 par Clarabel

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Quelle jolie conclusion ! Rarement il sera permis au lecteur de s'attacher à un amour aussi fort, aussi beau que celui qui unit Sam et Grace. C'est plus que romantique, c'est une science invisible mais sûre. Je ne reviendrai pas sur mes sentiments concernant cette série, l'action est ultra lente, de quoi frustrer les amateurs de sensations folles, mais ce que j'apprécie par-dessus tout, c'est cette évidence de retrouver un lieu et des personnages qui nous touchent, qu'on croit connaître depuis toujours, un petit monde où on se sent coupé de l'extérieur, comme un cocon réconfortant, d'où on ne voudrait jamais se déloger.
L'histoire de Sam et Grace n'est pas seulement une histoire d'amour claire comme de l'eau de source, le couple est torturé par la transformation de la jeune fille, alors que Sam est enfin guéri. Il doit désormais répondre aux accusations de la police et des parents, il doit aussi aider Grace perdue dans les bois, isolée et angoissée. De plus, la communauté de Mercy Falls a décidé d'organiser une grande battue contre les loups, avec des hélicoptères et des tireurs d'élite. Isabel choisit de rallier le camp de Sam et Grace, même si cela implique de revoir Cole, son séduisant rocker, qui tente de trouver un remède pour soigner les loups en faisant ses expériences sur son propre organisme.
C'est donc avec nonchalance, et sur une pointe de tension, assez légère, qu'on suit notre quatuor dans cette course-contre-la-montre. Croyez-le ou non, l'effet est apaisant. On se plonge dans le récit sans être à la recherche de solutions miraculeuses, on souhaite juste être en compagnie des personnages, et c'est tellement bien. Je vais conserver une grande tendresse pour cette série, mis à part le deuxième tome plus déconcertant, la lecture des trois livres aura été un pur moment de communion avec la poésie, la mélancolie, l'amour fou et l'humour. Un beau mélange.

Fusion, de Maggie Stiefvater
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011 - traduit par Camille Croqueloup


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